Forum de FilmDeCulte

Et paf, d'un coup, tu me déçois !

Bof, moi c'est le film qui m'a déçue.. et puis je peux plus voir la 2ème guerre mondiale en peinture; sujet trop éculé! ah et aussi j'avais ptèt trop aimé Pulp fiction...

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Preso en la carcel del amor oscura

cf Karloff:" Le scénario, lui, est un peu trop classique dans sa structure de tragédie grecque."

je reviens à mes oignons favoris: je la trouve plus moderne que grecque, la tragédie en question, elle pose deux problèmes de société après tout d'actualité; et il y a une façon de montrer la violence qui est justifiée; scènes dures mais brèves, percutantes et plausibles.

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Preso en la carcel del amor oscura

disons que je trouve le scénario trop écrit dans sa structure, trop "pensé" en terme symbolique.

Le film n'atteignant jamais la cheville d'un Âme des guerriers ni d'un Cité de dieu, forcément il reste dans sa première partie à la traine derrière ces deux modèles. Il cherche heureusement à s'en éloigner par la suite, en même temps que ses personnages, mais sans pour autant proposer quelque chose de réellement pertinent. Que nous raconte le film ? Globalement, rien, l'histoire de personnages en fuite qui se croisent sur le toit d'un train. Ca reste mis en scène correctement, bien joué, c'est solide... C'est affreux à quel point il n'y a rien à en dire, à quel point au final ça tourne à vide.
2/6

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C'est quoi le rapport avec l'âme des guerriers ? Les mecs tatoués ? Ou avec la Cité de dieu ? La mafia ? Narrativement on en est loin non ? Cela dit, film que j'avais aimé comme The Constant Gardener de Meirelles, vu assez jeune, et qui récolte quolibets et blâmes moraux, je me suis rendu compte plus tard.

Je trouve au film les mêmes qualités et limites qu'à Beasts of No Nation : une plongée immersive dans une réalité loin de la mienne (ici gangs et migrants sud-américains, là les milices africaines) et un récit plutôt solide mais tout de même un peu convenu (je n'apprends rien, j'ai l'impression que j'aurais pu écrire ce film alors que je n'y connais rien).

En réa, c'est bien mais Fukunaga prend clairement du galon dès son second. Il est toutefois intéressant qu'un américain avec des origines japonaises et suédoises fasse tour à tour un film sur la misère sud-américaine, de la romance gothique britannique puis un sur les enfants-soldats africains...puis un James Bond.

Clairement, ce qu'il a fait de mieux reste True Detective (et voile pudique sur Maniac). Mais j'aurais été curieux de voir son Ça, sur lequel il reste crédité au scénario, tant la figure d'enfants tueurs semble le fasciner.

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