Forum de FilmDeCulte

Maintenant je saisis précisément pourquoi vous défendez la pub. Vous êtes une génération "Culture Pub" et j'ai pas fondamentalement de problème avec ça.
Mais je suis pas d'accord avec cette idée. Faudra faire avec, comme dit l'autre.

Tiens, un marqueur, va écrire "victime de la consommation sarko démission" sur une affiche pour Galerie Lafayette dans le métro.

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Je sais pas pourquoi tu joues à ça, toi qui dénonces plus haut des réflexions dignes de môme. Bref, cela étant : pour toi, être mature et ne plus faire joujou avec des slogans débiles, c'est accepter la publicité comme étant hors cadre commercial, jugeant un spot pour son idée en déniant y trouver son essence commerciale ? Pour moi, ça c'est précisément laisser libre champ au slogan débilisant.

J'ai lu la conversation en diagonale, mais il ne me semble pas que quiconque ait dit cela. Par contre, l'essence commerciale, ce n'est pas sale (ni très neuf).

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Non, c'est être capable de dissocier la forme du fond et/ou l'idée du produit évidemment...surtout quand tu as de plus en plus de pubs qui ne vendent plus un produit mais un esprit...et, oui, si ça te dépasse qu'on puisse admirer une forme filmique narrative pour ses idées de mise en scène d'un point de vue cinéphile sans se soucier qu'à la fin il est écrit "Nike", et bien je considère que tu as une vision limitée un peu immature qui semble être bloquée à "la pub c'est le Mal".

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Effectivement en diagonale, puisque jamais je n'ai écrit le mot "sale".

Là j'en reviens au point de départ puisque je ne suis absolument pas au courant de cette pratique.

Euh désolé mais ouais, la pub c'est de la merde en barre. Le mal absolu, je pense qu'on sera tous d'accord pour le reporter sur d'autres figures plus proches du satanisme, de l'extrémisme ou de la bombe nucléaire, donc tes discours manichéens tu peux te les garder.
Sinon il semble que je sois un Don Quichotte sur ce sujet, puisque je ne fais que me répéter sur ce constat : dissocier la forme et l'idée dans ce si beau souci cinéphile que tu me décris, c'est bien ce qui me dérange. Et ça apporte ces fameuses confusions, à mon sens, sur l'aspect pub de la BA de Malick.

Je vais prendre le premier exemple qui me vient en tête, pas forcément le meilleur, mais un récent :
http://www.youtube.com/watch?v=ACgpIXYBBpE

Quand je vois cette pub, je peux apprécier l'idée, admirer la mise en image, sans avoir l'impression qu'on m'agresse avec un slogan, qu'on essaie de me vendre une bagnole ou quoi...
Disons que si t'enlèves la marque, c'est juste un (très) court métrage qui pourrait s'intituler "Evolution de la voiture à travers le temps" et que je trouve joliment fait, dynamique, etc.

Je peux faire ce constat sans en avoir rien à foutre que ce soit payé par Peugeot.

Si c'est ça qui te dérange, alors tu as une vision très réduite de l'art de l'image en mouvement.


Tu me sors "Euh désolé mais ouais, la pub c'est de la merde en barre" et tu te défends de tenir un discours manichéen?

Mais rentre chez ta mère tu fais pitié...


Ah bah ça oui, pour un esprit manichéen comme le tien, que je puisse admirer la forme d'une oeuvre sans en apprécier le fond, ça doit être scandaleux...tant pis, continue à vivre avec tes œillères.


Sauf que j'avais indiqué dès mon premier message que je ne doutais pas que sur la longueur ça n'aurait rien d'une pub.

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Disons plutôt "évolution de la firme Peugeot à travers le temps". Parce que le moulin à café du début c'est parce que Peugeot a démarré comme ça. Et a continué à fabriquer ce genre d'objet assez tard. J'ai eu un moulin à poivre de marque Peugeot assez longtemps. C'était assez rigolo de moudre son poivre avec un Peugeot.

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

Heureusement que j'ai écrit "si t'enlèves la marque".
Tes histoires de poivrières on s'en cague.

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Tu donne du grain à moudre à oncletom là.

"De la merde en barre", c'est pareil, on a bien compris l'idée.

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De toute façon, même sans mettre la marque de côté, on peut considérer que cette mise en image est bien pensée, bien foutue, même si c'est pensé, ici, par et/ou pour Peugeot.

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Mais non. Ce qui me dérange c'est qu'on a une tendance à mélanger, par le regard que l'on porte mais aussi par la pure mise en forme, l'art publicitaire et l'art cinématographique. Et ce n'est pas parce que des types ont passé 3 mois dans une cave à penser des explosions en 3D hors contexte publicitaire qu'une prod et une marque n'ont pas, de leur côté, pensé à ce que la pub devrait être au final. Quitte à laisser libre court aux idées (on prend Lynch ou autres pas par hasard) et s'en approprier la teneur (visuelle, mais aussi purement marketing, avec la forte com' virale que l'on peut établir autour d'un Scorsese) pour mieux cibler le spectateur.
D'où ma réserve voire mon agacement quand on se réfère encore et toujours à une imagerie publicitaire face à une bande-annonce. Qu'on y songe parce que c'est ancré dans une partie de notre cerveau, soit - la prochaine BA où un mec plonge dans du bitume nous fera penser à Sprite avant de penser, éventuellement, à de la poésie - mais qu'on table là-dessus pour penser l'image et son incidence artistique au travers du prisme de la promotion me parait une tromperie assez fâcheuse. D'autant plus quand ça vient du spectateur même, parce que quand c'est la prod c'est pernicieux, mais ça reste de la logique de com'.

lol
Non mais c'est pas manichéen. C'est également un constat. Je n'ai jamais aimé et n'aimerai jamais la pub car elle est fondamentalement briseuse de liberté. Elle pense pour nous et se fait le porte-parole de générations. Alors que je ne demande pas à un slogan ou un groupe marketing de faire des choix à ma place. Bien sûr, on peut s'en foutre (ce que je fais) ou carrément trouver ça intéressant. Ca ne m'empêche en aucun cas de constater cela et d'en faire part.

Non pas scandaleux, juste trop réducteur et simpliste. Disons pour faire vite que je fais partie des personnes qui sont indulgentes face à un film "formaliste" qui se fout du scénario et de ses personnages, ainsi que de sa politique qui pourra être à fond de droite et ne pas me gêner par exemple. Je trouve par contre vraiment scandaleux que l'on s'émancipe complètement de l'aspect commercial d'une pub pour ne plus regarder que l'esbrouffe, le parti pris du clinquant (la pub que tu mets en exemple plus haut) ou du visuel et se contenter ainsi de penser que l'art peut s'approprier le spectateur à lui seul, alors qu'il y a et aura toujours un souci de cibler de manière commerciale, c'est comme cela que les pubs fonctionnent avant tout.
Et je précise à nouveau, avant qu'éventuellement tu sortes l'argument, que j'extrapole cela aux films à fort caractère publicitaire.


Forcément, une pub se vit sur du très court terme, contrairement à un film.

Bon, et personne a un lien vers un trailer de bonne qualité ????

Ce serait plus intéressant !

Oui, là n'est pas vraiment mon problème en fait.