Forum de FilmDeCulte

Si tu paies pour un Sono tu mérites de perdre ton argent.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

il passe à l'Etrange, avec aussi Bad Film.

Oui, mais je ne serai pas sur Paris

ceci dit, pas bien grave

Redemption
Court-métrage génial de Miguel Gomes qui juxtapose dans les années 70 un gamin portugais qui écrit à ses parents restés en Angola et une allemande ennovrée par un air de Wagner, et de nos jours un parisien qui confesse à son bébé qu'il ne sera jamais un bon père et un vieux milanais qui se remémore une histoire d'amour. Quatre époques, quatre histoires, quatre langues et le même constat d'une Europe en pleine implosion en 23 minutes d'images d'archives passées à la photogravure. Un chef d'oeuvre virtuose et fascinant d'un artiste au sommet.
6/6

We are the best!
Des fillettes de treize ans créent un groupe punk pour se venger des cours d'EPS. Le retour guilleret de l'éternel hippie Lukas Moodyson (Fucking amal)
3/6

Algunas chicas
Buzzé après son passage à la cinefondation, un premier long argentin souvent confus et au bout du compte incompréhensible qui chronique les dépressions nerveuses de femmes, pas très bien dans leurs têtes et à qui on refourgue des fusils de chasse, avec les artifices du cinéma d'horreur. Parfois oppressant, le plus souvent lourdingue.
1/6

Night Moves
Jesse Eisenberg très bon au côté de Dakota Fanning en militants écolo qui organisent le dynamitage d'un pont avant d'être rongé par la culpabilité dans le nouveau low-thriller taciturne et exaspérant de Kelly Reichardt.
2/6

tu n'aimes pas Kelly Reichardt d'habitude ? Les échos sont moyens

Même en aimant Kelly Reichardt, tu verras qu'il y a 20-30 minutes en trop. Des jolis plans nocturnes en scope, film d'atmosphère on va dire, mais l'histoire est cousue de fil blanc.

Child of God
Après Faulkner, James Franco continue de se planquer derrière les grands auteurs américains en montant à la truelle Cormac Mc Carthy. Si on peut louer le jusqu'au boutisme de la démarche (ermite déséquilibré qui baise et scalpe des mortes dans de longues scènes où rien n'est épargné au spectateur), le côté film d'étudiant troussé par dessus l'épaule et l'interprétation ostentatoire d'un Scott Haze, chiasse au cul et morve au nez, délimitent vite l'ambition de Franco.
2/6

Philomenia
Judi Dench à la recherche de son fils cinquante ans après son adoption forcée dans un couvent de nonnes, aidée par Steven Coogan en journaliste déclassé et cynique. Un Stephen Frears drôle et porté par ses deux interprètes, un peu le prototype consensuel du film bien foutu avec une histoire solide mais pas pour autant mémorable.
4/6

Sauf chez... Frodon et Les inrocks... ce qui confirme donc que c'est pas terrible (ennui redoutable de mon côté quand je l'ai vu)

Suis d'ailleurs très curieux de voir ce que les mêmes vont écrire sur le Agnès B... (en me préparant forcément à hurler de rire, si dithyrambes...)

Beaucoup aimé ce film dans la lignée de l'autre rive, Malickien par séquence, très émouvant sur la fin.

4-5/6

Parkland
C'était le nom de l'hôpital où Kennedy a succombé à ses blessures qui ne devait pas trôner bien haut au palmarès du Point, c'est maintenant le nom d'une deauvillerie insipide où sitôt passé le premier plan de Zac Efron en docteur chirurgien, on s'attend à voir débarquer les One Direction en JFK et Oswald.
2/6

Miss Violenca
Ce cinéma d'huissier glauquissime et dégénéré, livré avec son assortiment complet proxénétisme inceste et pédophilie, donne surtout l'impression que les derniers cinéastes grecs encore en activité se sont donnés la main dans un ultime élan de masochisme mutilatoire pour prolonger l'agonie du pays jusqu'aux salles de cinéma.
2/6

Globalement tout le monde dit que Bobby est un chef d'oeuvre à côté.


Lol.

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Ironie subtile la bande annonce de "Miss Violence"...

http://www.youtube.com/watch?v=rZ63JuWkSh4

The sacrament
Ti West s'éloigne peu à peu du cinéma de genre avec ce film d'horreur urbaine en fake found footage où un trio de journaliste vient faire un reportage sur une communauté recluse derrière laquelle se planque surtout une secte de fanatiques religieux. Aussi divertissant et bien foutu, avec cet art inné du casting (mention au gourou à la Jon Voight), que carré et peu surprenant.
4/6

Le vent se lève
Espérons que cette merveille testamentaire efface le souvenir d'une mauvaise palme loachienne par un resplendissant lion d'or. Un Miyazaki différent, mélodrame sombre et réaliste sur un jeune ingénieur amoureux d'une femme atteinte de tuberculose, qui se retrouve à construire des avions de chasse pour le Japon à l'aube de la seconde guerre mondiale.
5/6

Et ben voilà ça n'a pas loupé : encore plus à côté de la plaque que d'habitude le fro-fro... Crise de rire de la journée.
http://blog.slate.fr/projection-publiqu ... nise-70-5/