Forum de FilmDeCulte

- artistiques : sans hésiter
- idéologiques : je ne vois pas comment un gros paquet de fric (dont je n'ai pas un si grand besoin) pourrait contrebalancer le souvenir de m'être associé à un truc raciste, facho etc.

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Tennis de Table Bordeaux

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'aurais tendance à dire non dans l'absolu, mais dans la pratique c'est plus délicat.
Je ne pense pas que j'accepterais un poste même hyper bien payé à Minute ou dans un journal d'extrême-droite. Après je travaille pour un journal de droite (même si Villepiniste-chiracquien, je pense, et pas du tout pro-Sarko), alors que je suis - ouvertement - de gauche, ce qui en soit est déjà un compromis. Après, j'écris ce que je veux, je n'ai jamais été censuré, aussi, sans doute, car j'ai conscience que mon avis sur les choses est mois important que les faits le plus objectivement décrits. Et j'assume totalement de servir la soupe à Carla Bruni par de multiples diaporamas, tant que celle-ci défend des causes justes -Sakineh, la lutte contre le Sida - même si je sais que cela rentre sans doute dans le plan com de l'Elysée.

Voilà pour moi.

Pour le reste, j'admire ceux qui répondent non et qui sont comme ça dans la vie. Mais j'ai des doutes.

Bah si on me tend une perche, enfin disons si on me dit : "appuie sur ce bouton et ce mec crève", pour 50 milliards d'euros, j'hésiterais je pense ! Après s'il faut que je le poignarde dans son sommeil, c'est plus dur, j'aurais trop peur de me faire mal au poignet ou de me couper.

Il faudrait pas confondre vendre son âme au diable et faire des compromis. Par définition, la personne qui vend son âme au diable est toujours perdante au bout du compte. Et perd beaucoup plus que ce qu'elle a engagée dans le deal initial.

Les compromis c'est autre chose. Déjà, la notion de compromis, va vachement changer selon les gens, certains vont faire des compromis sur des certaines choses et pas d'autres et puis une chose sera un compromis pour l'un et pas pour l'autre, etc.


Quand à revenir sur l'exemple de Taxi 5, pour moi c'est vraiment vendre son âme au diable car le milieu du cinéma [et de la musique d'ailleurs] fonctionne vachement à la crédibilité et coombien de réalisateurs et d'acteurs ont foutu en l'air leur carrière parcequ'un mauvais choix leur avait fait perdre toute crédibilité? Donc je pense qu'il faut vachement se méfier du "non mais je fais une merde maintenant pour pouvoir être plus libre après", ça peut se retourner contre vous.

Faut pas croire, y a des mecs qui réalisent Freddy 4 et après ils signent Die Hard 2.

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Et y'a des mecs qui réalisent DIE HARD et qui après font ROLLERBALL !

C'est le double effet Kiss Lose.

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[quote="Mufti"]Cela dit, plusieurs d'entre nous avons déjà bossé dans des petits boulots merdiques, d'étudiant ou autre. Honnêtement, vendre des sandwichs est-il vraiment plus glorieux que réaliser le 117è épisode de Louis La Brocante ?

Là pour moi, c'est la limite entre vendre son âme au diable et le compromis. Personne ira te reprocher d'avoir vendu des sandwiches quand t'es un réal célèbre. Mais je pense que pour le milieu du ciné, réaliser des épisodes de série française comme Louis la Brocante, ça te grille presque à vie de passer au long.
Après par contre, t'as des réals qui doivent être très contents de se limiter à ça. C'est toujours en fonction de tes ambitions personnelles.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est vrai que la carrière de Renny Harlin est flamboyante dernièrement.

Aucun projet n'est une merde par essence... on peut toujours relever les ambitions du truc et tout donner, non ? Moi en tous cas, si je fais le truc, c'est avec un moral de feu, avec l'envie de sauver les meubles et d'atteindre quelque chose de chouette. J'ai toujours aimé travaillé dans un cadre fait de contraintes, et je trouverais ça amusant à faire... artistiquement parlant. Si en plus c'est bien payé... Mais accepter ce genre de projet, ne rien branler en espérant que ça t'ouvriras des portes plus tard... très peu pour moi.

D'ailleurs ça n'a rien à voir (enfin presque) mais j'aimerais bien rencontrer un mec comme Eric Rochant. Et lui demander pourquoi il accepte l'Ecole pour tous alors qu'il n'a visiblement sur le projet aucune idée ni ambition artistique... pour manger ? N'était-ce pas possible de faire un truc un peu joli, un peu mieux écrit, mieux rythmé ? Cette impression d'abandonner et de baisser les bras alors qu'il réalise (et donc s'exprime), je trouve ça inexplicable...

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I think we're gonna need a helmet.

Oui en fin ça c'est parce qu'il l'a foirée après et pas parce qu'il a réalisé Freddy 4, mais à un moment de sa carrière, Harlin, c'était un réal d'action A-list hein...

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Là pour moi, c'est la limite entre vendre son âme au diable et le compromis. Personne ira te reprocher d'avoir vendu des sandwiches quand t'es un réal célèbre. Mais je pense que pour le milieu du ciné, réaliser des épisodes de série française comme Louis la Brocante, ça te grille presque à vie de passer au long.
Après par contre, t'as des réals qui doivent être très contents de se limiter à ça. C'est toujours en fonction de tes ambitions personnelles.

EDIT: Et merde j'avais édité le post de Cosmo au lieu de répondre.

Je pense pas Mufti, il suffit de le revendiquer avec auto-dérision... personne - à part Leonardo Di Caprio - n'a un CV parfait... tu n'es grillé que si tu te complais là-dedans trop longtemps, ou si tu termines ta carrière par ça plutôt que de commencer par ça...

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I think we're gonna need a helmet.

Simples secrets et L'Homme au masque de fer quand même.

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