Forum de FilmDeCulte

Ah, Karloff et ses prédictions à l'emporte-pièce...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

En parlant de prédictions :
"Ron Paul's 2002 Predictions All Come True"
http://youtu.be/ifJG_oFFDK0

Personne ne parle de lui:

http://www.slate.fr/lien/48565/primaire ... ys-zombies

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

faut matter la vidéo, c'est Dumbledore...c'est génial.

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Bon et sinon Mitt Romney remporte facilement le New Hampshire, Ron Paul arrivant 2e et Jon Huntsman décevant en 3e position.

Ca a l'air plus ou moins plié pour Romney. S'il gagne la Caroline du Sud dans 10 jours, c'est bon.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je lisais un article intéressant sur Romney qui le présentait comme un conservateur modéré et dans l'hypothèse ou il était élu président ils le voyaient plutôt au centre. Peut-il inquiéter Obama ?

Oui totalement. Mec qui a été un gouverneur d'un état de gauche (Massachussetts), mec qui a l'image d'une expérience dans le domaine du privé à l'heure d'une crise économique... C'est un "bon candidat".

Après pourra-t-il faire le plein de voix à droite avec son image de "faux conservateur" aux yeux des mecs plus axés Tea Party, etc... c'est la question.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le problème c'est qu'au vu de la structuration actuelle du parti républicain, même un candidat modéré se voit contraint de durcir sa ligne politique. Une fois au pouvoir pourra-t-il vraiment se couper de cette base et pratiquer une politique républicaine classique? J'ai peur que la force et le poids du fondamentalisme ou de l'extrémisme républicain freine voire empêche la modération d'un éventuel président républicain.

Qu'est-ce que ça veut dire, "classique" ? Toutes les positions évoluent, et celles du parti républicain évoluent avec son électorat, avec le peuple ... Ce n'est pas le parti qui guide le peuple, mais plutôt l'inverse ... Je pense que beaucoup d'américains souhaiteraient revenir aux fondamentaux, souvent fantasmés en période de crise. C'est pour ça que Ron Paul a un certain succès d'ailleurs, il propose de revenir au plus près de la constitution et de ce qui fait les États-Unis. C'est un candidat populiste dans le bon sens du terme. Enfin bref, de toute façon cette montée des radicalismes n'est pas vraiment spécifique aux USA ...

A choisir entre Romney et Obama, les tea Party voteront Romney.

Le problème après ce sont plutôt les swing states, ceux qui font basculer la victoire dans une élection, ces Etats indécis où les Républicains autant que les Démocrates ont des chances de l'emporter : la Floride, le Colorado, l'Illinois, le Nouveau Mexique, l'Ohio. Et pour remporter ces Etats là, Romney ne pourra pas avoir une ligne trop dure. Le tea party, c'est pendant les primaires qu'il faut s'en débarasser ou , s'ils ont bien marché, les neutraliser politiquement en leur offrant le poste de vice-président.

Est-ce besoin de le définir? Une position politique ou des principes politiques qui définissent un parti sur plusieurs dizaines d'années. Mais surtout en l'occurrence par classique j'entendais la représentation d'une pluralité de courants au sein d'un parti. Le plus inquiétant n'est pas tant la suprématie d'un courant sur un autre, chose tout à fait normal dans un parti à la veille d'une présidentielle, mais qu'un seul courant soit représenté. En ce moment au parti républicain, auparavant traversé par de multiples courants, seul le conservatisme et même le fondamentalisme l'emporte.




Tes propos sont quand même très généraux et très vagues, plutôt de l'ordre de l'opinion. C'est le peuple qui guide le parti? Vraiment? C'est une règle universelle valable en tout temps? L'histoire du 20ème siècle nous apprend pourtant une chose, les peuples ont été constamment manipulés par les partis. Ce sont les partis qui ont façonné et sculpté les mentalités des peuples particulièrement au temps des crises. Ils n'ont pas tant cherché à coller aux désirs du peuple que de trouver des boucs émissaires et des solutions simples aux problématiques qu'ils rencontraient. Le rapport entre le parti et le peuple est de l'ordre de la dialectique.

Quant à la constitution américaine on lui fait dire tout et n'importe quoi. Parler de libertanisme pour la constitution américaine n'a pas bcp de sens tout comme évoquer un gouvernement minimal en se référant à la constitution américaine n'est guère pertinent. La crise que traverse les USA est inscrite dans son histoire personnelle mais surtout dans l'histoire de tout fédéralisme où les tensions entre le centre et les périphéries, le pouvoir fédéral et les État fédérés sont constantes et où l'équilibre du pouvoir est perpétuellement retravaillé, tiraillé entre des forces centrifuges et centripètes.

Les partisans du Tea Party, par leur volonté d'en finir avec l'État fédéral dans la forme que nous lui connaissons, ne sont que les avatars du débat initial aux USA entre les promoteurs du fédéralisme et les supporteurs du confédéralisme, débat interprétatif de la constitution qui a donné la très belle et très longue oeuvre le Fédéraliste qui tentait de convaincre les américains de choisir le fédéralisme plutôt que le confédéralisme. La guerre de sécession trouve d'ailleurs son origine dans cette opposition entre ces deux conceptions de l'union politique d'États souverains.

Ou s'abstiendront. Ou voteront pour un éventuel 3e candidat.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Disons que dans le contexte de la montée du Tea Party, les scores de Romney sont plutôt une bonne nouvelle. Cela veut dire que le jusqu'au boutisme de la frange dure du parti republicain n'est pas partagé par les électeurs. Et que ces derniers verront deux candidats modérés s'opposer, plutôt qu'Obama et un extrêmiste azimuthé

Hum, le vote utile joue beaucoup apparemment. J'ai lu que beaucoup d'électeurs étaient indécis au moment de voter, normal qu'ils votent Romney du coup.