Forum de FilmDeCulte

Le planning des projos public pour ceux que ça intéresse:
http://www.labiennale.org/en/cinema/2017/program-cinema-2017?date=2017-08-29

Raté

http://theplaylist.net/xavier-dolan-donovan-tiff-20170818/

Ah ben ça sent aussi le coup dur pour le festival qui avait confirmé la Première européenne (ce qui en aurait fait un coup assez inattendu pour eux)...

Beaucoup aimé le Del Toro ce matin, la plus belle romance antispéciste depuis Alien 3... Le Payne par contre est loin de tenir ses promesses, pour moi son plus mauvais film.

Fuck

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Damn mais super content pour le Del Toro.

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CroqAnimement votre

Si ça peut vous rassurer, le Payne a de supers échos ailleurs.

Ça m'a intrigué mais je me méfie, j'aime quasiment rien de lui.

À l'inverse, la BA du Del Toro m'avait pas soufflé alors toutes ces dithyrambes m'enchantent.

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Faut suivre qui sur Twitter pour avoir des avis sur les films de Venise, j'ai rien vu passer dans ma TL.

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CroqAnimement votre

Tu aurais pas vu Le fidèle et Tueurs toi? Ca vaut quoi?

le retour des avis vénitiens de DPSR !

Vu aucun des deux mais les échos sur Le Fidèle sont pas bons du tout (avec un taux élevé de baise en cache-misère).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La BA est nase, faut dire.

Comme les deux précédents Roskam

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Tellement d amour pour le cinéma intimiste d'Andrew Haigh, quelque part entre Gus Van Sant et Andrea Arnold. Et tellement de bons sentiments dans Human Flow d'Ai Wei Wei qui marche dans les pas d'Al Gore avec son docu somme sur les réfugiés qui vire surtout au reportage humaniste faute d un point de vue d auteur.

Le script était très beau, je ne doute pas que le film le soit aussi..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Zama est un ofni qui débute comme un film de conquistador fauché à la Raoul Ruiz pour basculer vers des décrochages plastiques saisissants surtout dans sa deuxième heure. Plus chelou qu'intéressant et handicapé par une narration un brin incompréhensible, Lucrecia Martel se démarque nettement de ses deux précédents films baignés de torpeur en cultivant une étrangeté permanente et en accumulant des changements de rythme et d ambiance abrupts. Fatalement plus fascinant dès que ça ne parle pas.

Depuis la baisse de régime d'Amos Gitai, Foxtrot confirme que Samuel Maoz devient le réalisateur israélien à suivre du moment avec cette nouvelle fable antimilitariste qui débute comme un drame du deuil archiplombant pour embrayer sur quelque chose d autrement plus surprenant avec notamment des morceaux de comedie musicale et d animation.

Suburbicon est le meilleur film de Clooney depuis Good night and Good luck et ne pouvait pas tomber plus à pic après Charlottesville avec cette comédie noire où chaque plan semble directement infusé du scenario des frères Coen. Dans une bourgade pleasantvillesque dérangée par l arrivée d une famille noire, Damon et sa belle soeur montent une arnaque à l assurance vie en éliminant sa femme (Julianne Moore dans les deux rôles), sauf que leur fils découvre le pot aux roses. Les comédiens prennent un pied monstrueux (Oscar Isaac excellent aussi en agents d assurances), le film est rythmé et bien foutu mais ça reste assez petit et sans grande ampleur.

La mélodie avec Kad Merad en prof de violon façon Monsieur Hire chargé de préparer un concert de fin d année avec des élèves de ZEP. Un petit côté Entre les murs dans ce feel good movie façon les maçons du coeur comme les financeurs de chaîne de télé en raffolent.