Forum de FilmDeCulte

Durant la première heure, alors même que je reconnaissais au film le mérite de prendre son temps afin de poser la situation et les enjeux et de nous attacher aux nombreux personnages, je me demandais continuellement "quand est-ce que ça va commencer?". Ou pour le dire sans états d'âme, "ok quand est-ce que ça part en couille?".

Le truc, c'est que le film a beau relater une catastrophe, il délaisse le spectaculaire, ne surdramatisant jamais les événements. En gros, c'est pas Vertical Limit quoi. Personne ne doit faire de grand saut au-dessus d'une crevasse. Personne ne doit couper une corde et se sacrifier pour sauver les autres. Il n'y a pour ainsi dire pas d'action, pas de set-piece, pas le moindre morceau de bravoure (la scène illustrée ci-dessus est la seule du genre). Je m'attendais à un film-catastrophe mais c'est même pas un survival tellement tout va très vite quand elles ennuis commencent.

Ce n'est pas un reproche. Au contraire, au fur et à mesure que je me rendais compte que le film n'allait jamais me donner ce que j'attendais, je comprenais qu'il collait à la réalité tout en parvenant à surmonter quelque peu son approche factuelle avec une certaine humanité. Exhaustif et sérieux, Everest est un "vrai film", écrit par William Nicholson (Elizabeth : L'Âge d'or, Mandela, Invincible) et Simon Beaufoy (Slumdog Millionnaire, 127 heures), et efficacement mis en scène par Baltasar Kormákur, dont les films US étaient jusqu'à présent limité à des Mark Wahlberg movies dignes de DTV (même si j'aurai aimé qu'ils fassent de la montagne elle-même davantage un personnage). Et je ne comprends pas pourquoi c'est en 3D (inutile) et non filmé en IMAX (surtout que, dans le film, il y a une équipe IMAX qui était en train de filmer le documentaire éponyme sorti en 1998).

Pas de réel propos, même si le film montre autant les abus des expéditions commerciales ainsi que leur attrait, dans le dépassement de soi et le tutoiement du ciel.

Dans le genre du Wikipédia filmé, c'est plutôt correct.

Bon après, je l'ai vu cet aprèm et j'ai déjà tout oublié.

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Nice try, but...
Non.

Envie de le voir, sinon.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Pourtant, j'ai pensé à toi en écrivant "je me rendais compte" au lieu de "je réalisais".

La prochaine fois, je ne ferai pas l'effort.

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But you meant "homonyme".

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui mais je suis homophobe.

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Denial.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

You mispelled Génial.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Vous battez pas, y en aura pour tout le monde.

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Au fait, dans ce film, tous ces acteurs méga connus ne se bouffent pas trop les uns les autres ?

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Pédé.

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Pas mieux que l'ami Freak. C'est bien fait, chronologique, sans aucune surprise narrative. Les acteurs sont bien, je trouve que tu ressens bien les risques d'une telle expédition...

Mais ça manque un peu d'angle, comme on dit dans le jargon journalistique. Le film aurait peut-être gagné à se concentrer sur un mec - le Texan - plutôt que de naviguer d'un gars à l'autre.

4/6

Ce qui est étonnant dans le film et qui explique pourquoi Kormakur a été choisi pour le diriger, c'est que le principe de réalité prime sur le spectaculaire et la survie sur l'héroïsme ou le dépassement de soi (l'exploit de l'escalade de l'Everest est au final presque une formalité). On passe ainsi la majeure partie du temps à attendre quelque chose qui n'arrive pas, et le film se résume surtout à des discussions téléphoniques ou une femme enceinte parle à son mec congelé, et où on attend des bouteilles d'oxygène ou une opération de sauvetage pendant que son corps est en train de se tuméfier. Après, le film est droit dans ses bottes et n'est pas aussi putassier qu'il pourrait paraître avec ses allures de faux blockbuster. Mais ça s'oublie vite.
3/6

Tout a déjà été dit ci-dessus. Ce qui est intéressant c'est cette lente montée en puissance, ce slow burn, où tu sais que la catastrophe va arriver, mais tu sais pas comment. Dans ta tête, tu t'amuses à faire des paris sur qui va mourir ou non, et le film déjoue bien les attentes de ce point de vue-là.

Après, j'attendais de Kormakur (dont j'ai vu aucun film ) plus de viscéralité. Il y a un moment où, à défaut de spectaculaire, tu aimerais plus de radicalité dans la mise en scène, des courtes focales cheloues ou des moments à la GERRY. Un truc plus à la Danny Boyle ou même juste LA MORT SUSPENDUE... malheureusement ça ne vient pas et l'ensemble, malgré le relief de la montage, reste plat. On passe un bon moment car c'est délicieusement horrible à regarder, mais cinématographiquement ça ne tutoie pas les sommets.

Et sinon, cace-dédi au mec qui ramène un ACCORDEON sur l'Everest.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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Qui a lu le Sommet Des Dieux ici?

Qui-Gong-Jin veut vraiment revoir 127 heures? Quelle purge ce film.