Art Core a écrit:
Je mange du miel je precise mais si on s'intéresse au bien-être animal le fait est que le miel questionne légitimement (comme dans un autre genre la laine).
Je n'ai pas regardé la vidéo en question mais si l'intervention se présente d'un point de vue moral, c'est, comme dans beaucoup de domaines, la meilleure façon d'hystériser les réponses au problème.
L'accent mis sur l'importance de l'abeille méllifère n'est pas seulement lié à une exploitationindustrille, c'est d'abord tout simplement parce que c'est l'insecte le plus observé et qui fait alors office de signal d'alarme. Si l'abeille à miel meurt, il y a alors de grande chance que d'autres insectes meurent, donc les oiseaux etc.
La principale question dans l'exploitation du miel est la menace sur la biodiversité végétale et animale. En voulant du miel, l'humain à tendance à favoriser une espèce d'insecte par rapport à d'autres dans une mise en concurrence sur le pollen ou les choix de plantation. Des abeilles non-mellifère, mais pollinisateurs, il y en a plein, entre autres insectes pollinisateurs qui ne produisent rien d'intéressant pour l'humain. Ces mêmes insectes vivant en symbiose avec d'autres plantes.
Après, ya un univers énorme et fascinant pour se pignoler sur le niveau de conscience et de sensibilité des créatures vivantes (les abeilles à miel, c'est un mode de vie hyper riche, mais là encore, un des plus observés, d'autres insectes ont sans doute des potentiels qu'on imagine même pas) mais en l'état actuel des choses, difficile de penser que ne pas encourager la consommation de miel est un luxe de danseuse étoile à la retraite.
Comme on nous le répète, l'idéal est de consommer une production locale. Mais tout en choisissant un miel issu de plantes indigènes. Parce que du miel de colza local, c'est sans doute bien pour l'apiculteur, moins pour la Nature. Reste que ces connes d'abeilles ont aussi leur faiblesse et se rueront sur du colza traités au lieu d'aller sur du lierre forestier.