Forum de FilmDeCulte

Peu ou prou pareil pour moi, mais j'ai (un peu) surmonté ça maintenant.

Y'a eu une époque où je les voyais partout les araignées. Le pire c'était le matin en finissant mon bol de céréâles. Je buvais le lait qui restait et j'imaginais que l'araignée (non pas une, mais l'unique, celle des mes cauchemars) était tapie au fond du bol, prête à me bondir au visage. Tandis que je buvais, je voyais le niveau du lait descendre et je m'attendais à voir le haut de ses pattes apparaître en premier jusqu'à ce quelle ait émergé en entier et que je reste tétanisé là, regardant dans les yeux à 2 cm de ma gueule.

Assis sur la cuvette des WC, je me sentais très vulnérable aussi, parce qu'on ne sait jamais ce qui remonter par en bas.

L'émission Mystères a traumatisé pas mal de monde aussi, je sais.

Oui, mais ça fonctionne quand même comme un tout, toutes ces saynètes parviennent à se rejoindre en une seule et unique vision du monde (assez déprimée d'ailleurs). Le fait qu'elles soient inégales c'est ce qui donne aussi un certaine équilibre au film, car...



... Et en tant que publicitaire, c'est quelqu'un qui n'est habitué qu'aux temps fort du récit. Et une susccession de temps fort, ça peut être assez lassant. Disons qu'avec son dispositif visuel, il a trouvé le moyen d'adapter son savoir faire de publicitaire au cinéma. Aprés y'a un aspect un peu stéril quand même, du fait (selon moi) que le mec maîtrise un peu trop son film, il sait parfaitement où il va et jugule le délire au lieu de le laisser s'épanouir (comme dans la superbe séquence d'ouverture de Nous les vivants). Ce sont peut-être ses tares de publicitaire, le fait qu'il ne sache faire que des images à finalités bien précises et définits... (tient, ça sera dans ma critique ça !)

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N'écoutez pas Film Freak

Je viens de voir "salo"

Vous pouvez m'expliquer là...

MAAAAANNNNGGGEEEEEEE !!!! MANGE LA MEEEEERRDE !!

Shining à 13 ans

plus récemment:
Salo
Cris et chuchotements

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

grand film conceptuel.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Conceptuel ???

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N'écoutez pas Film Freak

Sade et le concept tetsuo... voyons c'est bien connu. lol

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Pour moi, Salo est un avant tout constat pessimiste sur la nature humaine et un grand film moral. L'homme, affranchi de règles, est un animal livré à ses pulsions. Pulsions destructrices. Les quatre seigneurs jouissent littéralement de leur impunité. Jusqu'au bout. Ils ornent leurs orgies d'un paravent de culture (le piano, les références littéraires...) mais n'en sont que plus grotesques (voir les vieux par exemple). En 120 jours, ils vont aller jusqu'au bout de la débauche en répétant les pires fantasmes exécutés au cours de sa carrière par une vieille putain. Fantasmes qui concernaient toujours des hommes haut placés, des hommes au pouvoir. Des hommes qui parce qu'ils étaient au dessus des lois, pouvaient donner libre cours à leur nature.
Le contexte historique n'est selon moi qu'un point de départ. Assez vite, on oublie que l'on est à Salo, le film se referme sur lui-même et tend vers une certaine abstraction. A travers ce film, c'est tous les abus de pouvoir qui sont dénconcés. Abus dûs à une absence de règles et à une nature humaine profondément égoïste parce que pulsionnelle. Comme le dit un des signeurs "l'anarchie pure, c'est le pouvoir". Il me semble que selon Pasolini, tout homme à la place des seigneurs se comprterait comme eux. Parce que tout homme a des pulsions malsaines qui si elles ne sont pas canalisées par une morale ne demandent qu'à se libérer. En témoignent les participations de plus en plus actives des jeunes miliciens aux tortures.
Voilà, Salo pour moi c'est ça: pas un film sur le fascisme mais un grand film théorique sur le comportement humain en l'absence de règle si ce n'est loi du plus fort. ça aurait pu être un film avec des souris mais c'est une plongée dans ce que le mal a de plus humain.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Ca n'en fait pas un film conceptuel pour autant. Terme à ne pas confondre avec théorique il me semble.

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Jaws à 10 ans (en loucedé des parents), dans un autre genre. Phobie de l'eau pendant une bonne année ensuite.
Plus récemment et hors de ceux déjà cités, j'ai beaucoup aimé mais pas super bien vécu un film comme Keane.

Toi aussi tu voulais qu'il abuse de la petite ?

Voyage au bout de l'enfer.

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Tennis de Table Bordeaux

Quoi, t'as pas vu la version uncut ?

Vu la souffrance en salles, j'allais pas me farcir une quelconque vision de rattrappage.