Forum de FilmDeCulte

L'histoire d'une rencontre inattendue : celle de Paloma Josse, petite fille de 11 ans, redoutablement intelligente et suicidaire, de Renée Michel, concierge parisienne discrète et solitaire, et de l'énigmatique Monsieur Kakuro Ozu.



Bon et bien une bonne bouillie de bons sentiments avec ses personnages caricaturaux. A vouloir trop en faire, le film tombe dans le piège de la malhonnêteté: ça prétend tout le long détruire des archétypes pour finalement en reconstruire de plus grossiers par dessus; ça défend des banalités comme quoi il faille traiter les gens à égalité, et dans le même temps juge ses personnages impitoyablement, avec un mépris primaire et ostentatoire pour la petite bourgeoisie française. Schèma simpliste où les gentils font la morale aux méchants, et puis la gamine a vraiment une tête à claques.

Voilà, j'en retiens pas grand chose.. entre 0 et 1/6.

Oh comme c'est moche...

Les rares trucs qui etaient interessants dans le livre sont zappes, les personnages sont deux fois plus caricaturaux que dans le bouquin (ce qui n'est pas peu dire) .

Muriel Barbery a trouve le film tellement daubesque qu'elle a refuse que le film ait le meme nom que le bouquin. On la comprend tellement.

Spéculations.

J’y allais sans rien attendre (pas lu le livre) et peu confiant au vu de la BA qui fait franchement peur. Eh bien, à ma grande surprise, j’ai plutôt bien aimé. Alors oui, les personnages sont très ancrés et caricaturaux, mais je trouve que le film arrive à trouver le ton juste et arrive à éviter le gnangnan malgré la philosophie pour enfants (« cassons les préjugés et allons au-délà des apparences »). Il y a un côté Gavalda (personnages seuls que tout sépare, se rencontrent, se serrent les coudes) en plus « conte familial » mais il suffit de rentrer dedans, comme dans tout film familial (car c'en est un). Le récit est d’une grande fluidité et oscille gentiment entre humour et émotion. Toujours avec délicatesse. Les idées visuelles (l’animation, les images vidéo) sauve la mise en scène de sa banalité, et le film doit beaucoup à son casting : la petite s’en sort très bien, et Balasko est simplement parfaite. *Je n’ai pas du tout reconnu Anne Brochet, par contre* Gabriel Yared est en mode Thomas Newman, pas dingue.
Donc voilà, c’est loin d’être la folie hein, mais en l’état je trouve ça plutôt réussi, un joli brin de film que je suis content d’avoir vu.

4/6 et je vois déjà tous ceux qui ne l’ont pas vu ricaner, les tomates à la main…

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"