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Synopsis: Une décision prise en une demi-seconde peut-elle changer notre vie ? 1989. Texas. Par une douce nuit, Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer dans sa maison. Alors qu’il est considéré comme un héros par les habitants de sa petite ville, il est malgré lui entraîné dans un monde de corruption et de violence.

Grosse déclaration d'amour au cinéma des années 70/80, Mickle continue à s'intéresser au genre et signe ce qui est sans aucun doute son film le plus abouti à ce jour. Film pulp avec tous les soucis d'écriture inhérent au genre, le film n'en reste pas moins formidable sur bien des points, notamment avec son trio de personnages principaux composé de Sam Shepard/Don Johnson classe comme jamais et un Michael C Hall un peu en retrait niveau charisme qui joue le point d'entrée du spectateur mais qui s'en sort trés bien dans le rôle de l'américain de base qui va se retrouver dans une situation qui le dépasse.
La réalisation de Mickle est sec, sans fioriture et arrive ici et la, sans lourdeur aucune, à rendre hommage à un type de cinéma qui l'a clairement influencé. A noter une musique purement 80's qui fera plaisir aux amateurs du genre.

5/6

C'est surtout un vigilante movie qui se repose beaucoup sur son casting en réaxant complètement son scénario après la première et dans la dernière demi-heure, mais la mise en scène sans grande personnalité expédie le film dans le cimetière désormais bien fourni des fausses bonnes idées de sélections de films de genre de la quinzaine. Même le gunfight final qui aurait pu prendre des allures de carnage est tout mollasson.
2/6

J'ai failli y croire.

Tiens, DPSR a maté Protocole Zéro II !

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Netflix les gars, Netflix.

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Effectivement il y a un côté assumé je pense de faire un genre de DTV dans l'esprit vidéo des années 80. C'est plutôt amusant surtout grâce à ses changements de ton et de direction inopinés. Mais au final il n'en reste quand même pas grand chose. Un Don Johnson charismatique, quelques pointes d'humour sympas, une BO excellente mais c'est assez maigre.

3/6

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CroqAnimement votre

Les qualités et les défauts du film sont ceux des livres de Lansdale, pour ce que j'en ai lu : les changements de ton au milieu, le côté erratique de l'intrigue, le recentrement sur un trio de personnage ni bons ni mauvais mais avec du cœur et un peu d'humour... Je ne crois pas qu'il y ait volonté de faire un DTV dans le style des années 80 (ca n'y ressemble jamais formellement), c'est le livre de Lonsdale qui traîne déjà là-dedans. En ce sens c'est très bien adapté, très fidèle au matériau (et Mickle et Nick Damici travaillent apparemment sur l'adaptation de la série Hap and Leonard pour la télé, normal). Sauf qu'il y aurait eu matière à améliorer ce matériau...
Après, il y a toujours chez Mickle le souci de proposer un vrai récit, construit, évolutif, pas juste un "film de genre" qui justifie le fait de passer par tous les poncifs et de ne faire aucun effort narratif par le fait qu'il est précisément un film de genre.

Dommage que la fin n'envoie pas plus, ca aurait sans doute permis d'emporter le morceau, et la première heure est clairement au-dessus du reste. Je pense toujours que Mickle est parmi les cinéastes de genre apparus récemment l'un des très rares à avoir un vrai potentiel, une vraie capacité à porter un film (je trouve ça beaucoup plus intéressant que Blue Ruin par exemple, tout comme Stake Land était mieux que The Battery), et je ne serais pas surpris qu'il sorte un gros film dans pas longtemps, avec le matériau adéquat. Après, on encense des Jeff Nichols alors que ce n'est pas beaucoup mieux, juste plus pseudo-intellectualisant.

Par contre, il y a un truc que je trouvais déjà remarquable dans Stake Land (d'autant plus pour le budget léger du film), c'est la photographie de Ryan Samul. Il cite comme principale influence Deakins, et ca se sent, mais au-delà je trouve son boulot remarquable de précision et d'investissement : la recherche permanente de la chaleur des couleurs et de la densité de la texture des éléments, qui évoque les peintres flamands, et l'adaptation d'une ligne de conduite à chaque scène (pas deux scènes nocturnes avec la même photo), donnent des images très riches, qui participent énormément au film. J'ai trouvé par exemple la photographie dans la scène dans le brouillard absolument magnifique de densité.
Dans une ère de photographies numériques dégueulasses, de filtres, d'absence de nuance, de saturation ou à l'opposé de machins ternes, il y a chez lui un souci pictural rare. Et ca montre que la qualité de la photographie n'a pas grand-chose à voir avec le budget (650 000 dollars de budget sur Stake Land, qui avait déjà une photographie remarquable).

4/6

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

C'est marrant, bon d'abord ne crois pas que je fais exprès d'avoir un avis opposé au tien, je trouve la photographie dégueulasse, jaune pour les intérieurs, une sorte de bleu métal pour les scènes de nuit (surtout au début, dans les scènes autour de la maison, ça s'améliore vers la fin, c'est vrai) et une lumière non retouchée pour les extérieurs, c'est généralement terne à deux, trois exceptions près avec des plans un peu plus irradiés. Par ailleurs, bon nombre des cadres ont l'air bâclé. C'est dommage, j'aime bien Lansdale (je n'ai lu que des Hap et Leonard et je ne peux que regretter désormais que l'adaptation ne soit pas tombée en de meilleures mains) et il y a la matière à un très bon petit polar, et les acteurs sont plus qu'impeccables.
J'avais trouvé Stake Land et l'autre film sur la famille vraiment mauvais et qu'ils souffraient des mêmes défauts. La musique, vaguement carpentérienne par moments, est en effet pas mal.
On y retrouve l'acteur qui interprète Zook dans 22 Jump Street dans un second rôle.
Le premier Jeff Nichols, qui partage des points communs avec le film, est quand même de meilleure tenue visuelle. Pas sûr que ce soit une question d'argent vu qu'il avait été fait avec 250 000 dollars.

2/6

On est d'accord.

J'ai trouvé ça mou. Les trois premiers quarts d'heure sont accrocheurs et on se demande où va bien aller Jim Mickle avec son point de départ bateau. Le revirement de scénario est bien intriguant mais il aboutit sur un nouveau film mollasson et sans enjeux. Il y a bien une atmosphère, des acteurs qui font le job mais le script, hommage aux 80s, se veut malin mais est surtout une belle coquille vide. Déçu parce que j'avais bien aimé son délire sur la famille cannibale.

Pas mal

3/6