Forum de FilmDeCulte

De la création de l'Etat d'Israël en 1948 à nos jours, au travers de l'histoire de Fuad, un homme membre de la résistance palestinienne, se dessine la quête d'identité de son fils. La réalité de ce bouleversement politique amène Elia Suleiman, acteur dans son propre film, à se poser une question : est-ce lui qui porte la Palestine là où il va, ou bien la Palestine qui s'étend au reste du monde ?

Le fond n'est évidemment pas criticable mais je crois que je suis allergique à l'humour pince-sans-rire clown-triste tatiesque de Suleiman qui hante le film comme un fantôme (surtout que certains gags sont vraiment dignes d'un Carambar), mais (bis) je crois que je préfère encore ça à ses moments "tendres" plus mielleux qu'un Miel Pops.

DANGER DANGER prix lourd en vue!

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le film le plus fourbe du festival avec sa séquence bande-annonce, sa très belle mise en scène et ses passages émouvants.

Reste que c'est tellement signifiiant tout ça...

3-4/6

Aviez-vous aimé ses films précédents ?

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There is no such thing in life as normal

J'avais déjà pas aimé Intervention divine. Ca reste dans la même lignée je trouve.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ouf, je devrais adorer donc

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There is no such thing in life as normal

Le film a été très bien accueilli ici en tout cas.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Film assez fourbe en effet, mais souvent splendide et pas toc.

5/6

Absolument détesté. Totalement creux, interminable avec ses successions de scènettes ne semblant jamais faire sens entre elles et sa loufoquerie jamais amusante. Gros ennui pour ma part.

1/6

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CroqAnimement votre

Pas emballé.
3/6

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N'écoutez pas Film Freak

Pas fan de ce cinoche (pas supporté Intervention Divine), mais je dois reconnaître qu'il y a dans ce dernier film un humour "à froid", un sens du découpage, de l'ellipse par moment assez onctueux. Surtout, cette forme de saturation dans le grotesque, imprégnant toute la dernière demi-heure, cette manière de montrer tout simplement les aspects les plus bêtement "communs" de la modernité (musique techno, looks improbables, Céline Dion...) m'a valu quelques instants de franche poilade. Un film comme ça tous les cinq/ six ans, moi ça m'va assez...

4,5/6 on va dire.

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C'est c'laaaa, oui...

Tout à fait !

Certes mais tu trouves pas qu'il a une manière d'aborder un conflit géo-politique pour le moins complexe en le ramenant constamment à lui ? C'est un peu pénible à la longue, cet égocentrisme latent non ?

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N'écoutez pas Film Freak

Je suis d'accord, mais cela ne me dérange pas tant que ça, vu qu'il a très tôt l'honnêteté de laisser comprendre que tout ceci n'est que le fruit d'une pure vision, d'un regard - certes restreint, mais surtout très biaisé - d' "artiste". Et puis, je trouve ça souvent très beau de chercher à "matérialiser" une figure manquante - le père, la mère, le chien... - par le biais de l'écran, du récit. Surtout, tu ne trouves pas, Mathieu (oups), que le burlesque, tout lucide et critique qu'il soit souvent quant au monde qu'il représente, est aussi parfois le terrain d'un certain narcissisme d'auteur (dont Kitano a atteint je crois dernièrement le point ultime)? On peut aborder ce genre de film comme une antithèse fun et sympa du travail davantage théâtral et sociologique d'un Amos Gitaï, par exemple, son prolifique homologue israélien...

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C'est c'laaaa, oui...

Pour moi le problème est surtout qu'à force de ramener les choses à lui, il affaiblit considérablement la portée de son film (en gros, à la fin, j'en sais plus sur lui et l'histoire de sa famille que sur ce que ça signifie vraiment être colonisé par Israël). Alors bien sûr comme il sait mettre un peu de vie dans ses plans, c'est pas aussi abject que Persepolis, mais je me suis pas senti concerné pour autant.
Quant à ton analyse du burlesque je ne suis pas sûr d'être d'accord. En ayant découvert Playtime récemment (TBA, je t'emmerde !), j'ai vraiment eu le sentiment que c'était le contraire du narcissisme d'auteur...
Et Matthieu ça prend deux "t" trouduc !

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N'écoutez pas Film Freak

Craquage.

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