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MessagePosté: 27 Aoû 2006, 01:23 
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Pandi a écrit:
Vous êtes des grands malades.


La prochaine fois, tu prendras l'bus.

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MessagePosté: 27 Aoû 2006, 17:19 
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Schtroumpf sodomite
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Film Freak Returns a écrit:
On peut réfléchir devant un film, l'interpréter, l'intellectualiser, mais seulement que cela a lieu d'être. Se masturber mentalement sur un simple gag (improvisé) dans un film de divertissement, c'est déplacé.
L'interprétation permet de donner tout sens souhaité à n'importe quelle scène.

On sort que c'est de la branlette et on ne sort aucun argument pour deux raisons (enfin en tout cas pour moi, y a deux raisons) : je trouve ça d'une telle stupidité que je ne considère pas qu'il y ait à argumenter sur cette question...mais si cela te paraît être une excuse échappatoire facile, alors voici ma deuxième raison : il est impossible de réfuter votre interprétation.
Ce n'est pas un aveu d'échec mais tout simplement le coeur du problème de l'interprétation. Tu me demandes d'apporter une preuve. Vous en avez apporté une, vous?

Non. Vous avez beau prétendre ne faire qu'exposer les faits qui sont objectivement dans la scène mais en réalité vous ne faites qu'imposer votre point de vue sur un scène "innocente" en faisant appel à "l'arrogance des Etats-Unis" et autres balivernes de la sorte.
Qu'est-ce que tu veux (peux) répondre à ça?

Certes, libre à vous de le penser. Ca ne fait aucunement avancer un débat stérile dès le départ dans la mesure où il est impossible de réfuter l'interprétation, vu que par définition, il s'agit justement "d'interpréter" un détail, un élément, en lui donnant un sens qui n'est absolument pas explicite à l'écran.

Ma preuve? Le bon sens. Le bon bout de ma raison.

Penser ça de ce gag, de cette scène, ça semble insensé. Je le conçois, mais c'est grave, je trouve ça grave. Voilà tout. Et pitié, épargne-nous les méprisantes remarques du style "des mecs qui font de la critique". C'est juste pauvre. On peut faire de la critique et justement ne pas se prêter à ce genre de pratiques estudiantines visant à disséquer le moindre détail anecdotique d'un film en allant y chercher des intentions qui n'y sont pas.

J'ai deux ans de ciné au lycée, plusieurs années de fac en ciné aussi, et une certaine culture ciné derrière moi, j'en parle, j'écris dessus, j'essaie d'en faire depuis maintenant un petit moment et NON, jamais ce genre d'idées (concernant cette scène) ne m'était venu à l'esprit. J'implique pas là que j'ai raison et que vous avez tort, que je suis le plus intelligent et vous des incultes mais juste qu'il est inutile d'invoquer ce genre de background ou de fonction ("des mecs qui font de la critique" nan mais sérieux) dans ce débat.

Et comme je disais à Jack Griffin, vous parlez de responsabilité, bah justement, réfléchissez-y deux secondes à cette notion de responsabilité avant d'accuser un film/une scène/un réalisateur d'immoralité ou autres blâmes quand vos arguments s'appuient sur VOS interprétations (forcément subjectives, par définition) personnelles.


Tout d'abord merci d'avoir pris le temps de développer un peu ton point de vu.
Je comprend maintenant un peu mieux ta position. Il faut se mettre un peu à ma place aussi, mais n'essuyer que de l'arrogance et du dédain parcequ'on interpréte un film et qu'on se réclame de Daney à de quoi suprendre, surtout sur un forum où un parle de cinéma. Je déteste cette expression "branlette intellectuelle", on l'utilise à tort et à travers pour blamer quelqu'un qui réfléchi. Elle est vraiment emblèmatique du mépris pour les intellectuels, du mépris pour le réflexion. Au final elle ne signifie rien si ce n'est l'ignorance et l'incompréhension, qui pour moi sont des signes de paresse.

Je ne suis pas d'accord avec toi, je pense qu'une interprétation n'est pas purement subjective dans le sens où elle part de fait concret. On ne peut pas faire dire n'importe quoi a un film et du coup lui donner un sens qu'il n'a pas. Comment, d'ailleurs, définir un sens explicite ou non à l'ecran ? Je pense que le cinéma est bourré de sens implicites, c'est ce qui fait sa force et sa richesse thématique. Est-ce que la réflexion sur l'enfance dans Citizen Kane est si explicite que ça ? Je ne crois pas. Il faut la chercher, la découvrir, l'en extraire. Ensuite je pense qu'une interprétation peut-être réfutable dans le sens où elle a un degrés de pertinence vis à vis du sujet qui la concerne (sinon, tout les films de Bunuel seraient horribles). Et pour moi, ce degrés de pertinence se situe dans la distance qu'installe la mise en scène.
Pour le cas d'Indiana Jones qui nous concerne, je trouve que l'interprétation de Jack Griffin tient parfaitement la route, mais je pense que plusieurs choses atténuent son propos. Lui prétend que ce n'est pas grave dans le sens où c'est une simple maladresse. Moi, au contraire, je trouve que ce genre de maladresse démontre un manque de responsabilité. Mais je ne m'insurge pas non plus car dans mon souvenir, il n'y a pas de glorification du geste de Jones, du style ralenti, musique pompeuse, mise en valeur dans le cadre etc... De plus, la grande spécificité d'Indiana Jones, c'est de nous présenter un héros trés humain. Il s'en prend plein la gueule, souffre, fait même des erreures, il est vulnérable. Il n'est pas iconique dans le sens "James Bond" du terme. Bref, ce que je veux dire c'est qu'il y a une distance qu'instore Spielberg, qui permet de ne pas stygamtiser ce que fait son héros. Distance absente du film de Burton, pour des raisons que j'ai déjà exposées. Distance, par contre, présente dans tous les films de Tsui Hark, cetainement un des cinéastes les plus moraux et les moins douteux qui soit.
En résumé, bien que l'interprétation de Griffin tienne la route, elle est amoindri par sa pertinence vis à vis du film. Ce n'est pas tant l'intention du cinéaste qui joue mais sa responsabilité sur son sujet. Quand à ma "responsabilité" à moi, et bien j'assume totalement ma position et le rapport que j'entretiens avec le cinéma.

En fait, ce qui te gène dans tout ça, ce n'est pas tant l'interprétation en soit, mais le fait qu'il s'agisse d'un gag, dans un pur film de divertissement. Pour moi ce n'est pas ça qui atténuerait le préjudice, ça l'agraverait même, car il s'agit de films qui prétendent à une certaine innocence, mais qui inconsciement divulguent des idées dangereuses à un public plus large et plus influençable. Bergson (encore une référence théorique, désolé) disait que le rire était quelque chose de trés sérieux, qu'il sert à "remettre sur le droit chemin". En gros, il n'y a jamais rien d'innocent dans le rire, et je suis tout à fait d'accord avec lui.

Aprés chacun choisi son camps, Daney où Rouletabille, la passion ou la raison...


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MessagePosté: 27 Aoû 2006, 17:29 
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Citation:
tous les films de Tsui Hark, cetainement un des cinéastes les plus moraux et les moins douteux qui soit.


Je suradore Tsui Hark mais en quoi il est plus moral que d'autres ?


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MessagePosté: 27 Aoû 2006, 17:38 
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Film Freak Returns a écrit:
Si c'est un sentiment sincère qui te vient quand tu regardes la scène, alors je pense que tu as un problème.


C'est pas un sentiment par rapport au film... par rapport à l'histoire, aux personnages, à ce que Spielberg pense ou veut dire dans son film, non rien de tout ça.

C'est un sentiment plus "culturel", plus vaste, sur notre "inconscient collectif". Je sais pas si je m'exprime bien mais bon voilà.

En fait ce qui est enervant c'est que devoir expliquer ce sentiment donne l'impression que c'est un truc qui me taraude alors que pas du tout, c'est juste un sentiment pendant DEUX SECONDES que j'ai eu UNE FOIS en voyant le film. C'est tout.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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 Sujet du message: Re: le Top Tim Burton
MessagePosté: 28 Aoû 2006, 20:47 
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et le top.


Dernière édition par Bakerboy le 28 Aoû 2006, 20:50, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: le Top Tim Burton
MessagePosté: 28 Aoû 2006, 20:50 
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Vincent 6/6 la quintessence de tout ce que j'aime chez Burton. Je ne sais plus qui fait la voix off, mais... grandiose !!!

Frankenweenie 5/6 [b] très beau et inventif

[b]Pee Wee
4,5/6[/b] un de mes plus gros fous rires en salle lors de sa ressortie. (j'étais un peu défoncé, certes, mais la scène de poursuite dans les studios est hilarante)

Beetlejuice 5/6 vif, drôle, émouvant et Keaton, grand acteur comique.

Batman 4/6 bien mais un peu maladroit. Mais je trouve que Keaton est très bien (même s'il n'a rien à voir avec Bruce Wayne. C'est son côté Pierre Richard que j'apprécie. Culotté, quand même de la part de Burton.

Edward aux mains d'Argent 6/6 magnifique, rien à dire.

Batman Returns 6/6 quasiment mon film préféré et Michelle, quand elle faisait encore des bons films.

Nightmare before Christmas 5,5/6 je peux le revoir à l'infini.

Ed Wood 5/6 Très très attachant.

Mars Attacks ! 4/6 Plein d'idées géniales, mais un poil gavant...

Sleepy Hallow 4,5/6 Beaucoup de charme, et esthétiquement sublime.

La Planète des singes 2/6 j'ai trouvé ça naze, même si j'aime bien les singes. Mais Wahlberg, c'est le miscast complet.

Big Fish 2/6 je trouve les parties réalistes très émouvantes, mais pour le reste, on est plus dans du sous Gilliam que dans du Burton

Charlie et la chocolatrie 3/6 rien à faire, je trouve ça laid.

Les Noces funèbres pas vu... la flemme... mais je vais me rattraper.


Top 5
1- Batman Returns
2- Edward aux mains d'argent
3- Vincent
4- Nightmare before Christmas
5- Beetlejuice


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 Sujet du message: Re: le Top Tim Burton
MessagePosté: 28 Aoû 2006, 21:58 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Bakerboy a écrit:
Vincent 6/6 la quintessence de tout ce que j'aime chez Burton. Je ne sais plus qui fait la voix off, mais... grandiose !!!

Hey... un peu contradictoire, ça... Gros nul! :wink:

C'est Vincent Price, évidemment.

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MessagePosté: 28 Aoû 2006, 22:00 
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oui, merci ! :wink:


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MessagePosté: 28 Aoû 2006, 23:43 
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Karloff a écrit:
Je suradore Tsui Hark mais en quoi il est plus moral que d'autres ?


En fait je me rend compte que de dire qu'il est "plus moral" ne veut pas dire grand chose. Disons plutôt que son cinéma est purement moral, parce que jamais il ne se rabaisse à juger ses personnages, y compris ceux sans moral.


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MessagePosté: 29 Aoû 2006, 00:18 
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Antichrist
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Citation:
En fait je me rend compte que de dire qu'il est "plus moral" ne veut pas dire grand chose. Disons plutôt que son cinéma est purement moral, parce que jamais il ne se rabaisse à juger ses personnages, y compris ceux sans moral.


En même temps il met en avant des aspects positifs à ses héros (j'ai pas réussi, de tête, à trouver un héros négatif) donc bon... Un cinéaste comme Lars Von Trier (je sais que tu n'aimes pas) décrit la société humaine à travers ses personnages, ceux-ci ne sont donc pas des héros en tant que tel, mais des êtres humains lambdas avec donc des qualités et des défauts...

LVT ne juge pas plus ses personnages que Tsui Hark, je pense qu'il les aime tout autant (lire son journal intîme sur les Idiots) sauf qu'il juge la société humaine à travers eux et tend un miroir au spectateur peu reluisant.


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MessagePosté: 29 Aoû 2006, 07:33 
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Schtroumpf sodomite
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Karloff a écrit:
En même temps il met en avant des aspects positifs à ses héros (j'ai pas réussi, de tête, à trouver un héros négatif) donc bon...


Oui, mais si tu réfléchis bien il est aussi dure avec ses héros et n'épargne pas leur aspect négatif. Wong Fei Hong est décrit comme un personnage prude, dont la carapace confusianiste l'empêche de comprendre l'évolution de la société. Le moine de Green Snake agit au nom de la morale (religieuse), mais ne provoque que la destruction, tout comme serpent vert qui, elle, réagit par amour. En revanche, les cannibales de Histoire de Cannibale ne sont jamais jugés pour leurs pratiques, elles font parties intégrantes de leurs moeurs, de leur culture, et c'est comme ça que Tsui Hark choisi de le montrer (ce qui n'empêche pas leurs horreur, bien au contraire). Je dirais que les personnages chez Tsui Hark sont tous victimes, bons comme mauvais, de leurs émotions et de leurs convictions, et c'est ce qui les met sur un pieds d'égalité, c'est ce qui les rend humain. En ce sens, la vision de l'humanité chez Tsui Hark est à la fois dure et extrêmement clémente. Mais c'est un réalisateur optimiste.

Karloff a écrit:
Un cinéaste comme Lars Von Trier (je sais que tu n'aimes pas) décrit la société humaine à travers ses personnages, ceux-ci ne sont donc pas des héros en tant que tel, mais des êtres humains lambdas avec donc des qualités et des défauts...

LVT ne juge pas plus ses personnages que Tsui Hark, je pense qu'il les aime tout autant (lire son journal intîme sur les Idiots) sauf qu'il juge la société humaine à travers eux et tend un miroir au spectateur peu reluisant.


L'insistance à montrer les personnages s'enfoncer dans des situations inextricables, qu'ils ont généralement créé eux-même (je crois me souvenir que Selma à des solutions échapatoires qu'elle refuse catégoriquement) et le fait de s'attarder sur les tortures psychologiques qu'ils s'infligent ou à eux-même, ou aux autres (la longue scène où Selma veut récupérer son argent), me laisse croire qu'il est assez inculpateur avec eux. Aprés, pour être franc, je ne me suis pas suffisement penché sur son cas, d'aprés ce que j'en ai vu son cinéma ne m'intéresse pas, je ne serai donc pas catégorique.

Tu dis qu'il aime ses personnages, au point que leur mise à mort est un déchirement pour lui. C'est peut-être vrai, et c'est peut-être ce qui rend son cinéma à la fois ignoble et passionnant, le fait qu'il soit pris dans des contradictions jusqu'au-boutistes. En fait je me dis que son cinéma va tellement loin dans le manque de moralité qu'il en devient facinant. Disons que ce qui le sauve (in-extremis) à mes yeux, c'est le fait qu'en n'épargnant pas ses personnages, il n'épargne pas non plus le spectateur. Son cinéma a le mérite d'être sans concession. C'est ce qui le différencie et le rend moins nocif que Spielberg.

(il en aura pris des directions ce topic, un top Tsui Hark serait peut-être intéressant...)


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MessagePosté: 29 Aoû 2006, 11:02 
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Kinky Kelly
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Tetsuo a écrit:
Je déteste cette expression "branlette intellectuelle", on l'utilise à tort et à travers pour blamer quelqu'un qui réfléchi. Elle est vraiment emblèmatique du mépris pour les intellectuels, du mépris pour le réflexion. Au final elle ne signifie rien si ce n'est l'ignorance et l'incompréhension, qui pour moi sont des signes de paresse.

Et pourtant, elle existe.
Quelqu'un qui analyse une scène ou un plan banal de Spielberg pour le relier à la figure du père, ou la dualité chez De Palma, pas de problèmes.
Un mec qui suranalyse sur 5 paragraphes la scène où un bad guy de Die Hard tire dans les vitres et que McLane marche sur les tessons, en convoquant la pureté souillée, la symbolique christique, les débris de verre comme autant de morceaux de l'âme du perso, et allant jusqu'à expliquer que le choix d'un lieu avec plein de vitres été déterminé par toutes ces raisons, c'est de la branlette intellectuelle. Et comme par hasard, c'est un étudiant en cinéma qui a pondu ça.
Qu'il y voit ce qu'il veut, tant que ça lui fait plaisir, mais qu'il affirme que ce sont les intentions du réalisateur, c'est abusé.
Votre délire sur la scène d'Indiana Jones est du même ordre, pour moi.

Citation:
En fait, ce qui te gène dans tout ça, ce n'est pas tant l'interprétation en soit, mais le fait qu'il s'agisse d'un gag, dans un pur film de divertissement. Pour moi ce n'est pas ça qui atténuerait le préjudice, ça l'agraverait même, car il s'agit de films qui prétendent à une certaine innocence, mais qui inconsciement divulguent des idées dangereuses à un public plus large et plus influençable.

Tu dois pas aimer La Vie Est Belle de Benigni, toi, alors.

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
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MessagePosté: 29 Aoû 2006, 11:09 
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Pandi a écrit:
Qu'il y voit ce qu'il veut, tant que ça lui fait plaisir, mais qu'il affirme que ce sont les intentions du réalisateur, c'est abusé.
Votre délire sur la scène d'Indiana Jones est du même ordre, pour moi.


Sauf je ne relie pas ça aux intentions du réal...C'est plutôt un contexte ambiant qui fait qu'on traite ce personnage de façon particulière.
Pour donner un exemple et même si je ne place pas ça au même niveau je prendrais exemple sur la place de l'indien ou du noir dans le cinéma américain.
Y'a pas de réelles interprétations.


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MessagePosté: 29 Aoû 2006, 11:19 
Je comprends très bien ce que veulent dire Jack Griffin et Qui-Gon Jinn.

Je sais que c'est un gag (très efficace d'ailleurs), et qu'il n'y a pas de quoi l'interpréter. Mais y a pas de quoi s'offusquer non plus. C'est comme le gros cliché du français avec son bérêt. Y en a pour tout le monde.


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MessagePosté: 29 Aoû 2006, 12:13 
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Robot in Disguise
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Ce que personne ne semble comprendre c'est que c'est pas de l'"interprétation". C'est pas la recherche d'un sens caché. C'est pas l'attribution d'un sens caché au gag non plus.

C'est un ressenti. Pour moi ce gag est l'expression "accidentelle" d'une certaine arrogance, plus ou moins inconsciente, plus ou ou moins involontaire, d'une certaine supériorité. Voilà.

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