Forum de FilmDeCulte

Evidement que je trouve pas. J'ai pris des films où le rôle des femmes n'était pas très reluisant, disons "misogynes" dans le texte, mais où les cinéastes arrivaient à voir au-delà (enfin, sauf Spielberg). Ce qui est magnifique dans Monika, c'est que c'est à la fois un film sur la dureté et la désillusion passionnelle à cause de l'égoïsme farouche de la femme et de la naïveté bourgeoise de l'homme, mais aussi un hymne à la liberté de cette femme. Quelque part, c'est peut-être le film le plus féministe qui soit...

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N'écoutez pas Film Freak

C'est ni plus ni moins misogyne que n'importe quel James Bond là quand même...on parle d'un hommage aux serials passéistes.

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Pas un top, pardon, mais vu récemment Quand l'Embryon part braconner.
Je serai tenté de le citer finalement celui ci, bien que Wakamatsu semble être bien loin sur ce registre par rapport à la filmo de Von Trier par ex.
Malgré ce qui a pu se dire autour, je le trouve tout, sauf misogyne ce film.
A voir.


A
B

Oui je crois.




Oui Wakamatsu fait souvent de sa figure féminine le corps oppressé et violé qui doit résister, combattre de plein de manières. C'est dans ces personnages là que se situe presque tout le discours du cinéaste sur le japon. C'est un cinéaste sans concession, mais tout sauf misogyne je crois, en effet.

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je reviens sur Godard: je le trouve assez misogyne effectivement, dans ce film mais aussi dans d'autres ( Masculin/Feminin, et même Pierrot le Fou, les rôles féminins sont pas brillants, hein!) A part: "2 ou 3 choses que je sais d'elle," film sur la prostitution je crois; la femme comme "matériel", mais là c'est dû au sujet, du moins on peut le penser.Ces deux films là me paraissent à part aussi , parce que là c'est la figure de la mère, qui est en cause, et d'une mère particulière, ça n'implique pas toutes les femmes.
On peut pas dire que Truffaut soit misogyne, Bunuel pas vraiment non plus ..

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Preso en la carcel del amor oscura

Parmi les films cités je n'en vois pas beaucoup de véritablement mysogyne. Pour moi la mysogynie est un sentiment confus de dévalorisation des femmes, or dans la plupart de ces films la femme est montrée agissant dans un système qui la fait agir comme elle le fait. Dans Pierrot le Fou par exemple, autant que je m'en souvienne (car je commence déjà à oublier l'intrigue du film...), la meuf de Belmondo a l'air d'être écrasée par l'autoritarisme de Belmondo (quant aux livres, par exemple, toute la séquence de leur vie en Robinsons ) et lui dit plusieurs fois. Quand, à la fin,

les cinq films que j'ai cités sont de purs chefs d'oeuvre de misogynie (après si tu préfères appeler ça "lucidité", pourquoi pas).

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

le chef d'oeuvre de Pagnol avec Tino Rossi en Schubert ?
pourquoi? ce n'est pas ce qui m'avait frappé...

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

lol. Non mais par exemple si on prend La nuit du chasseur, effectivement il ya des femmes faibles (la mère, la petite fille, encore qu'elle à son âge c'est plutôt normal), des femmes castratrices (la vieille qui dit que les femmes ne pensent qu'à leurs conserves et ne sont pas romantiques), mais à côté il y a la sauveuse de la fin, qui est quand même LE personnage fort du film avec le garçon. Et si l'on regarde du côté des hommes, on a cette même galerie hétérogène de personnages, du faible vieux mari au prophète faussement viril et ridicule, dont le niveau est relevé par le petit garçon...

Un peu trop loin dans ta provoc pour qu'on y croit vraiment là, je t'ai connu plus subtil.

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Le personnage de Lilian Gish sauve tout le monde mais je le vois comme un ange assez asexué alors que c'est bien leur bêtise féminine qui fait faire des catastrophes à Willa, à Mrs Spoon et à Ruby (et à la gamine aussi, qui trahit son père contrairement au gamin). bêtise féminine qui prend autant de formes qu'il y a de personnages.

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"Qu'est ce que je peux faiiire?...chais pas quoi faiiire...!" qu'est ce qu'elle m'énerve celle là (A Karina) quand elle dit ça en traînant les patins et les mots par dessus le marché !
Ben ça s'appelle la passivité, alors que l'homme est montré (tj ds la plupart de ces films) comme plus libre par rapport au système. Il a une indépendance d'action qui le valorise de fait. La meuf, là dedans, c'est le faire-valoir.
Et dans l'autre Godard: "c'est quoi, "dégeulasse"? et la formule "c'est quoi.." ou "qu'est ce que c'est...", qui revient plusieurs fois ds le film, pareil, c'est le rôle de la pauv'nouille qui comprend rien au monde et à qui un mâle superbe va apprendre la vie, la vraie quoi, la pensée, la politique, et le reste évidemment..

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Preso en la carcel del amor oscura

Tu racontes n'importe quoi sur Godard.

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Le pire, c'est que j'aime bien Godart! mais sa vision de la femme n'est pas trés dynamique, au moins dans ces films là ; enfin, je trouve!

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Preso en la carcel del amor oscura

La femme pêche donc par naïveté et crédulité par rapport au mal, mais elle ne constitue pas le mal par elle-même, ce dernier est beaucoup plus représenté par les hommes (le prophète, les policiers qui incarnent le système répressif).