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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 30 Déc 2008, 13:16 
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Dark Mireille a écrit:
Mon cinéaste préféré d'adolescence avec Ridley Scott et Zemeckis:


Ton cinéaste préféré alors que tu n'as vu qu'un seul film ?
(deux éventuellement, mais comme tu ne notes pas Se7en...)

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MessagePosté: 30 Déc 2008, 13:16 
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Fight club: 5/6: contrairement aux précédents commentaires, je vois pas du tout en quoi griller le truc change quoi que ce soit au film. C'est pas comme si c'était une révélation finale, non, c'estce qui eengendre la derniere partie, c'est tout. Bref, à part ça, un film qui m'a semblé assez audacieux, avec quelques clichés, mais dans l'ensemble un truc assez fin.

Seven : 4,5/6 (Un discours un peu foireux, un film qui tient bien debout, bien construit).

Panic Room: 4/6 le film le plus solide, avec une belle ambiance, même si je trouve qu'il va pas chier loin.

The Game: 3/6 Ca se suit.

Zodiac: 2,5/6 : J'avais été troublé par l'orientation du film, qui au lieu de se concentrer sur la déchéance des personnages passe tout son temps à nous montrer la faible importance de son enjeu, et a fini par m'en convaincre. Pourtant, ça aurait pu faire une très belle représentation du mort-vivant (e me souviens une discussion là dessus avec TBA, d'ailleurs) mais du coup, je trouve la chose esquivée.

Alien 3: Sais plus, je confonds avec le 2.


Un peu étonné de mon top, je croyais plsu l'apprécier que ça.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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MessagePosté: 30 Déc 2008, 13:25 
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Karl le mort-vivant a écrit:
Un discours un peu foireux


Nulle vanne dans ma remarque (je prends des précautions).

Peux-tu m'expliquer (si tu as le temps et l'envie) ton propos ? Pour ma part, je ne vois aucun discours dans le film. Pour moi, c'est un film d'enternainment parfait mais je ne vois ni discours, ni message... Mais j'ai peut-être raté un truc...


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MessagePosté: 30 Déc 2008, 13:29 
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Karl le mort-vivant a écrit:
Fight club: 5/6: contrairement aux précédents commentaires, je vois pas du tout en quoi griller le truc change quoi que ce soit au film.


En ce qui me concerne, supposer dés le départ que Norton est fou et qu'il a probablement créé Tyler Durden, ça m'a un peu gêné. Surtout par exemple dans les scènes de bagarre entre eux deux, je me demandais bien comment il allait ensuite les justifier.
A ce titre, les plans où on voit Norton se battre tout seul, et plus encore ce plan où il se trimballe par les cheveux, on fini de me faire décrocher du film.

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MessagePosté: 30 Déc 2008, 13:30 
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Localisation: bah un cimetière, tiens...
azuma33 a écrit:
Nulle vanne dans ma remarque (je prends des précautions).

Peux-tu m'expliquer (si tu as le temps et l'envie) ton propos ? Pour ma part, je ne vois aucun discours dans le film. Pour moi, c'est un film d'enternainment parfait mais je ne vois ni discours, ni message... Mais j'ai peut-être raté un truc...


Des conversations de Pitt et Freeman à la citation d'Hemingway, il y a quand même beaucoup de discours, et une intention de dire quelque chose. Après, ça n'a pas une importance énorme, d'où mon 4,5/6, mais je le note quand même.

PS: pas besoin de prendre des précautions :wink: . (Ce forum devient un forum de chochottes)

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MessagePosté: 30 Déc 2008, 13:58 
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Karl le mort-vivant a écrit:
et une intention de dire quelque chose.


Mais quoi ? Tu parlais de discours "foireux"... Je ne comprends toujours pas.

Karl le mort-vivant a écrit:
PS: pas besoin de prendre des précautions :wink: . (Ce forum devient un forum de chochottes)


Tu as raison mais après, tu passes deux heures à t'expliquer pour un truc incompris ou mal compris (et le plus souvent pour des détails)...


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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 30 Déc 2008, 14:27 
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Localisation: Prout !
Alien 3 (1992)
J'adore l'idée, l'ambiance, les couleurs. Absolutely cultuous.
5/6

Se7en (1995)
J'adore de bout en bout, l'ambiance, le twist final. Malgré une grosse incohérence scénaristique qui vient tout me gacher.
5/6

The Game (1997)
J'adore le pitch, c'est bien rendu et la paranoïa s'installe insidieusement juste comme il le faut.
4.5/6

Fight Club (1999)
La perfection faite film. Rien à jeter.
6/6

Panic Room (2002)
J'aime moins, je trouve l'idée sympa mais le rendu chiant.
3/6

Zodiac (2007)
J'espérais sans doute trop.
3.5/6

The Curious Case of Benjamin Button (2008)
J'en tremble.

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On a frôlé la fissure anale...

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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 30 Déc 2008, 16:03 
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SPOILERS SUR LES FILMS

Alien 3 (1992)
Déjà c'est beau à tomber. Le film est imparfait, la version longue aussi même si on voit davantage ce qui a pu intéresser Fincher, notamment dans le rapport à la créature comme dragon médiéval ou monstre biblique. Après tout, c'est quelque part un peu le premier film de serial killer du cinéaste, avant Seven et Zodiac, et même si le tout se fait dans un film qui est son oeuvre la plus inscrite dans un "genre" particulier (la SF horrifique), on peut déjà y déceler quelques parallèles entre l'Alien et John Doe (vu que le tueur ici vient "punir" les résidents d'une prison/monastère).
Et puis toujours cette idée à la fin de la mort/suicide comme seule solution finale... 5/6

Se7en (1995)
Déjà c'est beau à tomber. Ou comment transcender une dynamique (le buddy movie) et un genre (le serial killer) de série B pour conférer un propos au polar. Comme il le refera avec ses deux protagonistes de Fight Club, Fincher expose au spectateur trois points de vue différent (Mills, Somerset, Doe) sans réellement en condamner ou en prôner aucun, qu'il s'agisse de l'optimisme de l'un, du cynisme de l'autre ou de la radicalité du troisième. Et montre comment l'un peut devenir l'autre. Ainsi Mills devient "wrath" et devient le bourreau à son tour en tuant Doe (qui était jusque là le bourreau), tout comme Ripley "devenait" le monstre en étant sa mère ou comme le Narrateur "devient" Tyler Durden.
Et puis toujours cette idée à la fin de la mort/suicide comme seule solution finale... 6/6

The Game (1997)
Déjà c'est beau à tomber. Fincher prend des vacances mais ne se repose pas sur ses lauriers avec ce thriller qui parle finalement de cinéma vu qu'il parle de mise en scène. On décompose les rouages et les artifices d'un film en faisant passer son personnage/acteur tel un pantin à travers les étapes obliges du cahier des charges du genre avant le twist final (figure qui revient dans le film suivant par ailleurs). Fincher revisiste également Dickens avec son protagoniste à la Scrooge qui subit une transformation, il était "devenu" son père, il "redevient" lui.
Et puis toujours cette idée à la fin de la mort/suicide comme seule solution finale... 5/6

Fight Club (1999)
Déjà c'est beau à tomber. Et puis je m'en lasse pas. Je m'en lasse jamais de ce film. A l'instar des autres films de Fincher (ou de quiconque), je n'ai que faire de vaines critiques envers son style prétendûment "tape-à-l'oeil" si la forme vient servir le fond au mieux et là-dessus, je n'ai jamais eu à me plaindre avec Fincher. Et certainement pas avec celui-ci qui est sans doute son plus riche, tant visuellement que thématiquement. Quand je vois le bouquin édité dans la Collection SF, je comprends pas. Moi je suis d'accord avec le metteur en scène quand il parle de "comédie". C'est exactement ça. Fight Club, je trouve ça avant tout super ludique. Certes il y a le propos anti-consommation et tout ce qui va avec et on pourra trouver ça poseur et lourdingue et que ça se prend au sérieux là où perso, je trouve que Fincher prend son sujet au sérieux tout en se permettant de le tourner en dérision, notamment dans le début du 2e acte (où tu découvres les frasques du perso de Durden) et sur la fin quand on part dans les délires anarcho/fascistes, on garde quand même un point de vue surréel (le twist a eu lieu, on nage en pleine fantaisie quand le perso se parle en gros à lui-même). Enfin bref, au-delà de tout ça, je trouve le film drôle, remuant, intelligent en tant qu'oeuvre cinématographique, en tant que distraction mais également dans son discours, et dans sa mise en scène comme dans son scénario, je trouve ça follement original. Son meilleur pour moi.
Et puis toujours cette idée à la fin de la mort/suicide comme seule solution finale... 6/6

Panic Room (2002)
Déjà c'est beau à tomber. Ensuite, quand on parlait de style tape-àl'oeil et que je répondais que ça servait le fond bah là c'est exactement ça. Exercice de style sous forme de thriller déjà bien troussé au premier abord, le film rappelle What Lies Beneath de Zemeckis qui exploitait déjà la technologie numérique pour permettre à la caméra toutes les libertés, notamment celle de se faufiler partout et ici Fincher en profite pour illustrer l'omnipotence du dispositif cinéma sur le récit et les personnages : eux sont coincés, ne peuvent pas entrer ou sortir de la pièce, la caméra elle, peut aller partout, dans l'anse d'une cafetière, dans une serrure, etc. Encore une fois, on reste dans le domaine du jeu tout en aposant une réflexion sur le cinéma. On pourra trouver ça léger, moi je trouve ça diablement fun. Et efficace. 5/6

Zodiac (2007)
Déjà c'est beau à tomber. Vu seulement deux fois au ciné à l'époque, et c'est la 3e vision, en Blu-ray, qui m'a finalement entièrement conquis. Jusqu'à présent, j'avais un peu de mal à totalement m'identifier aux personnages et à être 100% pris dans l'enquête. Le film, sur lequel je partais confiant, m'a beaucoup déconcerté la première fois. Au premier abord, il semble ne ressembler en rien à ses précédentes oeuvres, même s'il partage certains points communs dans la mise en scène. Il y a une manipulation du temps qui rappelle tantôt Seven (rythme lent, film qui prend son temps) tantôt Panic Room (ralentis, dilatation du temps). La nouveauté, je pense, ce sont ces points de vue empiriques (le premier plan avec les feux d'artifice, la plongée totale/vue divine sur le taxi, le plan sur le pont comme l'affiche ricaine mais de jour, la construction accélérée de la célèbre tour de San Francisco), un point de vue "autre" dont je ne saisis pas pleinement la signification si ce n'est pour symboliser soit le tueur (démiurge qui domine l'agitation de tous ses petits acteurs qui cherchent à connaître son identité) ou plus généralement, un pouvoir supérieur (le tueur, mais aussi le temps qui passe, etc.). Y a une mutation formelle qui s'est amorcée avec Panic Room et qui s'est installée avec ce film-ci, je suis curieux de voir où ça va. Quand je pense au suivant, finalement "le temps qui passe" est peut-être LE thème commun aux deux films, cette impuissance face à une force qui nous dépasse...la manière dont l'enquête, sur la longueur, BOUFFE les différents protagonistes de Zodiac tout comme il condamne la romance entre Pitt et Blanchett. Et puis c'est un film dans la directe lignée des Hommes du Président, JFK et Révélations, qui font partie de mes films préférés. 6/6

The Curious Case of Benjamin Button (2008)
Déjà c'est beau à tomber. Et encore le père. Et à nouveau le temps. Et tout ça baignant dans la mort. Quand Fincher fait Forrest Gump, c'est un film qui pèse sur le coeur. En tout cas le mien. Pour sortir une phrase nunuche, c'est un film qui célèbre la vie et j'y trouve même les aspects les plus "Amélie Poulainesque" mieux intégrés dans un tout plus émouvant, moins léger. 6/6

The Social Network (2010)
Déjà c'est beau à tomber. Même si c'est peut-être le film le moins ambitieux de son auteur formellement parlant, il demeure bel et bien là, dans cet espèce de Fight Club post-Zodiac, donc réel, mature, pessimiste, où Tyler Durden a perdu et s'est rangé. "Un All the President's Men pour la génération Farmville" écrit un critique. "Le Citizen Kane des films à la John Hughes" selon Fincher. C'est quelque chose comme ça. 6/6

The Girl with the Dragon Tattoo (2011)
Déjà c'est beau à tomber. Mais comme ses précédents films très inscrits dans le cinéma de genre, c'est moins ambitieux. Peut-être est-ce le côté "film de commande", mais l'auteur paraît moins impliqué. Cela dit, si le film n'est pas la bombe que ça aurait pu être, ça reste un très bon thriller revisitant certains thèmes récurrents de Fincher, qui développe ici plus que jamais son goût pour les survivantes avec le personnage de Lisbeth, sorte de mix entre Ripley et Zuckerberg. C'est elle qui offre au film ses scènes les plus noires, les plus poignantes, et les plus touchantes. Le rythme est maladroit mais l'ambiance est là. 4,5-5/6

Gone Girl (2014)
6/6

Moyenne : 5,5/6

Un de mes cinéastes préférés.

Top :
1. Fight Club
2. Seven
3. Zodiac/The Social Network
5. The Curious Case of Benjamin Button/Gone Girl
7. The Game/Panic Room
9. Alien 3/The Girl with the Dragon Tattoo

_________________
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Dernière édition par Film Freak le 21 Fév 2009, 17:38, édité 1 fois.

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MessagePosté: 30 Déc 2008, 16:04 
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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 31 Déc 2008, 00:41 
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Pandor a écrit:
Se7en (1995)
Malgré une grosse incohérence scénaristique qui vient tout me gacher.



Qui est?


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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 31 Déc 2008, 00:41 
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Mufti a écrit:
Baptiste a écrit:
A la base j'aime donc moyennement Fincher mais Button et Zodiac m'ont convaincu qu'il reste a suivre.


Y'a nettement une rupture avec Zodiac... Ses films précédents sont tous un peu "ados" (mais pas attardés) alors que Zodiac a nettement entamé une période plus adulte, moins gimmick, plus centrée sur les personnages qu'une intrigue/concept forte.


Jamais compris cette tendance de la critique, que je ne partage pas du tout, donc

Sinon,

1. Fight Club, j'adore, une comédie noire hilarante

2. Seven - Pas revu depuis très longtemps, mais j'aimais beaucoup

3. Alien3, longtemps mon préféré de la saga, il faudrait que je les revoie à l'occasion, une sorte de film malade dont j'aime aussi les défauts

4. Panic Room, film que je réévalue sans l'avoir revu, curieux

5. Zodiac, je pense le revoir prochainement et si j'y vois des qualités certaines, je ne comprends pas le retournement de veste de certains à l'égard de Fincher suite à ce film

6. The Game, gros ennui

_________________
There is no such thing in life as normal


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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 31 Déc 2008, 01:32 
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1- Sur le fond je mettrais Fight Club en premier, parce que c'est encore et toujours LE film, même si ma passion pour Fincher a commencé vraiment avec The Game, que j'avais été voir parce que j'avais suradoré Seven et Alien 3. Mais le 1, c'est Fight Club. Après, y a pas de classement, c'est le choix de sophie.

2- Pas de note, parce que c'est toujours la même, je peux pas décemment mettre moins, parce que j'ai trop étudié et décrypté l'oeuvre, parce que le bonhomme a trop de talents. Limite je trouve à redire sur des clips, des pubs, mais Fincher voit les deux éléments comme deux étapes. Le clip et la pub sont des moyens d'expérimentations, des zones libres, qui l'affranchissent financièrement du "besoin" de bosser sur des films qu'il ne veut pas faire. Pour la thune, il a ça. Et le clip, c'est aussi une façon de faire tourner les bécanes, imaginer des trucs qui vont être exploiter dans les films. J'aime ça, cette idée de s'acheter une indépendance. L'autre élément, c'est la liberté d'un cinéaste qui a des bides à son actif, cette liberté qui se ressent dans tous ses films, dans cette violence et cette tristesse, dans cette absence de concession, au sein même de films à gros budgets. Faire ce qu'on veut avec la thune des majors. Ca n'a pas commencé comme ça.

3-Je vais pas faire des critiques, mais des avis sur chaque films. Je limite les thématiques abordés ici aussi parce qu'on peut voir l'oeuvre du cinéaste par pleins de prismes différents.

La liste des films:

Alien 3 (1992)

C'est le plus faible. C'est dit. Fincher déteste son oeuvre parce qu'elle lui a échappé. Pourtant on y retrouve tellement de ces choses qui font son univers. La vision de la société, où les extrèmes cohabitent, où la passivité laisse place à une forme de combat face à l'inévitable. Ripley prend une posture différente dans le film. Elle devient asexuée physiquement, et en même temps plus femme. Son personnage est ici plus intéressant que dans tous les autres aliens, pour moi. Elle porte le mal en elle, et le mal extérieur, figure paternelle, est une ombre dominante qui élimine la concurrence (le Docteur) et exerce autour de lui une emprise, dont on ne se débarrasse que par le sacrifice. Fincher place là une de ses thématiques les plus fortes, la famille, une image violente qui traduit (si on creuse) son propre rapport à l'image paternelle qui le hante sur de nombreux niveaux. Il y a aussi dans Alien 3 le rapport à la religion, le rapport au pouvoir, à l'autorité, la sexualité troublée...
Un raté qui porte tellement de choses puissantes qu'on ne peut que l'aimer. Et en même temps s'attrister de se dire que, comme l'a dit le cinéaste, il n'y aura jamais de director's cut, puisque le tournage n'a jamais été achevé.

(message en work in progress)

Se7en (1995)

Version 2.0 du précédent, Seven est clairement un film qui contient toute la frustration d'un auteur sur son précédent film. Le principe narratif est ici encore une fois la désignation d'un être qui coordonne l'histoire (John Doe) face à un héros qui doit avancer pour voir la suite du jeu. Mais à celà s'ajoute la perversité du duo, les deux flics n'ayant pas les mêmes objectifs. Et Fincher de replacer avec brio ses thématiques. La paternité est encore au coeur de l'histoire, avec trois figures de père maudits (l'un a abandonné, tandis que les deux autres figures sont maudites l'une et l'autres). Le rapport de Fincher à Mills est extrèmement intéressant, lorsqu'il déclare ne rien partager de ses vues sur la société, le désigne même comme un mini facho...Du coup la paternité "partagée" entre Mills et Doe est une façon de renvoyer dos à dos les deux violences. De la même manière que l'implication de Somerset le renvoie à son caractère humain, quand lui voudrait abandonner le monde. Le film est sombre, cruel et en même temps ludique. Le jeu de John Doe a un caractère jouissif, comme celui de la CRS ou celui de Tyler Durden. Fincher démolit dans Seven l'Amérique de la fin des années 80, dont le prélude était un clip pour Don Henley, intitulé "The end of the innocence". A la fin de ce clip, on retrouvait Don Henley dans le même champ que le final de Seven. Henley à ce moment de la chanson est "en enfer", et clame la fin de l'Amérique, à l'époque de la fin de l'ère Reagan.
Je pourrais évoquer dans le détail l'appartement de John Doe, l'un des lieux les plus délirants de l'histoire du cinéma, qui concentre tout le malaise US en quelques plans de tiroirs, quelques carnets...Je pourrais évoquer les conversations terribles sur la vision de la société divisée, simplistes peut-être de prime abord, mais fondamentalement cohérent. La confrontation entre les trois points de vue, dans la voiture, est jouissive à ce niveau.
Et puis le film est beau, la zic de Shore, la photo de Khondji, la beautée des mouvements de caméra, la poursuite de l'hôtel qui est juste à tomber par terre. Seven c'est pas que du vilain tueur et du flic à ses trousses, et c'est pour ça que ce film reste et que les autres font pâle copie.

The Game (1997)

Après Seven, ce film là a semblé trop léger, trop fade. Il a bidé au box office (sauf en France), il a été sifflé par pleins de critiques (sauf Positif et Repérage qui est pas mal revenu dessus). C'est pourtant un objet cinéma jouissif, un film de fantôme qui déconstruit un personnage possédé pour mieux le faire vivre. Dès les premières images, petit film 8mm sur la musique envoutante de Shore (ma BO préféré de Fincher), on repère l'enfant, son sourire maladroit, son père, omniprésent, crispé, malade. On est à fond dans le film de fantôme. Et les images de continuer, l'enfant est seul, puis il porte son frère, comme s'il en était devenu responsable. Puis le visage de Douglas qui porte les marques d'un homme usé (le choix de l'acteur, Gordon Gecko, fils de Kirk la légende...), cette photo, sombre au possible, cet environnement mécanique, et puis le jeu se lance, et son objectif est d'extraire le père avant qu'il ne soit trop tard, avant que Von Orton ne réitère le geste fatal.
Le film n'aura dès lors de cesse de tuer ce qui fait la vie de l'homme, qui était la vie de son père. La mécanique est cruelle et magnifique dans le même temps. La séquence des tests psychologiques, la serveuse, les anciens amis du paternel, la maison détruite sur fond de White Rabbit (dont le réemploi final n'est pas du tout lié au hasard). Jusqu'à

La chute du héros, qui réitère le geste du père. Dans sa chute deux flashs, celui du suicide paternel, celui du poid du jeune frère dans ses bras. Von Orton se débarasse de son fantôme, tue le père. Von Orton se relève comme un enfant, celui qu'il était au moment du suicide paternel, et pleure. Mais la renaissance ne fait qu'un temps, et l'homme finit, perversité finale, par préférer le jeu au réel, comme un enfant. Le plan final, en cela, est assez excellent, Von Orton hésite à monter dans le taxi sur fond de White Rabbit.


Fincher marque le pas niveau fond, signe un film plus efficace que chargé. D'un sens, The Game est un prélude à Fight Club, une mise en bouche. Au premier degré, c'est déjà un immense film, totalement prenant, qui sur certaines scènes est juste énorme (la scène de la cafétéria vers la fin...). En creusant plus, on trouve un film en totale adéquation thématique pour l'auteur. Et maintenant que le père est mort, place aux orphelins de l'histoire.

Fight Club (1999)

Je relis ce que j'ai écris dans mes tranches de surveillance glande au boulot, et je suis moyen fan.

Bon, Fight Club a déjà été très très étudié, et j'ai pas forcément envie d'en écrire 45 pages, juste rappeller un truc. Il y a 10 ans (Oui, dans quelques mois, Fight Club prendra 10 ans), ce film a été conspué, maltraité, détesté par la presse, franchement. Le film a connu une sortie merdique, a bidé en salle. J'ai encore en mémoire Blumenfeld qui harcèle Fincher en interview pour le monde sur l'histoire du savon. J'ai encore la critique d'Olivier Père dans les inrocks, j'ai encore le film passé dans "l'anthologie du nanar" par l'autre con de libé, j'ai encore Anne de Petrini qui démolit le film avec un semi extrait pour aborder son sujet du midi sur la violence gratuite dans les médias. Ca a été assez délirant.

A côté il y avait technikart qui faisait une couv sur le film, les excuses publiques de Starfix qui avaient fait la couv sur la fin des temps et qui s'en voulait. Il y avait ce forum qui délirait sur le film. Il y avait mon second pseudonime, après Pollux, Tyler, en hommage au film. Il y avait moi qui avait lu le livre en Avril, avant, et qui avait raconté à qui voulait l'entendre que ce film serait la tuerie de l'année. Ce qui m'avait permis à Deauville de causer avec le journaliste qui avait causé le premier du film, David M. (dans Première à l'époque), qui m'a invité à la projo du film, moi qu'il ne connaissait pas, et ça c'est un cadeau inoubliable.
Il y a cette projection où le film qui se déroule sous mes yeux est tellement dingue que je l'ai vu des milliards de fois depuis (film le plus vu au ciné, en comptant les revisions au Max Linder, deux fois, avec un public toujours bien à fond).

Fight Club, c'est un film somme pour Fincher, quelque part un film qui est tellement riche que ce serait insultant de résumer tout ce qu'il contient en quelques lignes ici. On a le droit de détester, c'est normal. Comme disait Brad Pitt, si les gens n'avaient pas détesté, c'est qu'on aurait raté quelque chose.

Fight Club est sorti il y a 10 ans et contrairement aux trois vieux cons qui pensait que ce serait un film oublié, on en parle encore, beaucoup même, 10 ans après. La preuve, les lecteurs d'Empire ont élu Tyler Durden (le rôle d'une vie pour Brad Pitt, probablement avec Button) leur personnage de ciné préféré. Quand tu zieute la liste, ça calme. Ca fait 10 ans, et bien qu'on soit censé ne pas en parler, c'est encore LE film.

Panic Room (2002)

Souvenirs, encore, de l'avant première au Pathé de Boulogne, dans une salle à moitié remplie, de ces 45 minutes de Métro à regarder le vide en y repensant. Là, c'est le fan qui pensait, qui n'avait pas encore décrypter l'oeuvre. Le fan qui avait fait chier Billy Hayes pour venir mater la bande annonce chez lui, genre 14 fois à la suite (putain de bande annonce avec la voix et la tension).
Passé l'année d'étude à décrypter Fincher, j'aime encore plus le film. Panic Room est une mécanique tellement implacables que c'en est jouissif. Mais plus encore, Panic Room est un film clé chez Fincher.

Dans tous ses films, Fincher met en scène un esprit, une figure qui contrôle le film, la vision exposée. John Doe dans Seven, L'Alien, La figure du père de Von Orton, Tyler Durden. Une figure souvent imaginaire, jamais totalement là, et qui pourtant contrôle le film, lequel pour aboutir, mène souvent à la mort de son héros, avec cette subtilité qu'il en demeure en permanence une trace, une présence qui est là pour "justifier" l'oeuvre, pour ne pas la trahir (je m'exprime mal là, mais je trouve pas le mot juste).

Dans Panic Room, Fincher tire un trait sur cette phase de son travail, cette façon de mettre en scène. Le génie de tout cela, c'est qu'en conséquence, ce film sera une sorte de film de conclusion, où au travers d'une fiction ludique pure, Fincher s'autodétermine comme figure de contrôle du film et pousse l'oeuvre vers son propre suicide, qui libère son cinéma et indirectement les figures qui le hantent.

Deux étapes parmi tant d'autres: la première consiste en imposer le pouvoir du cinéaste, donc de la caméra sur tout le film, notamment les éléments physiques, qui ne sont plus des obstacles (d'où les effets de caméras qui montrent l'omniscience de la caméra sur l'action, on nous montre TOUT). La seconde vient par la destruction, décision qui échappe à tout contrôle, des caméras par l'héroïne, qui par ce geste, reprend le contrôle de l'oeuvre et crée le doute. Dès qu'elle brise les caméras, le film recèle d'angles morts, Foster peut se cacher, exister par elle-même.

L'ultime étape de ce principe est le plan final. D'abord curieux, on apprend qu'il est le premier plan que Fincher avait en tête dans la conception de l'oeuvre. Une figure unique chez le réalisateur, une mère et sa fille qui ont survécu. Une famille unique, monoparentale, qui s'en est sorti sans sacrifice, sans souffrance. Le monstre est toujours là, mais la forme traduit un apaisement, une nouvelle ère. Fincher avec Panic Room règle son obsession avec la famille, par l'autodestruction.

Panic Room est un film majeur pour cela entres autres raisons. Une oeuvre clé qui attendra 5 ans, un long jeun pour comprendre le virage entrepris par le réalisateur.

Zodiac (2007)

Bon, parce que je ne peux pas laisser zodiac sans avis. Tandis que j'écoute pour la énième fois (venduuuuu) la bo de David Shire, je repense au film.

D'abord Zodiac, c'est le fruit d'une grosse attente. 5 ans! Cinq ans qu'il nous a fait attendre l'enculé. Je remercie au passage Warner France qui distribue le film lors de sa sortie Cannoise pour ne pas me faire mourir en plein mois de Mai. 5 ans et j'ai pas mal vieilli, j'ai connu l'amour, les beaux jours, j'ai écris sur Fincher, j'ai même eu le temps d'affuter mon regard, de voir tout ce qu'il a fait avant et entre temps. J'ai connu les désillusions de l'age adulte, et plus mur de toutes ces choses, David revenait.

Et lui aussi il avait vieilli. Salement, même. Le talent, la classe, la maîtrise du sujet, la maniaquerie était toujours là, mais voué à un autre ton, un autre style.

En 2004, j'écrivais en conclusion de mon mémoire que Fincher avec Panic Room tournait une page, et c'était exactement ça. Ca lui a pris 5 ans.

"They're already making movies about it." La phrase de Dave Toschi résume l'idée du film. Son procédé, mais aussi ce que Fincher a fait. Faire un film de son angoisse personnel, comme Batman exorcisant son angoisse en créant son icône. La terreur de son enfance, c'est le zodiac killer. Il dit bien qu'il se souvient des voitures de flics surarmées qui baladaient les bus de l'école. Fincher filmera à nouveau ces bus, ceux que le tueur scorpio attaquera dans Dirty Harry. They're already making movies about it. Et quelle manière de convoquer les fantômes du passé? En évoquant le passé cinématographique d'une époque. Fincher ne refait pas les 70's il invoque le cinéma des 70's, les Lumet, les Pakula, les Coppola. Ce sont eux derrière la caméra, ce sont leurs angoisses, leurs BO, leurs tons. Magie visuelle, Zodiac est un beau bâtard.

Plus encore, c'est pour Fincher une nouvelle façon de traiter la mort et sa présence dans nos vie. L'icône du mal par son aspect diffus. Le Zodiac n'existe pas. Même dans le film, durant les meurtres, ce n'est jamais la même personne. Plus d'une façon d'y perdre sa vie. La notion de "vie" dans le sens de la longueur fait son entrée chez Fincher, pas loin de Somerset et Von Orton, mais sous un autre angle. Perdre la vie, ou la passer à faire quelque chose qui n'a rien d'attendu, la perdre finalement, avant de l'avoir vécu. Ça germait, là on y est franchement. Et de quelle manière. En en saisissant la sienne. Fincher ne parle dans Zodiac, finalement, que de lui, de son désir maniaque et assoiffé de trouver une forme de réponse, filmique, à refaire les prises, déplacer des arbres , dépenser de l'argent, pour atteindre une réalité, une réponse qu'il s'évertue à ne pas donner, à bousculer vers l'avant. Le Zodiac est là, il est sous nos yeux et pourtant tout nous dit le contraire. Fragile existence. En attendant Benjamin Button, Fincher nous laisse un instant avec ses anti-héros, des êtres détruits, malheureux, frustrés. Des génies qui n'ont jamais rien achevés.

Dans tout ça, je vois aussi le fantôme du Dahlia Noir...Et je suis un peu triste. Parce qu'un Dahlia B/W sur la zic de David Shire bouffant ses trois heures de pelloche (voir plus), putain de putain de merde!!!!

Avec Zodiac, Fincher devient mélancolique, il a passé l'âge de la colère, de la frustration. Nouvel age, nouveau ton, nouveaux engagements. Ça tombe bien, moi aussi, sans renier le passé, j'ai vieilli. C'est plaisant, un cinéaste qui prend son temps.

Ah et puis Mark Ruffalo est dans ce film le plus grand acteur du monde, point barre.

The Curious Case of Benjamin Button (2008)[/quote]


Dernière édition par Le Pingouin le 13 Mar 2009, 22:57, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 03 Jan 2009, 17:32 
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Alien 3 (1992)

a revoir celui là ça commence à faire un bail mais j'en ai un très bon souvenir.

Se7en (1995)

5,5/6 c'est un très beau classique, et à le revoir je ne trouve pas que le film fasse à aucun moment dans la fascination morbide facile, il n'y a qu'à le comparer à tous ceux qui l'ont copiés et avec lequel on le confond. C'est extrêmement maitrisé et mesuré malgré la bile qu'il cherche à retraduire.

The Game (1997)

5/6, je ne peux pas m'empêcher de comparer le Fincher de cette époque avec Friedkin par leur manière de prendre radicalement à revers ce qui faisait le cinéma hollywoodien qui les précédait, à retranscrire une fin de croyance narrative avec pas mal de dureté. Celle des nineties est assez différent après un retour au premier degrés dans les années 80. Cette course de yuppie sans queue ni tête a quelque chose de vraiment romantique in fine, c'est peut-être le film où l'émotion est la plus vive, sans doute parce que tout le reste n'en devient vraiment qu'accessoire. Ce doit être dur de croire à nouveau en le cinéma après avoir fait un tel film.

Fight Club (1999)

5/6... je ne sais pas s'il faut toujours le comparer à "Orange Mécanique" mais j'ai le sentiment qu'il est moins distant avec ce qu'il raconte et qu'il vieillira forcément mieux. Le sentiment que le type a vécu une part des angoisses générationnelles qu'il raconte, malgré l'humour.

Panic Room (2002)

4/6 Là on atteint un côté déjà plus posé dans l'exercice de style, ça manque de fièvre, le scénario fait plus dans le genre standard sans être transcendé comme avant. Un film de transition au vu du suivant je dirais.

Zodiac (2007)

2,5/6... Je n'ai pas compris le besoin de raconter cet enlisement et cette tourmente avec autant d'application. Je trouve le cinéaste lissé ici, et si c'est cela devenir "adulte", je ne vois pas en quoi "Seven" ne l'était pas déjà dans sa maîtrise. Ennui, jamais touché avec toujours l'impression que le film surligne. C'est paradoxalement la première fois que je trouve la forme en trop alors qu'elle serait censé être moins visible.

The Curious Case of Benjamin Button (2008)

Peu tenté.


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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 03 Jan 2009, 21:07 
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Localisation: Prout !
Mufti a écrit:
Pandor a écrit:
Se7en (1995)
Malgré une grosse incohérence scénaristique qui vient tout me gacher.



Qui est?


putain je redoutais la question, j'ai du mal à me souvenir, mais ça me choque à chaque fois.

En gros, quand il croise le tueur dans la cage d'escalier, ce dernier se fait passer pour un journaliste, il prend Pitt en photo et il lui hurle son nom.
plus tard, quand Pitt se rend compte que ce mec était le tueur, il pourrait se douter qu'il met en danger sa vie personnelle et donc sa femme directement.
Enfin, un truc dans ce goût là.

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 Sujet du message: Re: Top David Fincher
MessagePosté: 03 Jan 2009, 21:13 
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Localisation: Why are there people like Frank?
Alien 3 (1992)
c'est le moins bon des aliens avec le 4, mais reste un plaisir à chaque fois que je regarde la scène de poursuite dans les tunnels c'est toujours un plaisir!
4/6

Se7en (1995)
Je ne l'ai pas revu depuis longtemps, je sais juste que j'avais aimé et que j'avais trouvé les acteurs terrible! Grosse envie de le revoir.
4.5/6

The Game (1997)
Pour le coup je ne m'en rappel pas du tout.

Fight Club (1999)
Vu beaucoup de fois pour en parler objectivement. Je trouve le film d'une force rare et à chaque vision je redécouvre le film avec un plaisir malin. Que ce soit la musique ou le montage à 200 à l'heure de la fin, le discours de Tyler ou les scènes de Carter j'adore tout dans le film je crois.
6/6

Panic Room (2002)
Ouai alors là autant je comprend qu'on puisse ne pas aimer Fight Club, j'ai plus de mal ici.
C'est vraiment le cinéma pop corn par excellence, on va voir un film stressant, bien filmé, bien monté, bien joué. Quoi demander d'autre? ça reste quand même moins "osé" qu'un fight club mais c'est pas le but et son but il l'atteint plutôt bien et fait face au autres visions qui ont suivies celle du cinéma un bon gros 5/6

Zodiac (2007)
LA claque de 2007, le genre de séance qui te fait dire que Fincher c'est pas n'importe, esthétiquement sans reproche ou presque, d'une classe certaine Zodiac de Fincher c'est du plaisir à chaque vision.
5.5/6 à tendance 6 aussi

The Curious Case of Benjamin Button (2008)
Grosse attente évidemment.

_________________
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