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MessagePosté: 31 Jan 2013, 12:41 
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Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
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Il s'agit juste de dire que la volonté d'avoir un enfant devrait toujours être corrélée et donc parfois limitée au sens qu'on veut y apporter. Trop de parents veulent un enfant pour pallier un vide existentiel ou compenser un mal être. J'ai trouvé ça frais et original, de voir ça balancé dans un film, en passant en plus, sans insistance - c'est pas vraiment un film à thèse de toute façon.


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MessagePosté: 02 Fév 2013, 15:18 
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Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
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J'aime bien la mise en scène et le scope élégant du film, ce contexte de cocooning famillial et de tribu quartier (avec un De Niro retrouvé) assez modeste, le fait que ça ne surjoue par l'argument de la dépression avec tous les clichés de tous ces faux films indés (on échappe à la voix off, aux séquences montées avec BO tendance pour introduire leurs background ou sur quelques moments forts de leur relation, la tentation du gadget narratif quoi...).. C'est une comédie romantique du coup très classique (et le dernier tiers accouche de charentaises même), mais un vrai talent d'écriture et de cinéaste, peut-être un peu en sous régime parfois à cause des situations revues et que le réalisateur n'arrive pas toujours à transcender... mais bon ça réussit le tour de force de rendre Chris Tucker sympathique (!!) et le personnage du psy est généreusement dévié par rapport au genre. Les moments de répétition dansés sont franchement chouettes, les quelques passages hystéros bien gérés et drôles, même si j'ai bizarrement trouvé Cooper plus juste que Lawrence qui m'a semblé parfois trop contrôler sa composition.


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MessagePosté: 03 Fév 2013, 23:07 
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J'aime beaucoup. Une super romcom (truc dont je ne soupçonnais pas l'existence). J'aime comment le film se met en danger en allant vers des clichés pour ensuite les contourner très habilement
le coup des lettres, et surtout le dénouement du concours : soit ils gagnent, soit ils perdent, ce qui est deja vu de partout. Mais j'ai été surpris par l'idée du décalage entre les réactions compatissantes et l'explosion de joie de la famille. Et j'ai pouffe comme un âne.


J'aime aussi le fait que les deux soient vraiment barges : il y a des moments ou leurs crises ne sont pas drôles et ou tu ressens vraiment l'emmerdement d'avoir une personne pareille à surveiller.

Et puis ce que j'aime, c'est quand ça devient très romcom "basique" sur la toute fin après un film tout en décalage et en second degré. Alors que ça m'aurait broute dans n'importe quel autre film. La on pète un bon coup et ça fait du bien.


Et puis je suis fan de la réa. Super dynamique.

Ça fait un peu dyptique avec fighter. J'aime comment Russell arrive à capter une famille, a la faire vivre, à retranscrire les relations entre deux frères qui sont uniques.


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MessagePosté: 03 Fév 2013, 23:13 
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Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
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Localisation: Ile-de-France
Oui,
l'histoire de la note 5 à avoir pour le concours, c'est très judicieux... Tous ces 4,8 médiocres puis 5,4 qui suffit :D Comme tu dis, ça désamorce le côté culcul de la victoire en créant du burlesque à partir du réalisme de leur niveau amateur.


Citation:
J'aime aussi le fait que les deux soient vraiment barges : il y a des moments ou leurs crises ne sont pas drôles et ou tu ressens vraiment l'emmerdement d'avoir une personne pareille à surveiller.


Clairement, le film prend quelques risques à certains moments en se rendant volontairement pénible pour le spectateur. Honnêtement, moi les 10 premières minutes, puis
le pétage de câble dans la maison et la baston avec le père, l'irruption du policier à la porte au moyen d'un brusque zoom,
m'ont mis les nerfs.

Citation:
Et puis ce que j'aime,
c'est quand ça devient très romcom "basique" sur la toute fin après un film tout en décalage et en second degré. Alors que ça m'aurait broute dans n'importe quel autre film.


Là, aussi bien d'accord. Je crois que ça montre toute la réussite du film, de se permettre ce classicisme sur la fin sans que ça gêne... Sacré tout de force mine de rien.


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MessagePosté: 03 Fév 2013, 23:24 
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Localisation: Rebirth Island
Oui, les passages "anxiogènes" que tu cites sont ceux auxquels je pensais.

Pour moi ce film c'est carton plein, en dehors d'une ficelle scénariste à laquelle je ne crois pas
le double pari comme intrigue finale. La scène qui lance le truc, avec le perso de Lawrence un peu trop loquace, je rentre pas dedans.


Ça me fait un peu penser au début de tropic thunder avec le réal qui met des caméras numériques dans les arbres. C'est impossible, c'est juste un gros prétexte. Les deux filment se rattrapent bien sur le reste, mais y'a quand même cette petite gêne pendant une ou deux scènes. Tu te dit que ça fait un peu excuse pour avoir quelque chose à raconter.


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MessagePosté: 03 Fév 2013, 23:55 
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Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
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Localisation: Ile-de-France
Citation:
en dehors d'une ficelle scénariste à laquelle je ne crois pas
le double pari comme intrigue finale. La scène qui lance le truc, avec le perso de Lawrence un peu trop loquace, je rentre pas dedans.


Moi non plus je n'ai pas accroché à cette scène beaucoup trop étirée, peu crédible et qui casse le rythme jusque-là parfait du film... Comme tu dis, Lawrence la ramène beaucoup trop dans cette scène. Je pense que ça correspond juste à un besoin du réalisateur de montrer notre petite communauté réunie et en débat. Mais c'est juste trop insistant.

Moi il y autre chose qui m'a laissé dubitatif:

l'usage du motif des livres. D'abord, on nous présente les livres comme l'un des moyens de la renaissance du héros. Ce qui est aidé par le fait que dans l'imaginaire collectif, les livres sont associés à une chose absolument positive. Puis les livres sont associés à la meuf qui les a fait connaître au héros, à savoir celle qui a contribué à son enfermement et dont le souvenir empêche la libération de son esprit. Ceci est entériné par ce plan montrant le héros, rentrant d'une séance de danse épuisante, s'effondrer dans son lit et du coup pousser les livres sur le côté; en gros, le héros est en train de passer à autre chose, pour son bien. D'autant qu'on nous dit ensuite que les livres en question véhiculent une vision pessimiste de l'espèce humaine. Mais du coup, on ne comprend pas trop ce qu'on doit penser des livres. Sont-ils libérateurs ou inhibiteurs? La seconde solution paraît être celle choisie par le film au final, mais du coup ça reste maladroit de lutter contre l'imaginaire collectif de départ qui associe les livres à la connaissance et l'épanouissement (pas complètement à tort...). Un autre motif aurait été plus heureux, de même qu'une autre profession: lui, prof, vraiment? J'imagine que tout ça vient du bouquin dont le film est une adaptation...


Je ne sais pas si je suis bien clair. Je suis peut-être tout seul sur ce coup :)


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MessagePosté: 04 Fév 2013, 09:44 
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Inscription: 18 Aoû 2005, 23:40
Messages: 19478
Localisation: Rebirth Island
Citation:
Un autre motif aurait été plus heureux, de même qu'une autre profession: lui, prof, vraiment ?


Il ne pète un cable qu'à partir du moment ou il se fait cocufier. Il dit en gros que jusqu'à cet évènement, il état malade, mais c'était un peu latent, probablement moins fort que maintenant. Ce qui correspond à pas mal de profs un peu originaux que j'ai eus !

Pour les bouquins, c'est très bien comme ça, c'est nul les livres, ya pas d'images !


Mais quand même, dans ce film, ce qui choque vraiment, c'est
que quand on remplace une vitre brisée aux USA, on remplace carrément toute la porte de fenêtre !


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MessagePosté: 25 Fév 2013, 10:24 
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Le quoteur fou
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Un parcours balisé de romcom mais un traitement intimiste et un ton qui rendent le dénouement incertain. Ca nous change. Une romcom style Julia Roberts ou Meg Ryan, on connait la fin dès les 5 premières minutes. L'ensemble est sans prétentions, ce qui est une bonne chose. Le film reste assez banal. Quelques persos secondaires pittoresques, un héros à la poursuite d'une chimère, rien de foudroyant. Mais Bradley Cooper et Jennifer Lawrence ne manquent pas de charme.
4 / 6 peut être un poil généreux.

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MessagePosté: 11 Mar 2013, 00:06 
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C'est quand même Jennifer Lawrence qui illumine le film, elle est sexy sans jouer la pute, émouvante sans pousser les trémolos, drôle sans coussin péteur, folle sans être cinglée... La dernière fois qu'une aussi jeune actrice américaine m'avait scotché à ce point par sa présence à l'écran, c'était Scarlett Johansson je pense - les deux partagent d'ailleurs une jolie voix assez grave qui contraste avec leur physique de post-ado über-sexué.


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MessagePosté: 11 Mar 2013, 02:09 
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Le quoteur fou
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Inscription: 23 Juil 2005, 17:40
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Localisation: Hill Valley
boultan a écrit:
C'est quand même Jennifer Lawrence qui illumine le film

Je suis assez d'accord. Mais une spectatrice aura peut être un avis différent.

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MessagePosté: 21 Mar 2013, 09:31 
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Je découvre cette vidéo géniale où plus de 10 ans avant Hapiness Therapy, le simple spectateur Bradley Cooper pose une question à De Niro :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=4EH-7MDPAwo

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MessagePosté: 21 Mar 2013, 09:43 
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Robot in Disguise
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Art Core a écrit:
Je découvre cette vidéo géniale où plus de 10 ans avant Hapiness Therapy, le simple spectateur Bradley Cooper pose une question à De Niro :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=4EH-7MDPAwo

C'est génial. Au milieu de la vidéo quand t'as les différents plans de lui, on dirait un montage à la Forrest Gump où il aurait genre été incrusté sur de vieilles images.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 21 Mar 2013, 09:47 
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MessagePosté: 21 Mar 2013, 10:00 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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C'est génial.. Le mec à fond qui est toujours au premier rang quoi! :lol:

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 09 Avr 2013, 08:58 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22788
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Même avis que DPSR... (et déception, donc)

A mes yeux, le film ne fonctionne que par à coups, une scène je suis à fond, la suivante le film m'irrite... En fait je retiens surtout:
- que Bradley Cooper est épatant voire génial
- que Jennifer Lawrence est officiellement un fantasme mais qu'elle a volé son Oscar (OK, année faible dans cette actégorie, mais sérieux..)
- que le cast est généralement bon d'ailleurs, j'ai été étonné par Chris Tucker
- que la musique de Danny Elfman est bonne
- que la plupart des nominations aux Oscars sont juste abusées (la réal, Jacki WTF?? Weaver..)

Il y a de belles choses par-ci par-là mais globalement je n'ai pas vraiment aimé.. 3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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