Pandi a écrit:
Quelqu'un qui analyse une scène ou un plan banal de Spielberg pour le relier à la figure du père, ou la dualité chez De Palma, pas de problèmes.
Un mec qui suranalyse sur 5 paragraphes la scène où un bad guy de Die Hard tire dans les vitres et que McLane marche sur les tessons, en convoquant la pureté souillée, la symbolique christique, les débris de verre comme autant de morceaux de l'âme du perso, et allant jusqu'à expliquer que le choix d'un lieu avec plein de vitres été déterminé par toutes ces raisons, c'est de la branlette intellectuelle. Et comme par hasard, c'est un étudiant en cinéma qui a pondu ça.
Bon, d'abord j'appellerais pas ça de la branlette mais de la surinterprétation symbolique (qui consiste à donner une signification aux moindres motifs). Généralement ça veut un peu tout et rien dire. Ensuite, bien qu'a priori son analyse ne me convaint pas, je suis tout de même curieux de savoir ce qui le pousse à interpréter la scène de la sorte (en gros, est-ce que la mise en scène s'y prête ?), avant de la rejeter massivement.
Pandi a écrit:
Qu'il y voit ce qu'il veut, tant que ça lui fait plaisir, mais qu'il affirme que ce sont les intentions du réalisateur, c'est abusé.
Votre délire sur la scène d'Indiana Jones est du même ordre, pour moi.
Tu m'as mal lu. En ce qui me concerne je n'ai jamais invoqué les intentions du cinéaste, mais les conséquences de sa mise en scène, c'est bien différent.
Pandi a écrit:
Citation:
En fait, ce qui te gène dans tout ça, ce n'est pas tant l'interprétation en soit, mais le fait qu'il s'agisse d'un gag, dans un pur film de divertissement. Pour moi ce n'est pas ça qui atténuerait le préjudice, ça l'agraverait même, car il s'agit de films qui prétendent à une certaine innocence, mais qui inconsciement divulguent des idées dangereuses à un public plus large et plus influençable.
Tu dois pas aimer La Vie Est Belle de Benigni, toi, alors.
Je n'aime pas beaucoup
la vie est belle parce que ce n'est pas un film trés intéressant, voilà tout. Sa vision de l'holocauste est un brin édulcoré, mais parce qu'elle passe par le prisme du clown, ce qui ne me dérange pas outre mesure.