Forum de FilmDeCulte

Brillant professeur dans un lycée de Brooklyn, Dan Dunne enseigne avec passion à des adolescents en difficulté. Cependant dans sa vie privée Dan est au bord du gouffre, il s'enfonce chaque jour un peu plus dans le désespoir et la drogue. Un jour après les cours, Drey l'une de ses jeunes élèves surprend son professeur en train de fumer du crack. En dépit de leur différence d'âge et de situation, leurs destins se croisent à un moment crucial de leur existence, où tout peut encore basculer d'un côté comme de l'autre.

Le film est solide. Les acteurs sont bien. La relation entre le prof et la gamine marche bien également. Et l'argument d'inverser les rôles dans un "genre" plein de Gérard Klein et de Michelle Pfeiffer permet d'aborder le sujet d'une perspective un chouille différente qui ne tombe pas dans la leçon d'humanité sur ton pupitre. Tout ça c'est bien.

Mais...j'en ai ma claque de ces 36.000 productions indé ricaines qui semblent filmées par le même mec, éclairées par le même mec, écrites par le même mec, mises en musique par le même mec...tout ça avec un label Sundance interchangeable qui donne l'impression aux 3/4 des critiques US de faire la révélation de l'année avec un objet finalement très lisse et très sage. On te prend un personnage déglingué, on le pose là et c'est juste une fin, jamais un moyen, d'ailleurs la situation ici n'évolue en aucune façon pendant 1h40 (et ça se traine salement).

Alors ça reste carré mais vraiment très très petit bras.

3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Mais graaaaaaave...ils se ressemblent tous de plus en plus, ils ont leurs propres codes et clichés et stéréotypes et tout, c'est dommage...

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Le film est mou, et pose problème dans sa construction réellement fauchée (apparemment, c'est vraiment fait avec rien) sans autre effort que de rentrer dans la case "indé", c'est vrai. Mais Gosling est réellement bien, et le film échappe aux clichés du film de prof, ce qui est finalement déjà un micro exploit.

Pas mal d'ennui, mais pas mal de plans qui restent, des mois après (vu à Deauville).

3.5/6

Un article sur Ryan Gosling :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 339,0.html

Qui veut aller tester son resto, le Tagine ?

Moi je veux bien mais j'aimerai connaître les prix.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Allez-y pour moi quoi... *ramenez-moi un bout de carrelage*

Sinon ils déconnent dans Le Monde, c'est pas Rachel Weisz qui joue la gamine dans The Lovely Bones...
Et puis Shareeka n'est sûrement pas "la meilleure actrice avec laquelle il ait travaillé", merde quoi zut.

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T'as toutes les infos ici :
http://nitedine.com/US_Tagine.htm

Ryan Gosling est très bien, comme toujours, même si ici son rôle se résume un peu à faire toujours le même cours, à avoir l'air crevé, et à se passer les mains sur le visage.

Le reste, c'est un peu du déjà vu 100 fois, sans identité aucune, et pas spécialement intéressant.

J'ai aimé l'acteur et la sincerite du film.
Beaucoup de regard qui ne trompe pas un bon petit film.

4.5/6

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Why there is so much trouble in this world?

Enorme Gosling, vraiment touchant et sympathique, il a une maîtrise des silence assez extraordinaire.
Les histoires paralèlles se lient très bien, les cours font un excellent liants à l'ensemble du film en le proposant une explication subliminal au propos du film.
Mais c'est pas non plus un sommet de mise en scène malgré quelques bonnes idées, le film reste mou sur la longueur et certaines séquences looooongues et malgré la maîtrise des silences...
4+/6

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Vous ajoutez à ça, le bruit et l'odeur...

Depuis quelques années, j'ai la même impression avec les films de majors. Kiss kiss bang bang.

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Tennis de Table Bordeaux

Sauf qu'avec les prod indés tu peux éventuellement, légitimement, t'attendre à un peu plus de marge niveau liberté et personnalité.

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'espère toujours que les moyens plus importants d'une major se retrouveront en partie dans l'écriture : dialogues qui dépotent, ingéniosité des rebondissements etc. Mais le % de plans & répliques déjà vues ne cesse de grimper. Ou alors je me laisse abuser par le fait que le nombre de scènes que j'ai déjà vues ne cesse de grimper.

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Tennis de Table Bordeaux