Forum de FilmDeCulte

Jack Armstrong est vice-président de la société de biotechnologie Progeia. Il apprend que des malversations financières ont été commises dans l'achat d'actions de sa société. Il appelle la SEC, commission chargée d'enquêter sur les irrégularités financières mais il se retrouve sans travail. Sa recherche d'emploi s'avère vaine et son compte en banque est bloqué. Un soir, Fatima, son ex-fiancée devenue lesbienne, vient lui proposer un étrange et avantageux marché.



Avant toute chose je tiens à dénoncer Paprika qui a vu le film et eu "la flemme" d'ouvrir le topic alors qu'elle a écrit tout ça:



Et je suis assez d'accord d'ailleurs. Film bizarre, un peu "deux en un", à la fois film très light sur le whistleblowing et l'immoralité des grands groupes pharmaceutiques, et comédie portant un regard amusé sur les couples homosexualité et la question de la parentalité. Ce deuxième film est assez drôle, parfois un peu con quand même (le personnage de Debbouze là ???) et surtout c'est beaucoup beaucoup trop long. Le film se tenait largement en 1h40 et en se recentrant sur un seul sujet je pense et pouvait aussi éviter certains détours inutiles genre la rencontre avec la mafia italienne...

3/6 : sympa, amusant, mais trop éparpillé.

"Pas mal de male-gaze néanmoins, malgré la critique de celui ci, ça nuit un peu je trouve à la portée de ses messages"

Je reviens juste là dessus pour dire que quelques trucs m'ont interrogés. Notamment, le groupe de lesbienne qui s'enchante de l'aspect du pénis de Jake, ou encore le fait que ces lesbiennes prennent du plaisir pendant l'acte, voir même qu'elles ne peuvent pas faire sans... Comme si les femmes, lesbiennes, ne pouvaient pas ne pas vouloir faire l'amour à des hommes ?

Surtout qu'aucune de ces femmes n'est présentée bisexuelle si je me souviens bien, sauf peut-être Kerry Washington (Fatima) en tant que newbie dyke. À mon sens, Spike Lee s'égare en transposant via Jack sa vision fantasmée du saphisme pour un homme hétéro, l'homo-parentalité n'est plus qu'un canevas pour l'exprimer, vidé de sa substance initiale.


Et ouais, Debbouze et Bellucci ne servent pas à grand chose, surtout le premier (ça m'a replongée dans ces années où le gars était une super star quand même). Mais juste pour mater le corps de rêve de Dania Ramirez, une vraie bombe cette meuf, le film vaut le coup d'œil !

Ouf, le male gaze n'a pas que du mauvais alors !