Forum de FilmDeCulte

"Paris, 1835... Comme pour conjurer les soubresauts de l'époque, la noblesse se pique au jeu des Liaisons dangereuses, (un demi-siècle après la publication du roman épistolaire de Choderlos de Laclos), feignant de se croire encore au siècle des Lumières. La Marquise de Flers décide de marier sa petite fille, fleuron de l'aristocratie française, avec Ryno de Marigny, une sorte de Valmont romantique. Mais ce que tout le monde ignore c'est que ce Don Juan, impénitent, est depuis 10 ans l'amant et la proie d'une courtisane scandaleuse, démon de la séduction, fille naturelle d'une duchesse et d'un toréro."

C'est raté. Curieux de voir Breillat s'essayer à un autre décor, mais perso je reviens vite de sa mise en forme plus terne tu crèves dans tes gazouillis de sang, et ses dialogues inaudibles dits par des acteurs qui ne savent pas articuler. Merci les sous-titres cannois hein, tu peux au moins suivre le film en anglais... Le non-rythme s'arrange sur la dernière partie, et l'acteur est assez honorable (et très baisable mais bon), mais ça manque un peu de ferveur comme passion rongeante au siècle de Laclos...

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Trouvé ça catastrophiquement fascinant. ça fourmille de scènes interdites mais a une certaine force

2/6

une chose est sûre: si Le Scaphandre et le papillon a volé son prix de la mise en scène, c'est pas à Breillat de porter plainte. Mais alors vraiment pas.

Quelle souffrance! J'ai trouvé ça intenable (d'ailleurs, c'est simple, j'ai pas tenu) alors que j'attendais vraiment d'être séduit, étonné, pris à rebrousse-poil.

Mais que dalle: amateuriste. Voilà, c'est ça que je me disais en regardant ce demi-film : dialogues amateuristes (que c'est surécrit! on se moque de l'académisme de Jean-Louis Guillermou, mais c'est du même tonneau!), direction d'acteur amateuriste (à part Lonsdale, qui n'a pas à se forcer pour coller dans le paysage, tous les autres sonnent tellement faux! dans leur manière de se tenir, de réciter, de se déplacer... c'est terrible, on croirait les pièces de théâtre sponsorisées TF1 avec les animateurs de la chaîne...), mise en scène amateuriste (quelle douleur, par ex, que cet interminable dialogue entre Sarraute (Sarraute, d'ailleurs! quelle horreur!) et Moreau, en plan rapproché champ-contre-champ vaguement panotant... toute cette enfilade de gros-plans, d'ailleurs! ces acteurs-visages!... et quand enfin Breillat s'essaie à cadrer, je pense à cette espèce d'essai de composition, qui arrive tardivement, lors du flash-back de la première rencontre, avec Argento à l'arrière-plan sur sa voiture, eh bien c'est incroyablement raté, le plan survient d'abord n'importe comment ("quelle incroyable coïncidence!", nous dit-on... oui-da) et en plus les différents plans sont d'une telle platitude, c'est tellement ridicule, tellement toc, le son lui aussi est tellement sans nuance, qu'on n'y croit pas une seconde... et c'est d'ailleurs couronné par un figurant qui traverse le cadre en se marrant, comme pour une répétition... la cata...)...

Tout ça pour dire que j'espère que Persepolis est aussi bon que la rumeur le prétend, parce que j'ai un peu honte à mesure que je découvre la sélection française cannoise, de l'image qu'on a donné de notre cinéma...

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Zad, je t'estime beaucoup, t'es enthousiaste, c'est vachement bien. Mais tes avis sont insupportables!

mais sincères!

Le nouveau breillat: à ma toeur.

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Traiter d'amateur Catherine Breillat, c'est grave je trouve en fait.

bah non, le pire étant que j'ai plutôt de l'estime pour Breillat.
j'aime pas tout ce qu'elle fait, mais je trouve son cinéma ambitieux, d'habitude.
sauf que là, je suis désolé, mais objectivement, je comprends pas ce qui s'est passé. Tu ne me mets pas son nom au générique, je ne devine pas qu'elle est derrière ce film...

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j'ajouterai aussi que le film souffre énormément de passer après l'excellent Ne touchez pas à la hache de Rivette, qui a mis la barre tellement haut...

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je comprends pas Noony, je viens de lire le fil du film en section Les festivals, les avis postés ne sont pas pires (il me semble) que le mien... alors quoi?
même toi tu dis que ça n'aurait pas dû être en compèt.

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Les gens (dont moi) disent qu'ils n'ont pas aimé. Mais ils ne portent pas de jugement de valeur aussi violent sur le travail intrinsèque du cinéaste (ce que tu fais régulièrement...). Enfin j'ai pas l'impression! Je vais voir

J'ai pas trouvé ça si interdit que prévu. Le gros point noir étant les borborygmes incessants d'Asia Argento, mais surprise Breillat se débrouille plutôt bien dans le romanesque, mieux que dans l'explicite à prothèse en tout cas, bien aidée par un acteur bombesque à la voix particulièrement suave et une Claude Sarraute qui sur son sofa se croit dans la chatte sur un toit brûlant.
3/6

hey, pas envie d'ouvrir un topic, mais son téléfilm Arte Barbe-bleue m'intriguait. Donc vu : c'est un peu moins moche, mais c'est au moins aussi chiant et mal joué!
que breillat soit à ce point considérée dans le milieu "auteur français" continue de me dépasser...

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