Forum de FilmDeCulte

Je trouvais les films de Todd Phillips assez moyen jusqu'à l'an dernier où, comme beaucoup de gens, j'ai bien pris mon pied devant The Hangover, du coup, j'attendais de pied ferme celui-ci jusqu'à ce que je lise les critiques un peu mitigées.
M'attendant à une déception, j'ai été relativement surpris. Je serai peut-être l'un des seuls.

Je serai peut-être aussi l'un des seuls à trouver le film un chouilla meilleur que The Hangover.
Le concept est évidemment moins original (on est plus dans le road movie à antagonistes façon Midnight Run) mais je trouve l'écriture beaucoup plus resserrée... The Hangover avait pas mal de séquences marrantes mais un rythme plus pépère, ici c'est une avalanche de gags et ça ne ralentit que très rarement.

Je trouve aussi le film thématiquement un poil plus profond.
Alors attention, ça reste l'arc narratif de base dont tu grilles la moralité dès l'annonce du pitch mais ce minimum syndical confère un aspect un tant soit peu plus touchant au parcours de ces protagonistes.
Et ces protagonistes, parlons-en justement...si Zad daigne voir le film, je pense qu'on peut s'attendre à nouveau au couplet égaré sur "le film qui n'aime pas ses personnages" alors qu'au contraire, je trouve que le film a les couilles de choisir comme protagonistes deux mecs assez antipathiques (qu'il va évidemment s'amuser à punir tout le long comme une thérapie de choc) et a les épaules, enfin surtout celles des acteurs, pour que ça tienne la route (haha).
Je dirais pas qu'on est dans de la noirceur comique à la Jody Hill (de ce que j'ai pu voir de The Foot Fist Way ou Observe & Report) mais voir ce que le gros connard campé par Robert Downey Jr. fout dans la gueule à l'ahuri incarné par Zach Galifianakis, c'est assez jouissif.

C'est peut-être aussi assez subjectif.
Je me rends compte que je me suis pas mal identifié cette année à des personnages de connards arrogants qui se pensent/savent plus intelligents que leur entourage et n'hésite pas à leur faire savoir, qu'il s'agisse de Sean Penn dans Fair Game, prêt à asséner la vérité sans pitié à ses beaufs d'amis ou aux journalistes simplistes, ou bien évidemment d'Eisenberg/Zuckerberg en tête dans The Social Network, qui traite en grande partie de cet handicap émotionnel et communicatif.
Mais cette année 2010 aura vu Downey Jr. briller dans 3 rôles partageant cette similarité, à des degrés divers, à commencer par le tantinet hautain Sherlock Holmes (déjà une histoire de tandem mais où le rôle du mec sérieux était tenu par Jude Law, et c'est d'ailleurs une très bonne idée et un régal de voir Downey jouer le mec "droit" dans ce film-ci, contrairement à ses précédents rôles comme Holmes ou dans Kiss Kiss Bang Bang aux côtés de Kilmer), puis Tony Stark dans Iron Man, plus arrogant encore, et pour finir avec Peter dans Date Limite, le plus gros connard de tous.
Chacun porte une fêlure, se pare comme il peut de sa condescendance, et chacun a évidemment à la fois raison et tort...cette dichotomie me plaît assez, me parle beaucoup (et c'est pas hasard si c'est au coeur du projet sur lequel on travaille en ce moment).

C'est ce courant-là qui traverse le film et, allié à une écriture assez habile, parvient à donner le liant nécessaire à cette succession de vignettes. Les personnages existent, l'intrigue est claire, le rythme est maîtrisé.
Tout l'inverse de ce que font Adam McKay et Will Ferrell dans leurs films quoi. A ce titre, Galifianakis, lui aussi dans un rôle identique à son précédent dans The Hangover, mais en exacerbé (ils auraient dû faire de ce film un spin off de l'autre, comme Sarah Marshall/Get Hm to the Greek), montre comment on joue un gaffeur excentrique. Will, please learn.
Le film pourrait tomber dans le piège de l'enchaînement de saynètes, dont The Hangover souffrait également un peu, mais parvient à s'en extirper je trouve, grâce à l'écriture, grâce aux acteurs. Pas besoin de roue libre et d'impros qu'on laisse durer mille ans pour être drôle.
Le film pousse parfois trop loin, et les gags too much sont les plus faibles (toute la scène sous drogues, évidemment, qui s'emboîte dans la suivante avec les douaniers et ce qui s'ensuit, c'est le seul passage où j'ai vraiment décroché) mais le reste du temps, il adopte une démarche assurée.

Je ne sais pas s'il tiendra aussi bien le coup si revisions il y a mais je me suis bien ballonné pendant cette séance.

4,5/6

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On est définitivement à l'opposé....

Oui, moi j'ai de l'humour.

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Et du mépris sur les avis contraires au tien.

Là-dessus on est pareil.

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Un film fort sympathique qui m'a fait passer un agréable moment. The Hangover ayant été pour moi LA comédie de 2009 j'en attendais beaucoup de celui-ci et au final je le trouve un poil supérieur à son ainé. En effet, le film ne se tourne pas uniquement vers la comédie, il introduit parfois quelque scènes plus touchantes qui rajoutent de la profondeur. En résumé, on se marre et la seconde d'après on a limite envie de pleurer.
L'histoire est certes plutôt simple mais heureusement le tandem DOWNEY Jr./ GALIFIANAKIS fonctionnent à merveille en opposant un connard violent et impulsif à un boulet à la fois collant et attachant. Les gags sont drôles et efficaces même si la plupart sont attendus ou déjà spoiler par la BA qui mine de rien en regroupe un paquet. Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le clin d'oeil "furtif" sur Hot Shot à la fin du film.

En conclusion, j'espère que ce film aura du succès car honnêtement, il le mérite

4.75/6

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Toi tu sais donner envie !

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CroqAnimement votre

C'est malheureusement la stricte vérité! Si je n'avais pas vu la BA, la scène du café m'aurait fait pisser de rire alors que pendant le film, j'ai ri à moitié.

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Attention : pas de remarques trop ironiques ! Avec un tel pseudo et son avatar, notre nouveau a déjà 99 % de chance d'être quelqu'un de très bien. Ne le faite pas fuir !

La remarque d'Art Core était cependant bienveillante...

Je tiens à te remercier Azuma pour ta bienveillance mais je n'ai absolument pas mal pris la remarque d'Art Core car il est vrai que mon propos est assez contradictoire avec mon ressenti par rapport au film. Disons juste qu'il témoigne d'une certaine frustration de ma part d'avoir regarder la BA.

Sinon je suis content de voir que mon engouement pour une certaine trilogie qui fête cette année ses 25 ans me classe dans la catégorie des gens biens!

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Bon, je vais être le grincheux sur ce film là qui ne m'a arraché que trois rires et m'a inspiré pas mal de soupirs.

Trop de situations déjà vues mille fois, trop de Veber-style, mais le Veber usé à la moelle, celui qui passe plus ou qui ne parvient pas à s'en extirper pour délivrer un truc fun. Perso, je m'emmerde 80% du temps, Zach Galifianakis finit pas devenir trop insupportable...Bref, séance torture que Downey Jr. ne parvient pas à rattraper, du fait que son personnage est trop mal écrit (impossible de comprendre son comportement).

Et puis il y a des acteurs qui sont trop récurrents. Je pense à l'autre insupportable qui fait le mec de western union...Lui, ça va c'est bon, c'est bouclé, j'en peux plus.

Bref, Todd Philipps n'est pas mauvais, ça peut et va plaire, mais pour moi, ça manque de fraicheur, et je n'ai pas assez de sympathie pour le cast pour que la pilule passe.

2,5/6

C'est naze.

Le film a était écrit par des simplets.
Les personnages n'ont aucune logique dans leur comportement, n'ont aucune psychologie.

But whatever, je suis pas venu voir un thriller non plus...

Mais voilà, c'est pas très drôle et surtout aucunement inventif....
Un plan aérien de la voiture in wild America avec du Wolmother en fond sonore.
Zack le gros se mange une portière.
Un plan aérien avec du Band of Horses.
Zack le gros saute à l'arrière de la voiture.
Un plan aérien avec Fleet Foxes.
Zack le gros se branle dans la voiture.
Lourd...

C'est ultra poussif et j'ai attendu la fin avec un soupir de soulagement.
2/6 pour la musique, notamment Pink Floyd que j'écoute trop peu et pour la scène du café qui m'a fait rire.

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On a frôlé la fissure anale...

Wouélé !

ça va ! J'ai effacé une autre phrase !
Mais j'avoue, c'est une phrase magique

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On a frôlé la fissure anale...

Woué, c'est pas tip top quand même. Ca fait rire, mais c'est écrit de manière très paresseuse et Galafinakis refait le même personnage que The Hangover en moins bien car en gardant le coté simplet sans l'aspect creepy. Downey Jr est vraiment bien pour un personnage pas tout le temps extra. C'est bien mis en image et en musique, ça se laisse voir, mais c'est totalement dispensable.

3/6