Forum de FilmDeCulte

Certes, mais je ne vois pas trop en quoi ça justifie la position du MEDEF-CNPF... Cela souligne sans doute le manque de dialogue social en France lié à la faible représentation syndicale. Et les syndicats français ne sont pas tous identiques... Certains ne sont pas très revendicatifs...

Une alternative ne serait-elle pas un recalibrage des salaires ?
Les patrons payent le même total, saud qu'on retire genre 500€ aux charges pour les filer au salarié.

Une telle hypothèse est bien entendu irréalisable, mais la solution serait bien une baisse de charge qui serait automatiquement réinjectée en salaire.

_________________
On a frôlé la fissure anale...

Et après tu n'as plus de mutuelles, plus de caisses de retraite, plus d'allocations chômage...

_________________
Delirium Tremens

On devrait obliger les gens à se syndiquer, non pas que je sois pro-syndicat, mais ça mettrais la valeur travail au centre du débat... et on en finirai un bon coup avec les raleurs des deux bords

"C'est la lutteeeeeu finaleeeeuuu !!!"

_________________
"Vous allez finir par vous aimer les uns les autres bordel de merde !?!"

D'ailleurs c'est déjà en place depuis pas mal d'années avec la loi Fillion puis des heures sup maintenant... qui ont permis un reversement (aux employeurs) jusqu'à 300 € pour les petits salaires... Après ça reste un peu bancal, car si un employeur augmente de 300 € le salaire il ne touche plus l'aide car l'aide ne fonctionne que sur les salaires bas (enfin c'est progressif, plus le salaire est élevé moins l'aide est conséquente)... Donc si un employeur augmentes de 300 € un salaire SMICard, cela lui fait une dépense de 600 € supplémentaires (bon pas autant car il continuera de toucher une aide mais moins élevée, mais par contre les charges augmenteront elles aussi). Du coup ces lois incitent à embaucher des SMICard plutôt qu'à augmenter les salaires...

_________________
Delirium Tremens

Sans rire, je ne vois pas trop l'intérêt ; les "charges" sont ensuite redistribuées (protection sociale : maladie, vieillesse, famille). Si tu les enlèves, tu supprimes la protection sociale puisque son financement disparait. Donc, cela implique que chaque salarié devra prendre des assurances privées pour sa santé et sa retraite. Et les plus bas salaires ne pourront sans doute pas trouver dans le privé des prestations identiques à celles existantes actuellement avec notre système de type mutualiste...

Sans compter qu'on parle de "charges patronales" mais ça me fait doucement rire... Les charges patronales sont en partie compenser par les bas salaires français...

Je m'étais souvent interrogé sur l'étymologie de l'argot "en loucedé".
Je soupçonnais bien que c'était une déformation de "en douce" mais quelle(s) règle(s) gouevrnai(en)t cette altération?

J'avais jamais pensé à chercher sur le net, tout simplement et donc la réponse :
Altération en largonji de en douce.

Et donc qu'est-ce que le largonji :
Argot consistant à remplacer la première consonne par l et à la prononcer à la fin du mot.
La consonne éliminée réapparaît à la fin du mot, généralement sous la forme qu'elle prend quand on épelle les mots. Largonji est lui-même le résultat de la transformation de jargon. Des suffixations diverses peuvent apparaître à la fin du mot. Le loucherbem, forme spécifique de largonji utilisée par les bouchers parisiens, recourt fréquemment à une suffixation en -em. (Michel Arrivé, Françoise Gadet, Michel Galmiche, La grammaire d'aujourd'hui guide alphabétique de linguistique française, Flammarion, 1986, p.374).
http://fr.wiktionary.org/wiki/largonji

Exemples :
lerche = cher (mais utilisé dans le sens de "beaucoup")

Mais les règles sont même pas respectées ("boucher" devient "louchébem" au lieu de "louchébé") :
loufoque = fou (alors que ça devrait donner en principe "louèf" ou à la limite "louf")
larfeuille = portefeuille (alors que ça devrait être "lortefeuillepé")

C'est le waï.

PS : tiens jvais chercher l'origine de "waï"...

_________________

Il ne faut pas aller trop loin non plus... C'est peut être valable pour les grandes entreprises mais va rigoler des charges patronales devant un patron de PME... C'est quand même pas si simple.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Depuis que je me fait cambrioler j'attache un max de truc avec des cables Kensington.

Ah zut je pensais que tu parlais des cables électrique de l'alarme. C'est vrai que ça se coupe facilement mais si ça peut retarder le voleur.

Mais tu t'es fait cambrioler de nuit alors que t'étais chez toi ? Merde...

Je me suis bien fait cambrioler de jour alors que j'étais dans la maison (c'était chez ma copine)...

_________________
Delirium Tremens

Le problème des bas salaires est à mon sens pénalisé par les salaires plus élevés et le marché de l'emplois. Un employeurs qui veut vraiment un employé (pour son expérience, ses compétences ou sa formation) il va y mettre le prix quoiqu'il lui en coûte. Et ça peut monter très haut, si il juge qu'il doit combler des besoins pour rester compétitifs.

Et oui, ce sont les employés en bas de l'échelle salariale qui en pâtissent les premiers, ceux qui sont de plus le plus facilement interchangeables. Augmenter le SMIC, pourra sûrement soulager certaines personnes à court terme mais ne changera pas grand chose à cet état de fait, et donc ne réglera pas le problème des inégalités et de l'appauvrissement, puisque les salariés plus haut dans l'echelle salariale vont vouloir être réévalués à la hausse (à juste titre ou non peu importe c'est un comportement humain et généralisé).

On râle auprès des grands patrons et des cadres qui s'octroient des grosses primes et des gros salaires, mais quand quand on regarde la marché de l'emplois on voit que c'est pareil à tous les niveaux : Un chauffeur de bus qui est payé, 30$ de l'heure quand le salaire minmum est à 8 et la moyenne entre 15 et 20, ou un technicien IT qui est se voit offrir 60 000$ à 80 000$ par an quand d'autre - dans la même boite et parfois à niveau d'études équivalent - vont galérer des années pour atteindre les 40 000$ et encore... Tout ceci est très communs, je parle là de salaires qui passent du simple ou double, dans la même entreprise pour des gens qui ont le même niveau d'étude, le même âge, le même nombre d'années d'expérience, mais qu'on n'ont pas choisi le même domaine. Ça parait normal et au fond c'est normal puisque c'est la lois de l'offre et de la demande... Mais néanmoins je vois personne en parler nulle part, c'est plus facile de s'en prendre à des épouvantails (les salauds de patrons et actionnaire cupides) que de parler des choses qui fâchent. Et une chose qui fâche à mon sens, c'est que les gens sont des mercenaires sur la marché du travail et ne sont pas prêts à couper leurs salaires pour favoriser les tranches les plus basses.

ça "me" rappelle la fois où un gars bizarre est rentré par la fenêtre chez Mufti (au 6e !) alors que Julilo était là ...

_________________
Janet

Oui... Le genre de trucs qui m'effraie au plus haut point.