Forum de FilmDeCulte

Hiver 1984, un chalutier sombre au large des cotes islandaises. Les membres de l’équipage périssent tous en quelques minutes. Tous sauf un. Dans l'eau glaciale, cette force de la nature parvient, au terme d'une nage héroïque de plus de 6 heures, à regagner la terre. Face à l’incrédulité générale devant son impensable exploit, la vie de cet homme d'apparence ordinaire est alors bouleversée…

Auteur de comédies islandaises oubliables et d'un polar pas trop mal (Jar city), Kormakur revient au pays après son quart d"heure yes man américain (Contrebande). De Titanic à l'odyssée de Pi en passant par En pleine tempête, les blockbusters ont laissé des images de naufrage à grand spectacle, il est donc curieux de voir un film art et essai avec des moyens techniques où on a impression que la lumière et la photo prennent l'eau sous les flots déchaînés, reposant sur un homme à la mer en train de nager au milieu de nulle part pour éviter de clamser. C'est là la partie la plus intéressante du film, où on se demande comment Kormakur va tenir, même si il s'autorise vite des décrochages à la 127 hours en format diapo (le premier est réussi, le second façon tout ce que je pourrais faire si je m'en sortais beaucoup plus lourdaud), jusqu'à présenter son acteur massif dans une posture à la Nosferatu. Mais à mi-chemin, le film bifurque vers autre chose et navigue à vide jusqu'à se demander où on veut bien en venir, alors que le générique d'images d'archive façon regardez comme on a tout bien fait et comme notre acteur pas glamour ressemble à s'y méprendre au vrai, plus le premier single de Sigur Ros usé jusqu'à la moelle achève d'effacer les promesses de départ.
2/6

Hé ho elle est où la note ? On est obligé de lire le texte du coup...

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CroqAnimement votre

Voilà, tu peux retourner t'autosucer le dard en jouant avec ta touche F5 devant profilculture.

T'as Tourette en fait?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

On dirait un générateur de vannes informatisé qui relie des concepts de façon totalement aléatoire.

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CroqAnimement votre

Lol.

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Haha.

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lol! pas faux.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La première heure est vraiment impressionnante, un Odyssée de Pi réaliste avec le sosie islandais de Noony. Et puis après c'est moins bien, avec ce retour à la terre et ses petits tracas.

Je trouve quand même ça très 4/6, c'est même la quintessence du 4/6.

Putain j'avais pas lu le début du topic... culte.

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Netflix les gars, Netflix.

Ahah j'avais pas vu non plus !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Parfois, c'est à se demander où vous habitez tellement le cheminement logique est évident.

Demande de note pour ne pas lire le texte => branleur => chômage => Profilculture => Art Core => (son) obsession de chibre turgescent tous les dix fils.

Easy, quoi.

Je m'attendais à un film de survie radical et jusqu'au-boutiste, j'ai donc été désarçonné, mais aussi charmé, par cette construction en deux parties. Je ne savais vraiment pas où le film allait m'emmener. J'aime bien la douceur de la seconde partie du film, ce côté très simple et très doux alors qu'on ne s'attend pas du tout à ça.

Je m'attendais aussi à lire un avis d'Art Core avec son obligatoire précision "Le survival est mon genre préféré". Les surprises sont donc aussi bien dans le film que sur le Forum !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste