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Mais où donc est-il
Moi, même techniquement ça me fatigue (la séquence du train pour moi ça fait très "Alors maintenant les petits, on va vous montrer un grand huit comme si vous y étiez, comme dans le générique de Notre Belle Famille!!"). Et puis je saurais plus pointer précisément des défauts de rythme, mais je m'étais, vraiment, vraiment ennuyée...

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Si tu veux le savoir, faudra me filer ta recette de cake au kiwi d'abord !!


Ben moi, pas vraiment d'ennui, j'ai trouvé ça très beau, un peu trop épate parfois, mais super maitrisé, et surtout je sens un gros panard pris par Bob dans sa mise en scène.
Mais peut-être qu'on profite de rien de tout ça si on ne peut s'empêcher de se focaliser sur les bons sentiments et la gnagnaterie du truc.

*un grelot, pour la peine ?*

[euh vraiment ?]


Ah ben rien senti de tout ça (à part l'épate) donc forcément.


Honnêtement je t'avais vu à la sortie de l'AP, Nico P avait pas aimé... je pensais aimer, je me suis absolument pas focalisée sur quoi que ce soit... c'est juste monté peu à peu, avec le virage mortel de la chanson.


Pfff ça va j'ai un avatar Playmobil, les grelots je les entends. [Bouh]

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Bon, ça n'a pas un intérêt direct pour le top en question, mais plus sur Zemeckis, et surtout la trilogie Retour vers le futur :

D'ailleurs, le film s'adresse clairement aux enfants, c'est un vrai film de Noël qui n'a pas peur du ridicule. Dès les premiers flocons de neige, j'ai compris qu'il fallait accepter de se laisser embarquer dans ce gigantesque rêve. Les visages ne sont pas très réussis en effet, mais il faut prendre le film comme un conte illustratif, où Zemeckis assume totalement son envie de nous épater avec ses plans de fou (rhaaaa, l'envol du billet en plan-séquence!) J'y aussi senti une touchante générosité, une vraie envie de revenir aux sources de "l'esprit de Noël", pour prendre le contre-pied du cynisme général que cette expression provoque chez trop de gens à cause du "boom marketing" lors de cette période.

Moi je crois que même gamin ça n'aurait pas marché sur moi de toute façon (je cherche les trucs lesplus sucrés que je pouvais aimer). Moi j'adorais Le Noël de Mickey avec ses cauchemars, ses petits enfants malades qui vont mourir *gniark gniark*, et la séquence du billet c'est le type même de passage que je trouve glacé et sur roulette, en démonstration. Alors que pourtant j'adore pratiquement tout Zemeckis.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Perso, j'ai des souvenirs bien niaiseux et bien dégoulinants des jours de Noël que je passais en famille... L'ornement du salon, l'habillage du sapin, avec ses boules et ses guirlandes, l'attente de minuit, l'arrachage frénétique du papier-cadeau, et enfin le tout premier toucher du doigt sur mes jouets tant convoités, ça me faisait kiffer grave à l'époque. Et puis surtout, ça compte parmi les rares bons souvenirs que j'ai passés en famille. Et depuis toutes ces années, j'avais carrément fini par oublier cet état d'esprit-là... Le gros Bobby m'y a replongé le temps d'un film...

OK avec BH. Même si un peu Ok aussi avec Bliss.

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Pas faux.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est ridicule. Le Pole Express par Ron Howard aurait été un film différent, et sans doute mauvais.

Tellement évident ça... Ron Howard est le prototype de réal haï alors que bon... The Grinch - Polar Express même combat, hélas.

The Grinch - Nightmare before christmas méme combat aussi, si on va dans ton sens...Enfin bref, ce petit jeu ne mène à rien.
Howard n'a jamais atteint un 100eme du talent dont fait preuve Zemeckis dans Polar Express. Cite moi chez Howard, et précisément dans le Grinch, un truc comparable à l'envol du Ticket, l'arrivée du train chez le gamin ou les scènes sur le toit avec le Vagabond...C'est absurde.

Je ne déteste pas Ron Howard. C'est juste un faiseur qui a fait des films corrects mais sans éclat (et des daubes aussi, comme The Grinch justement).

Je comprends pas comment on peut accepter un film dont la moitié des scènes sont uniquement des démonstrations techniques (allez tiens, un grand huit... oh, un grand huit... et encore un grand huit). L'envol du ticket par exemple, c'est zolie, mais ça exprime rien. C'est le néant. Un gouffre de la mort. Et la guimauverie de l'ensemble, absolument gerbante à mon sens, rejoint celle du Grinch.

Je n'ai rien contre cet esprit, là, même, je le bénis de toute mon âme. Mais y a dans le film de Zemechis ( finalement ma plus grosse réserve) un sentiment de propriété de Noël, propriété de tradition, de couleur et de notion de Noël, toute américanisé à outrance. Noël tel qu'on le célèbre est américainisé, c'est un fait, mais le film espose cet esprit non comme un esprit qui s'est propagé, mais comme un élément qui n'existe que par eux. On parle du Grinch, mais Ron Howard n'exploitait pas si affreusement cette apparence d'un Noël avec Crooner comme seule musique, ou autres détails taillés sur mesures.

C'est peut-être un détail, mais la quête du conte, c'est aussi son universalité, et je bloque sur ce détail, avant tout commercial (d'habitude je m'en fous, mais là, c'est amené avec les chariots).

Ajoutons à celà une morale de Noël qui suppose un beau rapprochement riche-pauvre qui pourrait être le propre de Noël, mais on apprend que le père Noël n'a pas livré de cadeaux au gamin pauvre depuis des années (me souviens plus des détails)...Après la chanson believe, et le grelot...c'est toujours difficile à passer, et je trouve que Zemechis est trop simple dans son approche d'un sujet qu'il aurait du éviter. Et en même temps, c'est un rapprochement noble, donc bon, c'est dommage. C'est bien d'aborder la dureté de la vie et d'expliquer au gosse qui n'a rien que papa Noël il est toujours là, mais c'est poussif, et ça m'agace.

Bon et puis aussi l'esthétique. Je n'ai rien contre le côté grand huit, mais je le trouve finalement "meublant", de sorte que constamment dans le film, on a une séquence remplissage, qui ne nourrit jamais les personnages, et qui ne me fait rien.

Alors voilà, après, c'est pas un "affreux" film, mais le fait que ce soit Zemechis n'efface rien de tous ces trucs qui m'énervent. Mes reproches font peut-être un peu Zadesque (politisé tout ça), mais c'est la façon dont je vois le film.