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Jeannine Deckers, alias Soeur Sourire, est devenue un mythe international avec ses deux millions d'albums vendus en 1963 et cette chanson Dominique, qui a plané au-dessus des Beatles ou d'Elvis Presley dans les hit-parades du monde entier. Mais qui était réellement Soeur Sourire ? Le récit bouleversant d'une femme touchante, pleine de doutes et d'enthousiasme, en quête de l'amour...

Bon pour faire vite... c'est un film avec une sorte de défilé de personnages très très méchants (la mère sorcière, la bonne soeur sorcière) et de gens très très gentils (la bonne soeur sympa, la copine genre Pénélope empaillée *qui poireaute dans le jardin quand tu pars en tournée*). Le film ne connait jamais la nuance, n'a pas de souffle lors de la période gloire, pas de profondeur dans la période drame. Le personnage est en or mais le réal n'en fait rien, pas plus que Cécile de France qui, après avoir montré autre chose chez Giannolli, revient à son emploi de garçonne-bébé un peu crispant. On ne voit qu'elle et jamais Soeur Sourire (d'autant que, sans jouer avec un balais, j'ai l'impression tout le long de voir une meuf de 2009). Le traitement psychologique se contente de découper des petites portions de demi-heures avec à la fin de chacun d'elle Soeur qui gueule et qui part avec sa valise. C'est un peu pauvre.

Il reste bah le sujet génial, de bonne soeur rock star nique-nique lesbienne suicidaire, même si on n'en exploite que 17%, et puis les moyens pour faire de la bio deluxe lisse qui passe, mais bon. C'est assez dans la mouvance nous-aussi-on-peut-le-faire-notre-biopic, mais entre La Môme, Sagan (bon celui-ci est un peu hors jeu vu que c'est du téléfilm F2 propulsé par magie au ciné), et ça, je sais pas ce qu'il faut attendre d'un Coco avant Chanel. Bon c'est pas les mêmes mecs tu me diras.

2/6

Sinon Monique Pantel n'a pas attendu le générique de fin du Chouraqui pour sortir. Croisé Patrice Laffont et Paul Amar également *beautiful people*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Réal qui a un nom trop cool par rapport aux films qu'il fait...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Réal de je ne sais pas d'où il sort mais je suis pas sûr que c'était le bon choix en tout cas.

*oui je réponds sérieusement*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le titre et l'affiche interdits...

Boh le titre pourquoi pas. Simplicité. Bon, l'affiche...

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Doll, it's a heartbreaking affair

L'un (ou plutôt l'une, je pense) des scénariste était déjà responsable de "que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la lune", un film catastrophique avec Mimie Mathy (pléonasme) et d'un téléfilm nommé "le piège du père noel", ça n'augure rien de bon...

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Liza says "Don't drop bombs!"

Et bientôt le remake par Rodriguez avec Salma Hayek en place de Cécile et des roquettes qui sortent du cul de la guitare de la nonne. Voire du cul de la nonne. Vivement.

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Et bien ô surprise, vous n'allez pas en revenir... c'est nul!
bon c'est sans suprise, hein, on le voyait venir gros comme un maison que ça allait être moisi, mais bon, soeur sourire la bonne soeur lesbienne depressive alcoolique suicidaire millairrdaire-devenue-presque clocharde et son destin de folie méritait quand même largement mieux que ce pauvre téléfilm sans ambition aucune, ou tout se déroule de la manière la plus plate et fade possible.

La vision de l'homosexualité est bien vieillotte. Comment d'ailleurs, les actrices ont-elles pu se précipiter au casting pour jouer la fiancée de soeur sourire ? C'est un mystère, tellement c'est un non-personnage en papier crépon, à la limite de l'invibilité à force de fadeur. Bref, et Cécile de France, qu'elle soit sensée avoir quinze ou cinquante ans, a toujours la même tête (elle a juste frisée entre les deux), c'est à dire qu'elle ressemble à Harry Potter.

1.5/6

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Liza says "Don't drop bombs!"

Belgitude oblige (?) je serai moins sévère que mes camarades, mais je dois bien avouer la déception. Ce film, je l’attendais depuis qu’on en parle, c’est-à-dire depuis 7-8 ans. Depuis toujours, je me suis dit que cette histoire ferait un bon film. Aujourd’hui le film existe, mais à défaut d’être excellent, il est juste honnête. Le problème, c’est que le drame (et donc particulièrement la deuxième partie) ne fonctionne pas très bien. On dirait que Coninx avait peur de son sujet et s’est plus concentré sur les décors que sur son scénario, qui méritait, il est vrai, plus de nuances. On aurait pu avoir un splendide « rise and fall », ici ça reste trop gentillet. Pourtant, j’ai suivi le truc avec un intérêt constant, car ça reste d’honnête facture, et il y a vraiment de beaux moments ici et là, des moments justes, émouvants.
Et puis Cécile de France s’en sort vraiment bien je trouve, chapeau. D’autant plus que le reste du cast est inégal. Au couvent ça va (mention à cette drôle d’actrice qui fait aussi coucou dans le dernier OSS 117), mais en famille ya Jan Decleir qui monolithise, et il y a, horreur, Marie Kremer, que je veux noyer dans le l’acier en fusion. Je supporte pas sa tronche, son jeu de merde, sa capacité incroyable à gâcher toutes les scènes où elle apparaît. Je la HAIS. Je ne comprends PAS comment cette fille a percé. Elle doit coucher.
Pour en revenir au film, j’ai bien aimé, mais ça aurait pu être mieux, donc… Dommage.

3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"