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MessagePosté: 04 Sep 2005, 22:12 
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Inscription: 18 Aoû 2005, 23:40
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Je viens de le voir. Ca me disait rien, mais tout le monde m'en racontait du bien, alors je m'y suis interessé.

J'ai trouvé les 30 premieres minutes limite chiantes. L'exposition est un peu lente, on decouvre les seconds roles, mais on ne sait pas du tout à quoi ils servent pour l'instant, donc on a du mal à s'y interesser, enfin, jlai ressenti comme ca. Lors de la seconde vision, je devrais aprecier plus ces scenes, sachants qui sont les personnages, que vont-ils devenir, et quelle est leur importance.
voila, au bout de 30 minute, j'etais pret à cataloguer ce film comme "blabla soporifique". et puis ensuite, les scenes excellentes s'enchainent, les dialogues me plaisent, je me sens deja plus concerné par le film. pourtant, c'est encore que du blabla, mais jsuis a fond dedans. et ça va crescendo jusqu'a la fin du film, vraiment magnifique et émouvante.

ce qui m'a le plus plu dans ce film, c'est barry pepper. norton et hoffman sont toujours très bons, mais c'est la premiere fois que je vois pepper occuper un role aussi important. Il m'avait bien interpellé dans soldat ryan et la ligne verte, et j'attendais qu'il trouve un role se trouvant plus au premier plan. j'ai été servi ;)


j'adore voire le gars qu'il interprete passer du mania de la bourse sur de lui au gars qui craque completement lorsque norton demande de le fracasser. ma scene préférée : surement quand on le revoit chialer sur le banc avec hoffman qui promene le chien pas loin.

au final, jtrouve que c'est un beau film sur le regret. voila comment foutre une vie en l'air.


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MessagePosté: 04 Sep 2005, 23:53 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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deudtens a écrit:
Je viens de le voir. Ca me disait rien, mais tout le monde m'en racontait du bien, alors je m'y suis interessé.



Oh oui, c'est vachement bien ce film... Très prenant. Les acteurs sont magnifiques, et comme tu dis, Barry Pepper tient là son meilleur rôle jusqu'à présent.

Remarque: je déteste ce titre... C'est le titre vf vidéo non?

"The 25th Hour" c'est pas simple à prononcer mais ça en jette plus, quand même...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 05 Sep 2005, 00:57 
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Pour le titre, c'était la traduc du livre en fait, qu'ils ont repris en vidéo.


Sinon, j'adore ce film, mais c'est fou ce que ce film a comme défauts...
Des trucs un peu maladroits, des moments trop clichés, un style parfois un peu déplacé etc... etc...

Heureusement les bonnes choses compensent largement les mauvaises !
Mais c'est un peu le foutoir...
Ca semble être le cas à chaque film de Spike Lee...

Que ça soit He got game, Summer of Sam ou la 25è heure, il y a des moments de grace, des trucs lourdingues, des moments forts (et une photographie souvent très réussie aussi)... bref c'est ce sont des films excessifs, pas toujours très fins, mais qui sont finalement très marquants
(ça dépend bien sur pas mal du film, He got game par exemple est assez en dessous des deux autres même s'ils y a de bonnes choses, et pas mal de points communs avec la 25è heure...)

Bref pour la 25è heure, grace à l'histoire très forte, les acteurs très présents, et un style souvent très efficace ça donne quelque chose de vraiment très bon, voire même excellent.

Dans le comm' audio du dvd, l'auteur du bouquin se pose la question : "est-ce que les gens qui ne connaissent pas New-York vont comprendre qu'il n'y aucun doute sur la route qu'il prend à la fin ?"

A la première vision j'avais cru à une fin ouverte - et je n'avais pas trop aimé ça.
A la deuxième vision, c'était clair qu'il n'y avait strictement aucun doute... et finalement un peu plus ouvert ça aurait été pas mal non plus...


Dernière édition par Zaphod le 19 Sep 2010, 19:25, édité 1 fois.

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MessagePosté: 05 Sep 2005, 01:12 
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Zaphod a écrit:
[hide=cliquer ici pour voir la remarque sur la fin du film]
A la première vision j'avais cru à une fin ouverte - et je n'avais pas trop aimé ça.
A la deuxième vision, c'était clair qu'il n'y avait strictement aucun doute... et finalement un peu plus ouvert ça aurait été pas mal non plus...[/hide]


Je trouve pas que ça soit un défaut, c'est même la force des grands films de se terminer ainsi. On est ému de penser (ou d'imaginer) qu'il soit réellement parti en cavale et puis dans la foulée, on est bouleversé parce qu'au fond on sait très bien que le dénouement était inéluctable et qu'il allait nous rattraper.

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MessagePosté: 05 Sep 2005, 04:49 
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deudtens a écrit:
ce qui m'a le plus plu dans ce film, c'est barry pepper. norton et hoffman sont toujours très bons, mais c'est la premiere fois que je vois pepper occuper un role aussi important. Il m'avait bien interpellé dans soldat ryan et la ligne verte, et j'attendais qu'il trouve un role se trouvant plus au premier plan. j'ai été servi ;)


Barry Pepper est un acteur que j'aime énormément. A venir bientôt dans un excellent rôle et surtout dans une excellente interprétation dans "Les 3 enterrements" de Tommy Lee Jones. Le film est très bon et la prestation des deux acteurs impécable.

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MessagePosté: 05 Sep 2005, 06:13 
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j'adore la fin telle qu'elle est maintenant. pas besoin d'une fin ouverte pour susciter la reflexion. en ne faisant pas emprunter le pont à norton, le film delivre un message, ca n'aurait pas été le cas si yavait le doute.

par contre, j'ai une question, un truc que j'ai pas compris : quand la voiture de norton demarre à la fin pour aller en prison, il reve et revoit les visages de ceux qu'il disait emmerder défiler à coté de lui : les chinois, les basketteurs, et des autres si jme souviens bien. quelqu'un a compris cette scene ? j'hesite à croire qu'ils "rient" de lui, ou bien que justement, quoi qu'il ai pu penser, ils sont la pour l'epauler. enfin, j'en sais rien.


he got game, j'ai bien aimé parce que ca parle de basket sur le bon ton. mais putain, c'est loooong. et la musique m'a pas emballé.


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MessagePosté: 06 Sep 2005, 13:50 
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Non non, ils ne rigolent pas de lui, ils lui disent au revoir. Parce qu'il les emmerde, mais au fond il les aime, ce sont eux qui font la personnalité de sa ville ou un truc dans le genre...


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MessagePosté: 06 Sep 2005, 17:35 
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d'accord, donc c'est plus du soutien qu'autre chose en gros. j'aime bien !


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MessagePosté: 11 Sep 2005, 14:02 
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Très beau film, passionnant de bout en bout et dont je suis sorti étonné que Spike Lee soit juste et plus intéressant que lorsqu'il reste dans son schéma de film ghetto.
Un joli sans faute, un de ces films rares qui appelle chez moi les sanglots et qui - en reprenant l'expression de je-sais-plus-qui - m'a "remué l'âme jusqu'à l'anus.".
Le musique est un incontournable.

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"I'm so cool you could keep a side of meat in me for a month! I'm so hip I have trouble seeing over my pelvis!"


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MessagePosté: 22 Avr 2008, 10:46 
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Revu hier soir et c'est vraiment formidable... je me l'étais mis de côté depuis un moment, ça fait du bien, et j'aime de plus en plus. Et la partition de Blanchard... un régal.

J'en profite pour copier-coller mon article de l'époque.

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Générique d’ouverture. Ground zero. De puissants projecteurs s’illuminent dans la nuit new-yorkaise, et dessinent dans le ciel deux barres de lumière dénonciatrices d’une castration. La ville est là, les plans de cartes postales aussi. Mais les deux tours manquent. New York est défigurée. Spike Lee, cinéaste politiquement engagé, mais new-yorkais canonisé avant tout, ne pouvait plus faire comme si. Les onze minutes accordées par réalisateur pour 11'09''01 ne lui auraient pas suffi à crever l’abcès. Plus réactif que tout le monde, plus prolixe aussi, il lui fallait la parole sur la durée d’un long-métrage. La 25e Heure sera donc à jamais l’un des tout premiers films de l’histoire du cinéma américain à inclure la catastrophe du World Trade Center dans l’atmosphère d’une intrigue, dans le caractère des personnages, mais aussi directement dans les dialogues. Un lien direct avec la réalité, qui ancre le film dans une modernité baroque. En effet, si le background est plus que jamais d’actualité (trop peut-être?), l’atmosphère du film est, en contraste, baignée dans une mélancolie colorée. Bien que citant la sempiternelle loi de Murphy ("Tout ce qui peut mal se passer finira par mal se passer"), loi par essence fondatrice du film noir américain, Spike Lee renonce à toute intrigue superficielle, et par conséquent à une fin hollywoodienne mêlée de suspense et de happy end, pour s’attarder avec mordant et minutie sur des personnages atypiques et modernes.

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Avec La 25e Heure, Spike Lee ne manque pas une nouvelle fois de s'attirer sur lui les foudres des médias. Le personnage principal, Monty Brogan, interprété par le comédien blanc Edward Norton, adresse devant son miroir un "fuck you" intégral à l'ensemble des communautés new-yorkaises, accompagné pour chacune d'entre elles d'une liste acerbe de clichés revendiqués, les réduisant à des caricatures. Que ce soient les Pakistanais des quartiers sud, les Chelsea boys, les italo-américains de chez Scorsese, les Juifs de chez Allen, les Russes de Brighton Beach, les clones de Gordon Gekko (personnage de requin de la bourse rendu célèbre par Michael Douglas dans le Wall Street d'Oliver Stone), les grossistes coréens, les Porto-Ricains, les homosexuels, les religieux, les intégristes, Jésus Christ en personne, Oussama Ben Laden, les blancs de l'Upper East Side, et même les noirs de chez Spike Lee... tous en prennent pour leur grade, tous sont coupables d'être trop Américains, ou trop indolents, trop caricaturaux, trop nombrilistes. Tous sont désignés comme anges exterminateurs d'un monde qui aurait pu être agréable à vivre. Puis Brogan se ravise devant son reflet, après avoir craché son venin sur la ville, et s'aperçoit que tous ses problèmes, il ne les doit qu'à lui-même. Il est le seul responsable de la tournure négative que prend sa vie, inutile de blâmer les autres. L'heure est à la réflexion et à l'humilité. Spike Lee adresse ici un message direct à Washington. Une tirade longue de trois minutes, véritablement resplendissante, qui rappelle celle de Do the right thing, et que beaucoup n'ont peu ou pas apprécié du tout aux Etats-Unis, surtout en cette période politiquement troublée. Et que dire également de la scène où Barry Pepper et Philip Seymour Hoffman contemplent les ruines du World Trade Center par la fenêtre d'un appartement. Hoffman plaint son ami qui file tout droit en prison, lorsque Pepper le reprend sèchement. Pour lui, Brogan est un ami et le restera toujours, mais il reconnaît ses fautes et avoue qu'il mérite de payer pour ses actes. Il préconise la lucidité, ce qui a justement fait défaut à Brogan devant son miroir. Le message est clair. Spike Lee aime profondément son pays, et paye cher, au même titre que tout Américain, les récentes cicatrices de New York. Mais il sait aussi que ces atrocités sont les conséquences d'une politique américaine désastreuse, et s'implique directement au travers d'un message diplomatique puissant.

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Monty Brogan est un lointain cousin du Derek Vinyard d’American History X, déjà interprété par Norton, les relents de xénophobie en moins. De la même manière un brin utopiste que dans le film de Tony Kaye, ses dernières heures de liberté explosent ses perspectives de vie, et il n’aspire plus qu’à faire le bien, pour lui et pour ceux qu’il aime. Changement de vie, épuration des mauvaises relations, réconciliations paternelle et maritale, un passé qui rejaillit au mauvais moment, rien ne lui est épargné dans sa quête de rédemption. Mais peu à peu, l’écorce du personnage s’effrite, pour laisser apparaître un jeune homme paumé, qui a souffert de l’absence d’une mère, et qui souffre aujourd’hui de devoir purger une peine de prison. L’obstacle lui paraît insurmontable. Il a peur, et cette humanité enfin décelée vient éclabousser le film d’une rare beauté. La partition de Blanchard, justement récompensée d’une nomination aux derniers Golden Globes, est inspirée comme rarement et insuffle au film un spleen resplendissant. Spike Lee, de son côté, réitère comme à chaque fois en variant séquences maîtrisées et expérimentation gratuite. Du bon et du moins bon en somme. Pour le pire, citons par exemple un nombre inutilement élevé de double takes (action répétée plusieurs fois d’affilée grâce au montage). Quelques effets superflus et un flash-back légèrement cafouilleux - rien de bien dérangeant donc - le tout contenu dans une première demi-heure légèrement fadasse.

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Heureusement, le reste du métrage bascule doucement dans le génial, avec bon nombre de séquences tout bonnement magnifiques, et non sans risque, comme des flash-forward rêvés (à la photo plus chaleureuse), des tentatives réussies de voix off et divers partis pris audacieux (notamment Norton qui s’adresse au spectateur, via un miroir signé au bas d’un "fuck you", qui à n’en pas douter fera date). Les comédiens, à l’unisson, s’entrechoquent avec élégance sur des dialogues finement écrits, et livrent des interprétations agréablement singulières. Barry Pepper en tête (le sniper d’Il Faut sauver le soldat Ryan), qui trouve enfin un rôle à sa mesure, Edward Norton en second, touchant et habité de cette gravité ironique dont il a seul le secret. D’autres bonnes surprises également avec la très belle Rosario Dawson (Kids, He Got Game) et le toujours indispensable Brian Cox (Manhunter). Philip Seymour Hoffman, même si très bon, est quant à lui de retour dans son rôle de célibataire timide et coincé, un brin pervers, déjà exploité dans Happiness. Si son intrigue avec sa jeune élève (Anna Paquin) se révèle moins intéressante que le reste, il offre cependant un parfait contrepoint au personnage de Pepper. Bref, le nouvel opus signé Spike Lee se glisse aux côtés des meilleurs films du cinéaste - à savoir Do the Right Thing et Malcom X. Un film culte en devenir.

6/6


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MessagePosté: 22 Avr 2008, 11:14 
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Completement d'accord avec Z, c'est formidable et ca me touche en plein coeur.

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Why there is so much trouble in this world?


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MessagePosté: 19 Sep 2010, 18:41 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Revu ce soir... Je gardais un très bon souvenir du film, quelques bribes, mais sans trop savoir pourquoi, en pensant que le film aurait sûrement beaucoup vieilli. Bam la baffe dans la gueule. Quelqu'un dit plus haut que c'est un fourre-tout. C'est vrai, le film est énorme, parfois malade, foireux, cliché, mais le tout mis bout à bout, magnifié par l'image ultra grannuleuse et par les acteurs, aboutit à plus de deux heures de tension, d'émotion, de larmes, de regrets... 6/6 et le meilleurs des (peu nombreux) Spike Lee que j'ai vus.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 27 Sep 2015, 12:14 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36691
Localisation: Paris
Je l'ai revu hier soir pour la première fois depuis le ciné, en 2003. Passé le début, qui est excellent, j'ai commencé à trouver ça un peu clinquant en me disant qu'aujourd'hui, il ne serait sans doute plus dans mon top comme ce fut le cas à l'époque. Norton me semblait maintenant pas assez criminel pour avoir amassé un tel magot, le groupe d'amis me semblait artificiel, les acteurs qui flottent sur les travellings un peu m'as-tu-vu...

Et en fait, ce qui transcende le film, c'est cet épilogue/trip/rêverie qui part totalement à l'ouest (haha) et qui élève le tout. Ça semble d'un coup paradoxalement ancrer le récit, donner un poids supplémentaire à tout ce qu'on a vu avant. Et j'aime beaucoup la maturité de finir sur un simple fondu au noir.

En ce qui concerne l'image de Prieto (tellement en vogue à l'époque !), j'ai l'impression qu'il joue vachement sur l'obturateur, ce qui fait que tous les mouvements sont nets. En général, c'est un procédé réservé aux films de guerre et c'est pas mal de le voir ici appliqué au quotidien. Et ce grain...!

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 27 Sep 2015, 19:36 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Et en fait, ce qui transcende le film, c'est cet épilogue/trip/rêverie qui part totalement à l'ouest (haha) et qui élève le tout.

La réplique qui me scie :
This life came so close to never happening.

Citation:
Et ce grain...!

Merci le Blu-ray !


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