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Le Droit de tuer ??? en VF

SPOILERS

Inexplicablement jamais vu.
J'avais l'image d'un film hyper tendancieux limite facho. Je me suis surpris à trouver le concept fort et évocateur, avec un choc de deux valeurs: être raciste et violer des petites filles c'est mal, mais tuer des gens, fut-ce des assassins, de sang froid c'est mal aussi. Donc comment s'y retrouver ? Bon, le film finit par trancher à la fin de façon un brin caricaturale (on aurait préféré que Carl Lee Hailey soit reconnu coupable mais avec une peine symbolique, Michel Villemin-style, mais le système judiciaire U.S. l'en empêche vu que c'est sans doute le juge Omar Noose (Noose: noeud coulant... ) qui aurait décidé la peine). Dommage.

D'un point de vue moins moral que cinématographique j'ai rarement vu un courtoom drama qui avait autant peur d'être un courtroom drama. Akiva Goldmsan délaye la partie judiciaire au profit d'une flopée de rebondissements et de cliffhangers qui donnent l'impression qu'il adapte moins un John Grisham (jamais lu) qu'un R.L. Stine: émeute, attentat à la bombe, fusil de sniper, kidnapping...

Ça reste néanmoins un plaisir de se replonger dans ce classicisme 90s, à la fois fluide et un peu fade, avec ses dialogues cutesy, ses scènes entièrement au Stead, et puis ce casting: McConaughey dans le premier d'une longue série d'avocats, Kevin Spacey qui prépare son accent Frank Underwood (pinçant d'ailleurs de le voir accuser un mec de viol...), un Chris Cooper tout bébé, et puis ses seconds rôles doudou comme Anthony Heald, Oliver Platt, Kurtwood Smith... et un impérial Patrick McGoohan.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je l'avais en VHS. Vu maintes fois.

Tu cites même pas Kiefer Sutherland (avec son père aussi qui joue un perso pas parent).

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Le film qui pue, plus encore que Falling Down, mais moins que 8 mm.

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There is no such thing in life as normal

Allez, on le libère tous, le Carl.

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Satan


Et toujours moins que La Ligne verte.

J'hésite.

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There is no such thing in life as normal

Je découvre... Il y a un savoir-faire indéniable, qui permet de dépasser les inombrables défauts du film, sa molesse, son incohérence, sa laideur formelle, sa bêtise crasse, ses lieux communs... Objectivement rien ne va, jusqu'à même un moment lolesque (l'explosion de la bombe). Mais Schumacher parvient à emballer ça de façon correcte, à te pondre un film de 2h20 rempli de scènes inutiles ou redondantes, mais suffisament amusantes pour maintenir l'intérêt, et suffisament fat (imposant au bas mot suffisamment de matière pour 3 ou 4 films) pour attiser la curiosité, voire la culpabilité. La majorité de ses films sont nuls, mais même à ce niveau, l'emballage hollywoodien est impressionnant (en même tmeps ça coûte 40 millions !).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)