Forum de FilmDeCulte

En VF : SOLDAT BLEU.

Oh putain, ça faisait quelques mois que j'avais pas eu un tel coup de cœur, ça fait du bien.
Quel OVNI ! Quel film.
Pourtant ça commençait pas forcément bien. La 1ère partie est vraiment déroutante. Du moins, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Mais Candice Bergen, qui bouffe l'écran, m'a fait m'accrocher. Du coup j'ai commencé à trouver du charme à cette histoire naïve, à l'image de son héros. Et puis petit à petit, entre deux scènes au comique volontairement lourdeau (notamment lorsque le couple croise le perso de Donald Pleasance), on commence à entrevoir où ce récit initiatique veut nous emmener...
Et puis le dernier tiers est arrivé. Et là je me suis pris ma baffe.

Bref, je vais encore faire mon "hippie enragé sur le retour"... mais putain, merci les 70ies.

Ouais, je l'ai vu y a .... euh, 10 ans? Une sacrée bonne baffe ! J'aimerais le revoir !

Découvert il y a quelques mois et j'ai trouvé ça tout pourri. Entre acteurs horriblement mauvais, humour au ras des paquerettes et message d'une finesse éléphantesque je ne vois franchement rien à sauver. Ce n'est pas le traitement de la violence volontairement frontal et sans distance (dont le carton de début essaie bien maladroitement de justifier) qui relève le niveau. Le film culte totalement déceptif pour moi.
1/6

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CroqAnimement votre

La simili-romance du début est convenue mais ce massacre du village indien fait partie de ce que j'ai pu voir de plus primalement violent, radicalement anti-américain et franco de porc au cinéma. Big up.
5/6

Découvert ce film, qui a apparemment son petit statut culte, totalement par hasard. Il est sorti quelques mois avant Little Big Man, un des mes vrais films d'enfance, et se sert du genre western pour traiter, en plus du passé des Etats-Unis, de l'actualité de l'époque, à savoir la guerre au Vietnam.

J'avoue ne pas être aussi dithyrambique que mes collègues au-dessus, mais moins sévère qu'Art Core. Si le message d'intro est un peu lourdingue, il fait planer une tension tout le long du film, pendant lequel on oublie un peu tout ça pour retrouver un peu d'insouciance, à l'image du couple de protagonistes, parabole de la jeunesse américaine. Ici le parti pris est effectivement d'utiliser ces 2 personnages comme vecteur d'entrée vers la cause amérindienne, là où le film avec Dustin Hoffman développait plus le côté aventure et l'ambivalence du personnage principal pour sa double appartenance. Ca en fait un film sans doute moins plaisant à voir, moins subtil également, mais pas dénué d'intérêt, aussi par ce ce qu'il dit de son époque.

Le dernier quart d'heure est un véritable doigt d'honneur à la bonne conscience américaine (même si la voix off vient encore alourdir, et paradoxalement atténuer le propos).

Je vais m'empresser de découvrir ce que Ralph Nelson a fait d'autre, parce que je connaissais pas du tout mais on est en plein dans le cinéma politique des années 60-70, y'a sans doute de quoi bouffer.