Forum de FilmDeCulte

Scienezma

Dans le doute j'ai vérifié, il est bien dans l'énorme dossier Godard partagé par Baptiste Trouillet dans La Loupe

Je connaissais même pas.



Oui c'est très vrai aussi, du coup les révéler si tard ça amoindrit leur impact.

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CroqAnimement votre

Ah ouais ça a l'air costaud :

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CroqAnimement votre

Nicholas Ray a aussi fait un film lié à ce procès (dont des extraits sont montrés dans Nick's Movie de Wenders), je me demande s'il ne s'appelle pas We Can't Go Home Again . Je crois qu'il était à la manif, on voit si je me souviens bien des plans de lui avec son bandeau où il se prend les gaz et fumigènes sur son seul œil valide (quelque-part cela renvoie aux Gilet Jaunes)...en tout cas c'est par ce film (de Ray dans celui de Wenders) que j'ai appris l'expression Chicago Seven
http://www.elumiere.net/numero6/wecantgokrohn.php

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Parce que la question, tout le long, c'est "qui a initié l'affront : flics ou manifestants?" et tout le long, tu es plutôt du côté des manifestants avant de découvrir les propos tenus par Hayden juste avant les émeutes.
Enfin, je dis pas que tu n'es plus du côté des manifestants à ce moment-là mais que ça devient plus nuancé et que ça parle finalement d'autre chose, comment la lutte la plus policée vire à la colère face à l'injustice...

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Les propos de Hayden (dans le film) sont plutôt de l'ordre du McGuffin, et utilisés pour permettre à Abbie Hoffman/SBC de faire la synthèse de la lutte. Son personnage est malin : il utilise le procès pour glisser de la lutte à son explication dans le texte C'est ambigu parce qu'il faisait de la sociologie sans en avoir les moyens, d'où l'incitation à la violence, d'autant plus efficace qu'elle est impersonnelle.. Mais alors Hayden avait lui-aussi raison de reprocher à Hoffman de ne jamais lancer de mots d'ordre définis (car cela aussi accentue la violence politique) sans que le film ne lui retende la perche.
Et je trouve un peu douteux de dire que la police de l'expression équivaudrait à celle des corps et des idées.
Cela érige le mot blood en interdit, comme si le fait d'évoquer ce qui est caché et interne était déjà enfreindre un tabou et une limite du politique.
Non que cela soit complètement idiot car le mot blood appartient plutôt à la rhétorique d'extrême-droite, quand la couleur rouge symbolise la gauche, mais à faire de cela la leçon principale de la situation on perd la notion de la spécificité d'une lutte. Mais c'est être encore plus godardien que Godard que de construire tout le film sur cette ambivalence.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Ouais j’ai survolé trop rapidement vos messages

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Vu hier et c'est dingue le différentiel entre les qualités objectives du film et l'impact qu'il m'en reste. En fait objectivement on peut "rien" reprocher: c'est bien écrit, bien joué, assumé, avec des bonnes idées, dans l'air du temps... Mais ça ne prend pas. J'ai l'impression de survoler les personnages, leurs interactions, ce qu'ils représentent, et de rester à distance. Plus qu'une réalisation en mouvement comme Spielberg l'aurait sans doute fait, Sorkin opte pour mise en scène posée à la Fincher mais bizarrement sans le gravitas qui en impose, du coup ça fait plus tiède qu'autre chose... C'est bête car MOLLY'S GAME c'était bien et le sujet ici était en or mais ça paraît au final un peu superficiel, même parfois cheap (les séquences d'émeute sont trop clean, plates mêmes). L'impression d'un truc juste un petit peu à côté, raté en dépit des efforts de tout le monde, sans défaut objectif à blâmer.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je suis moins tiède que vous même si effectivement, c'est un peu un "wiki-film", mais comme je ne connaissais absolument pas cette histoire, j'ai été happé malgré une photo un peu moche.

Je me demande si le début de Peace Frog des Doors est une référence à ces évènements.

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There is no such thing in life as normal

C’est effectivement ce qui est écrit sur ce site : https://www.songfacts.com/facts/the-doors/peace-frog

Pourtant ce n’est pas la version du guitariste, Robby Krieger. Selon lui, les paroles de la chanson sont tirées d’un poème (ou d’un recueil de poèmes) titré « Abortion Stories ». Jim Morrisson l’aurait écrit car il vivait mal un avortement pratiqué par sa petite amie, qui se serait passé à Chicago. Le « Blood on the streets » serait une image pour signifier tout cela : https://reverb.com/news/song-stories-th ... by-krieger (à partir de 2.50)
Le doute subsiste.

Ce qui n’est pas douteux en revanche, c’est que les évènements d’aout 1968 ont clairement inspiré deux chansons respectivement écrites par Chicago et Graham Nash :
https://www.youtube.com/watch?v=ORuS1-437bA
https://www.youtube.com/watch?v=r4BJpC-esA8

J'ai trouvé ça pas mal. Casting impeccable, réa qui fait le taf, et l'histoire est suffisamment intéressante pour nous garder attentif pendant 2h.

ACAB/6

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Impossible d'être davantage une parodie de soi-même.

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En tout cas le but est atteint, ça me fait rire.

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Itou.