Forum de FilmDeCulte

(Ouch putain, ce que l'affiche est moche)


Jean-Pierre et Françoise sont mariés et passent l'hiver au Portugal. Paris leur manque, et ils décident d'inviter pour un week-end une bande d'amis des deux sexes. Tout ce monde arrive, boit du whisky, excursionne en chœur et flirte à qui mieux mieux.

Film étonnant, qui semble commencer comme un film de vacances puis un vaudeville, si ce n'est que le désœuvrement a opéré depuis le début, et que c'est lui qui orchestre, ces vacances portugaises constituent en fait un film doux et profond, une réflexion poussée et illustrée très habilement.

Selon une narration d'apparence très simple, construction relativement complexe bien suivie par un cadrage très soigné, Kast arrive a mettre en place un film sérieux, solide, et très creusé.
Un film qui offre un style très singulier, de ceux qui à l'époque de la nouvelle vague ne prennent pas le tournant (alors que Kast était aux cahiers de la grande époque) tout en continuant tout à offrir une réflexion cinématographique cadrant bien avec la multiplicité et la juxtaposition des perspectives qu'il offre.
Le tout semble visuellement assez simple, mais permet de donner sa pleine mesure à la construction elle même fondée sur les sentiments multiples et complexes de chacun.

Alors bien entendu, ça parle beaucoup, mais tout reste néanmoins dans le ressenti, et dans la perspective, et les faiblesses du langages sont compensées par l'illustration et l'incorporation des rapports. On pourrait aussi regretter que cette réflexion poussée et complexe aboutisse à une certain conventionalisme, mais c'est le plus souvent le désœuvrement qui, continue de l'emporter, et la détermination de solutions (dans un troisième mouvement de la dialectique aussi critiqué dans un propos politique en creux) n'était pas à l'ordre du jour.
Mais bon, 4 ans plus tard, le film aurait peut-être eu aussi les couilles qui lui manquent.

5/6 (Enfin un film sur le thème de l'amour qui me parle, TBA)

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Oui c'est très curieux... Ca m'oblige à le regarder pour résoudre ce mystère. Je m'attends à voir des amoureux dire "De toute façon l'amour c'est bourgeois mais on peut rien y faire, c'est plus fort que nous, on est soumis à cette chose horrible qui nous consume, vif symbole de notre asservissement social"

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Ah non, ça ce serait n'importe quoi!!!! Ca voudrait dire qu'il y aurait en nous un désir bourgeois irrépressible... Un film comme ça, ce serait une manipulation de l'idéologie capitaliste.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Oui mais une manipulation révélée ! Bon je verrai bien la raison gauchiste de ton appréciation de ce film d'amour.

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A tel point que tu l'as oublié dans ton top français. Je l'attendais pourtant.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

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Ca a l'air sympa. Je vais essayer de trouver ça, merci.





Ah? ON a fait ça? Personnellement, j'ai pas du tout trouvé...
Mais bon, c'est peut-être parce qu'il était aux cahiers en même temps que les autres... Puis de par son parcours de Marxiste révisé, d'ancien dirigeant de l'UEC... Et la singularité du style à la même époque que les autres.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

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Si on entend ce genre de phrases, je veux le voir!