Forum de FilmDeCulte

Ratage intéressant : étonnant de voir un film partir sur une base menant forcément à une impasse, et se débattre tout le long du métrage à repousser cette impasse au maximum... Pour y parvenir finalement, sans doute de la plus bof-bof des façons...

A voir quand même, pour la sobriété générale de la réa, le jeu assez sensible des acteurs, l'économie des dialogues (séparément, les dialogues doivent tenir sur genre 5 feuillets de banalités) et une certaine ambiance marécageuse et ensoleillée...

3/6

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Alors moi je voudrais bien qu'on m'explique sur quoi veut partir l'histoire, parceque j'avoue que ce film m'a déconcertée pendant... ben tout le long du film

Pour faire simple, on va dire que j'ai pas compris, j'ai regardé les choses se passer sur l'écran, j'ai pris ma dose de Gabriel, j'ai remercié ce seigneur auquel je crois pas de m'avoir fait naître en France et pas au Texas, mais sinon, j'ai pas compris...

Et Laura Elena Harring elle est comment dedans? Y'a guère que pour elle que je suis curieux.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Moi aussi je voulais la voir et en fait elle n'est pas très là, et quand on la voit, elle joue la femme terne et bien sous tous rapports d'un homme qui a trouvé Jesus

Alors elle est très propre sur elle, et aussi très marquée sur le visage, c'est le rôle qui veut ça. Elle a une "grosse" scène, que j'attendais parceque c'était forcé que qqchose comme ça arrive, et je dois dire qu'elle était bien, parcequ'elle doit exprimer un sentiment toujours difficile à exprimer et par lequel on a vite fait de tomber dans l'excessif

Mmmmmh alors ça passe encore à l'Orient Express.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Qui est partant pour ce soir 19h15?

Avec son scénario trop rôdé qui se donne des airs shakespeariens, The King aurait pu n'être qu'un film de petit malin prétentieux, mais il vaut mieux que ça. Tout d'abord, les acteurs sont vraiment très bons, très naturels, ce qui produit un étrange paradoxe car les motivations de leurs personnages ne sont pas toujours cohérentes, obéissant trop à une logique d'écriture qui masque mal une volonté de surprendre ou de choquer le spectateur (la fin est d'ailleurs lourdingue dans son ironie jusqu'au-boutiste).

En fait, James Marsh, issu de son expérience du documentaire, se révèle bien plus doué dans le portrait ou la contemplation, faisant parfois naître quelques beaux moments (notamment des baisers torrides à rendre hystériques toutes celles qui se pâment devant le beau Gael). Il réussit à instaurer une ambiance tendue, avec un arrière-plan assez flippant sur le culte de la religion dans l'Amérique profonde, mais (et c'est encore une fois la faute au scénario) on ne sait pas trop quel est son point de vue sur les personnages : veut-il dénoncer tous ceux qui utilisent Dieu pour se laver de leurs péchés? Ou tout cela n'est qu'une tentative roublarde de jouer avec les châtiments bibliques? The King a été écrit par James Marsh et Milo Addica (le scénariste de Monster's Ball), ce qui peut expliquer pourquoi le film semble parfois un peu hésitant, manquant parfois d'une clarté limpide sur ses intentions, et surtout trop influencé par moments. On accordera donc le bénéfice du doute à cet essai intriguant qui mérite tout de même le coup d'oeil pour son côté subversif.

3/6

Son rôle est petit, et elle a des sourcils bizarres, tout décolorés... Mais va voir ce film, je pense que certaines scènes devraient te plaire.