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MessagePosté: 18 Juin 2008, 22:38 
Bon, pas de surprise : j'ai adoré, j'ai beaucoup ri, j'ai même versé ma larme, pas besoin d'en dire plus, hein...

5/6


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MessagePosté: 18 Juin 2008, 22:40 
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Trop long (yep), mais pour le coup, j'ai très très aimé.

Un film de rupture sans les bourrelets, avec un gros connard qui est un mec cool (et ça putain merci, les mecs qui vous piquent vos copines ou vos femmes sont rarissimement des fils de pute), cliché, certes, mais ça se tient. Les micro montages "séquences de ma vie d'avant" sont une très bonne idée.

Après c'est une comédie, et ce côté là est très bon, je trouve que tout est sympa, à part des lourdeurs (la bite une fois, oui, mais à la quatrième non).

Et puis il y a Mila Kunis, qui non seulement à un très beau nom mais des yeux méga immenses et des shorts méga pas immenses, des chemises ouvertes...Et puis Kristin est pas mal aussi, mais elle est trop...ou pas assez.

Bon, Jason, William, tout ça est excellent aussi. Moins fan des sous-sous exploités Hill et Rudd, leurs rôles sont pas assez exploité et trop présent à l'écran.

Bon, et puis je trouve que ce film a pas mal d'âme en fait, sous ses travers de truc supra bancal.

Alors dans les défauts, il y a un gros soucis dans l'enchaînement des séquences, c'est monté de façon lourde, trop, c'est mal foutu. On sent que les mecs ont tournés sans réfléchir au montage, on sent aussi que le scénario bien que très touchant et bien écrit, est très mal séquencé.

Voilà, ça nous donne dans le coeur un 5, objectivement un 4. 4.5/6


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MessagePosté: 19 Juin 2008, 13:32 
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Jericho Cane a écrit:
Bon, pas de surprise

5/6


Ben si y en a une. Tu mets pas 6/6 ? :shock:

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MessagePosté: 19 Juin 2008, 13:35 
the black addiction a écrit:
Ben si y en a une. Tu mets pas 6/6 ? :shock:

Si.

Mais j'avais pas envie qu'on vienne m'emmerder. :P


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MessagePosté: 19 Juin 2008, 13:36 
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Jericho Cane a écrit:
the black addiction a écrit:
Ben si y en a une. Tu mets pas 6/6 ? :shock:

Si.

Mais j'avais pas envie qu'on vienne m'emmerder. :P


Aaaaaaah je préfère ça. J'ai eu peur d'avoir perdu mon Jericho qui met des 6 à des 3.

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MessagePosté: 19 Juin 2008, 13:43 
the black addiction a écrit:
Aaaaaaah je préfère ça. J'ai eu peur d'avoir perdu mon Jericho qui met des 6 à des 3.

:)


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MessagePosté: 19 Juin 2008, 22:19 
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Matou miteux
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Le gros film de misogyne aigri.

En gros, le perso de Bell est une conne (à la fin, c'est vraiment ce qu'on retient) parce qu'elle largue son mec bedonnant sans intérêt qui branle rien de ses journées à part bouffer et garder les mêmes fringues dégueu, le tout avec l'esprit d'un enfant de 9 ans? Alors qu'elle c'est rien qu'une pute qui essaie de récupérer son mec en lui faisant une pipe (forcément, c'est une meuf) tandis que l'autre nounours, en fait, c'est un sentimental. *ah elles sont méchantes les filles*

Heureusement, quand tu es un poussah complètement pathétique avec l'étincelle d'un boeuf dans l'oeil, et que tu viens de te faire larguer, on te fournit Miss Stratosphère qui sera à la fois ta nounou, ton guide de vacances, ton coup de transition et la meuf de ta vie. A part pour faire rêver les geeks de 14 ans, qui peut croire à ce personnage 3 secondes?

Le pire est pour la fin avec évidemment Miss Stratosphère qui abandonne tout pour son raté, qui est en fait un vrai artiste, contrairement à son ex condamnée à jouer dans des séries de toutous. Pouark.


Une fille a vraiment dû faire du mal à Jason Segel.

Au-delà de ça (et qui rend Segel déjà assez détestable), le film est je trouve déjà handicapé par d'autres défauts. Ca se la joue un chouille nouvelle comédie américaine mais le canevas est très vieillot, avec sa mécanique éculée (ah, je suis à la même table que mon ex, oh, elle est à l'appart d'à côté) et ses scènes qui ne surprendraient pas dans une comédie française pourrie (celle des simulations). Comme s'il suffisait d'avoir un un mec à poil pour briser les codes. Ensuite c'est très mou, certaines scènes s'enchaînent avec une mollesse... et enfin, contrairement par exemple à un 40 ans toujours puceau qui avait un personnage vraiment pathétique mais attachant, ici c'est un mec pathétique mais juste un pauvre mec. Lors de la scène où Bell lui explique pourquoi elle l'a largué, l'empathie est sur celle, pas sur lui, vu que tu comprends trop pourquoi elle largue ce bouffon. Du coup, je suis pas spécialement attaché à ce qui se passe.

C'est dommage parce qu'il y a de vrais bons trucs, pas mal de répliques assez drôles, j'aime beaucoup le pote joué par Bill Hader et Russell Brand avec son imitation de Keira Knightley *manque plus que la lippe oscar-wannabe*. Mais le reste pue le renfermé.

2/6

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MessagePosté: 19 Juin 2008, 22:22 
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Le film m'intéresse pas du tout, j'ai donc lu les spoilers par curiosité. C'est marrant car en fait, tout ce que tu dis, on le prévoit dans la bande annonce.


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MessagePosté: 19 Juin 2008, 22:36 
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Blissfully a écrit:
Le gros film de misogyne aigri.

En gros, le perso de Bell est une conne (à la fin, c'est vraiment ce qu'on retient) parce qu'elle largue son mec bedonnant sans intérêt qui branle rien de ses journées à part bouffer et garder les mêmes fringues dégueu, le tout avec l'esprit d'un enfant de 9 ans? Alors qu'elle c'est rien qu'une pute qui essaie de récupérer son mec en lui faisant une pipe (forcément, c'est une meuf) tandis que l'autre nounours, en fait, c'est un sentimental. *ah elles sont méchantes les filles*

Heureusement, quand tu es un poussah complètement pathétique avec l'étincelle d'un boeuf dans l'oeil, et que tu viens de te faire larguer, on te fournit Miss Stratosphère qui sera à la fois ta nounou, ton guide de vacances, ton coup de transition et la meuf de ta vie. A part pour faire rêver les geeks de 14 ans, qui peut croire à ce personnage 3 secondes?

Le pire est pour la fin avec évidemment Miss Stratosphère qui abandonne tout pour son raté, qui est en fait un vrai artiste, contrairement à son ex condamnée à jouer dans des séries de toutous. Pouark.


Si ça fait du film un film misogyne, TOUTES les comédies romantiques à base d'ex et de nouveaux le sont. Après, c'est vrai que Mila Kunis est trop canon pour le truc, mais bon, le mec sort dès le départ avec Bell qui est une bombe. C'est un point de départ qui peut agacer, mais bon, je sais pas, Billy Cristal aurait un mal de chien à tomber toutes les nanas comme dans Quand Harry... Ça n'handicape le film que si ça te bloque de base que le mec ne ressemble pas à Jude Law.

Citation:
Lors de la scène où Bell lui explique pourquoi elle l'a largué, l'empathie est sur celle, pas sur lui, vu que tu comprends trop pourquoi elle largue ce bouffon. Du coup, je suis pas spécialement attaché à ce qui se passe.


Mais justement, c'est le but, non? Evidemment, il a des défauts, elle n'est pas parti juste pour l'autre mec. L'idée est là de renverser un peu le truc du mec lourdé et malheureux victime du monde. Comme la scène où Segel se rend compte que le mec de son ex est un mec cool, qu'il apprécie et ça le fait chier. Pour une fois, justement, où le film casse l'image du mec victime. Ou le fait que l'autre qui lui file la démo soit un gros lourd, et point barre. C'est plutôt réjouissant, parce que tu attends l'énième scène où tout le monde se ligue contre le vilain rocker qui est très très méchant et immoral, et qu'il en prend plein sa gueule. Et ça n'arrive pas. Ça m'a plu, ça.

Après, la scène de la pipe, je sais pas, je vois bien la nana mise à mal professionnellement, jalouse de son ex, plaqué par son nouveau, se jeter sexuellement sur son mec pour le récupérer. Ca me semble pas "impossible".


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MessagePosté: 19 Juin 2008, 22:57 
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Matou miteux
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Le Pingouin a écrit:
Si ça fait du film un film misogyne, TOUTES les comédies romantiques à base d'ex et de nouveaux le sont.


Bah j'espère quand même et je pense d'ailleurs que les bonnes comédies romantiques, même d'un point de vue masculin, peuvent traiter les persos féminins de plus belle façon qu'avec Kristen Bell ici.

Le Pingouin a écrit:
Après, c'est vrai que Mila Kunis est trop canon pour le truc, mais bon, le mec sort dès le départ avec Bell qui est une bombe. C'est un point de départ qui peut agacer, mais bon, je sais pas, Billy Cristal aurait un mal de chien à tomber toutes les nanas comme dans Quand Harry... Ça n'handicape le film que si ça te bloque de base que le mec ne ressemble pas à Jude Law.


Oui ça c'est un truc qui me gonfle en général, et on le retrouve ailleurs qu'ici. Ca me fait penser à Bridget Jones qui est sensée être une grosse loseuse mais qui peut baiser avec Hugh Grant et Colin Firth en deux temps trois mouvements *trop dur*

Après je trouve ça encore plus caricatural ici vu comme on te montre quand même un personnage complètement médiocre d'un côté, et l'autre qui est pas seulement une "trop belle pour toi" mais vraiment l'assemblage de la meuf qui n'existe pas, évidemment en opposition à l'autre meuf dont on fait un Goebbels.

Le Pingouin a écrit:
Mais justement, c'est le but, non? Evidemment, il a des défauts, elle n'est pas parti juste pour l'autre mec. L'idée est là de renverser un peu le truc du mec lourdé et malheureux victime du monde. Comme la scène où Segel se rend compte que le mec de son ex est un mec cool, qu'il apprécie et ça le fait chier. Pour une fois, justement, où le film casse l'image du mec victime. Ou le fait que l'autre qui lui file la démo soit un gros lourd, et point barre. C'est plutôt réjouissant, parce que tu attends l'énième scène où tout le monde se ligue contre le vilain rocker qui est très très méchant et immoral, et qu'il en prend plein sa gueule. Et ça n'arrive pas. Ça m'a plu, ça.


Je suis d'accord sur le nouveau copain et c'est un personnage que j'aime bien, et qui échappe un peu au schéma qui m'ennuie ici. Mais je trouve que le film n'arrive pas à trouver un juste milieu dans le pathétique du personnage. Pour moi c'est vraiment le relou par excellence, cette scène ne fait que le confirmer, et en plus finalement on te le fait passer pour l'artiste sensible à qui il manquait juste la gentille poupée compréhensive alors que l'autre est plus ou moins une conne. Cette vision des choses me donnent des envies d'index dans la bouche, et au-delà de ça, c'est pour moi un mauvais personnage parce qu'il plombe à mon sens l'intérêt du film.

Le Pingouin a écrit:
Après, la scène de la pipe, je sais pas, je vois bien la nana mise à mal professionnellement, jalouse de son ex, plaqué par son nouveau, se jeter sexuellement sur son mec pour le récupérer. Ca me semble pas "impossible".


Ca me semble pas impossible mais c'est une pierre de plus dans le portrait misogyne. Alors comment tu essaies de le récupérer ton mec? Ben en lui faisant une pipe trois secondes après des jérémiades sur le thème "fais-moi l'amour fais-moi l'amour".

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MessagePosté: 19 Juin 2008, 23:18 
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Blissfully a écrit:
Bah j'espère quand même et je pense d'ailleurs que les bonnes comédies romantiques, même d'un point de vue masculin, peuvent traiter les persos féminins de plus belle façon qu'avec Kristen Bell ici.


Je peux quasi toutes les prendre et montrer comment les ex sont tous des gros bâtards et comment ils vont en rencontrer un mieux qui va savoir le ou la mettre en valeur. Après, que Segel ait "trop" la gueule d'un loser, c'est une question d'appréciation, je trouve.

Citation:
Oui ça c'est un truc qui me gonfle en général, et on le retrouve ailleurs qu'ici. Ca me fait penser à Bridget Jones qui est sensée être une grosse loseuse mais qui peut baiser avec Hugh Grant et Colin Firth en deux temps trois mouvements *trop dur*


Ou Laura Linney dans ses fringues grand-mère qui fait bander à en crever Rodrigo Santoro en Gucci. C'est un peu la part "rêve" du truc. Moi je pige qu'on bloque là dessus, mais tu peux pas faire que des comédies romantiques avec Cameron Diaz et Jude Law. Et tu trouveras des filles pour trouver Segel mignon, attirant, sympa...et des mecs pour kiffer Renée parce qu'attachante...Bon, c'est rare. C'est vrai que ça part un peu de la même idée. Perso, ça ne me gène pas. C'est le syndrome Woody Allen, comme l'explique Chuck Klosterman dans son bouquin, le fait qu'il s'avère possible qu'un mec au physique de Woody peut tomber un top model dans ses films, créant une idée du possible qui s'immisce dans le collectif et permet à des mecs comme Klosterman de serrer des canons.

Citation:
Après je trouve ça encore plus caricatural ici vu comme on te montre quand même un personnage complètement médiocre d'un côté, et l'autre qui est pas seulement une "trop belle pour toi" mais vraiment l'assemblage de la meuf qui n'existe pas, évidemment en opposition à l'autre meuf dont on fait un Goebbels.


Je trouve pas qu'elle fasse Goebbels, je trouve son perso crédible. Elle est égoiste d'un certain point de vue, mais elle a aussi pas mal de point qui la rend attirante. Le film passe peut-être pas assez de temps sur elle, mais bon, après c'est pas une étude de cas, elle a des scènes pour se défendre, je trouve. On est moins dans le cliché que sur (pif) Stephen Dorff dans The Holiday, Alec Baldwin dans Notting Hill, le vieux de 4 mariages (celui qu'épouse McDowell)...

Citation:
et en plus finalement on te le fait passer pour l'artiste sensible à qui il manquait juste la gentille poupée compréhensive alors que l'autre est plus ou moins une conne. Cette vision des choses me donnent des envies d'index dans la bouche, et au-delà de ça, c'est pour moi un mauvais personnage parce qu'il plombe à mon sens l'intérêt du film.


Oui, le côté "artiste qui est en mal" est raté, je suis d'accord.


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MessagePosté: 19 Juin 2008, 23:40 
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Matou miteux
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Le Pingouin a écrit:
Je peux quasi toutes les prendre et montrer comment les ex sont tous des gros bâtards et comment ils vont en rencontrer un mieux qui va savoir le ou la mettre en valeur. Après, que Segel ait "trop" la gueule d'un loser, c'est une question d'appréciation, je trouve.


C'est pas le fait que l'ex ait un rôle de bâtard qui me gêne (c'est d'ailleurs pas un problème, comme le fait que le mec soit aigri), c'est le regard porté sur le trio Bell-Segel-Kunis et comment ces personnages se "complètent" sur un certain point de vue, que je trouve misogyne et puéril dans sa dichotomie au sujet des persos féminins dans le film.

Le Pingouin a écrit:
Ou Laura Linney dans ses fringues grand-mère qui fait bander à en crever Rodrigo Santoro en Gucci.


Cela dit rien dans Love Actually ou presque ne me semble crédible (ou même fait pour être crédible), le film marche essentiellement à la surenchère de romcom hallucinée avec ses fantasmes à tous les étages. C'est pas le boy next door médiocre du coin qui se fait courtiser par deux bombes (en faisant pratiquement aucun effort en plus). Si Lou Doillon jouait un perso aussi relou avec Jake Gyllenhaal et Sean Faris en face, tout le monde comprendrait plus vite.

Le Pingouin a écrit:
C'est un peu la part "rêve" du truc. Moi je pige qu'on bloque là dessus, mais tu peux pas faire que des comédies romantiques avec Cameron Diaz et Jude Law.


Mais je demande pas ça du tout *le facho qui range les beaux qu'avec les beaux et les rats avec les rats*... :) c'est juste qu'en l'état, le perso de Kunis n'existe pas. Sa relation avec Segel repose sur que dalle à part le fait qu'elle est le reflet suridéal de la meuf parfaite. Segel serait présenté avec un peu de charme au début, pourquoi pas, mais il n'est présenté que comme une serpillère pathétique, il n'y a aucune alchimie entre les deux à part dans l'artifice je trouve. Alors je sais bien qu'on est pas chez les Dardenne mais à part s'il y a écrit quelque part dans le scénar' "elle est attirée par le héros", j'aimerais bien le voir aussi à l'écran.

Le Pingouin a écrit:
Et tu trouveras des filles pour trouver Segel mignon, attirant, sympa...et des mecs pour kiffer Renée parce qu'attachante...Bon, c'est rare. C'est vrai que ça part un peu de la même idée. Perso, ça ne me gène pas. C'est le syndrome Woody Allen, comme l'explique Chuck Klosterman dans son bouquin, le fait qu'il s'avère possible qu'un mec au physique de Woody peut tomber un top model dans ses films, créant une idée du possible qui s'immisce dans le collectif et permet à des mecs comme Klosterman de serrer des canons.


Oui mais là c'est dans des films mieux écrits avec de beaux personnages féminins, pas d'un point de vue de gamin blessé...

Le Pingouin a écrit:
Je trouve pas qu'elle fasse Goebbels, je trouve son perso crédible.


C'était rapport à la réplique du rocker à son sujet, même s'il est dans l'excès nonchalant, ça me semble pas innocent vu qu'à la fin on te la fait passer pour une vraie conne, limite hystéro au pieu, alors qu'au début du film elle reste vaguement mimi.

Le Pingouin a écrit:
Elle est égoiste d'un certain point de vue, mais elle a aussi pas mal de point qui la rend attirante. Le film passe peut-être pas assez de temps sur elle, mais bon, après c'est pas une étude de cas, elle a des scènes pour se défendre, je trouve. On est moins dans le cliché que sur (pif) Stephen Dorff dans The Holiday, Alec Baldwin dans Notting Hill, le vieux de 4 mariages (celui qu'épouse McDowell)...


Pas vu Holiday... et dans 4 mariages à l'époque déjà je comprenais pas :)

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MessagePosté: 20 Juin 2008, 08:02 
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Blissfully a écrit:
Si Lou Doillon jouait un perso aussi relou avec Jake Gyllenhaal et Sean Faris en face, tout le monde comprendrait plus vite.


Ah oui, mais là tu tapes sur le vecteur irritation. Le cas Bridget ne me choque pas, par exemple.

Citation:
c'est juste qu'en l'état, le perso de Kunis n'existe pas. Sa relation avec Segel repose sur que dalle à part le fait qu'elle est le reflet suridéal de la meuf parfaite.


Mais c'est les yeux de l'amuuur (prend sa voix de méchant Nicky Larson)

Citation:
Segel serait présenté avec un peu de charme au début, pourquoi pas, mais il n'est présenté que comme une serpillère pathétique, il n'y a aucune alchimie entre les deux à part dans l'artifice je trouve. Alors je sais bien qu'on est pas chez les Dardenne mais à part s'il y a écrit quelque part dans le scénar' "elle est attirée par le héros", j'aimerais bien le voir aussi à l'écran.


Oui, je vois ce que tu veux dire. Ca ne me dérange pas, je vois Kunis comme une fille sympa avec tous les mecs et le courant passe avec Segel alors qu'au départ elle n'en veut pas. Mais la transition est amené n'importe comment. De toute façon, je trouve pas le scénario parfait, loin de là.

Citation:
Oui mais là c'est dans des films mieux écrits avec de beaux personnages féminins, pas d'un point de vue de gamin blessé...


Je ne comparais pas, j'illustrais une image.

Citation:
C'était rapport à la réplique du rocker à son sujet, même s'il est dans l'excès nonchalant, ça me semble pas innocent vu qu'à la fin on te la fait passer pour une vraie conne, limite hystéro au pieu, alors qu'au début du film elle reste vaguement mimi.


Après, c'est une comédie, donc bon, le côté hystéro passe ou casse, mais tu te doute que c'est pour le comique de la situation.

Citation:
Pas vu Holiday... et dans 4 mariages à l'époque déjà je comprenais pas :)


J'en trouverais d'autres. L'écriture de la comédie romantique est souvent supra exagéré dès qu'il s'agit d'histoires d'ex. Dans MA comédie romantique préférée, les Ex sont soit absent de l'écran soit démontés en permanence. Le point de vue est unilatéral, et même s'il y a du mea culpa dans l'affaire, tu finis souvent par te demander "mais qu'est-ce qu'il foutait avec elle?". Après, question de point de vue, moi je me dis que Bell n'est pas si tyrannique, les petits flashs de leur vie à deux (plus le reportage télé) montre à la fois le bonheur et les failles. Mais bon, je comprend qu'on en attende plus.

Les déséquilibres sont pagailles, mais je trouve pas que le film adopte des cases trop fermés, pour le coup.


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MessagePosté: 20 Juin 2008, 19:18 
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Blissfully a écrit:
Le gros film de misogyne aigri.

En gros, le perso de Bell est une conne (à la fin, c'est vraiment ce qu'on retient) parce qu'elle largue son mec bedonnant sans intérêt qui branle rien de ses journées à part bouffer et garder les mêmes fringues dégueu, le tout avec l'esprit d'un enfant de 9 ans? Alors qu'elle c'est rien qu'une pute qui essaie de récupérer son mec en lui faisant une pipe (forcément, c'est une meuf) tandis que l'autre nounours, en fait, c'est un sentimental. *ah elles sont méchantes les filles*

Heureusement, quand tu es un poussah complètement pathétique avec l'étincelle d'un boeuf dans l'oeil, et que tu viens de te faire larguer, on te fournit Miss Stratosphère qui sera à la fois ta nounou, ton guide de vacances, ton coup de transition et la meuf de ta vie. A part pour faire rêver les geeks de 14 ans, qui peut croire à ce personnage 3 secondes?

Le pire est pour la fin avec évidemment Miss Stratosphère qui abandonne tout pour son raté, qui est en fait un vrai artiste, contrairement à son ex condamnée à jouer dans des séries de toutous. Pouark.


Une fille a vraiment dû faire du mal à Jason Segel.

Au-delà de ça (et qui rend Segel déjà assez détestable), le film est je trouve déjà handicapé par d'autres défauts. Ca se la joue un chouille nouvelle comédie américaine mais le canevas est très vieillot, avec sa mécanique éculée (ah, je suis à la même table que mon ex, oh, elle est à l'appart d'à côté) et ses scènes qui ne surprendraient pas dans une comédie française pourrie (celle des simulations). Comme s'il suffisait d'avoir un un mec à poil pour briser les codes. Ensuite c'est très mou, certaines scènes s'enchaînent avec une mollesse... et enfin, contrairement par exemple à un 40 ans toujours puceau qui avait un personnage vraiment pathétique mais attachant, ici c'est un mec pathétique mais juste un pauvre mec. Lors de la scène où Bell lui explique pourquoi elle l'a largué, l'empathie est sur celle, pas sur lui, vu que tu comprends trop pourquoi elle largue ce bouffon. Du coup, je suis pas spécialement attaché à ce qui se passe.

C'est dommage parce qu'il y a de vrais bons trucs, pas mal de répliques assez drôles, j'aime beaucoup le pote joué par Bill Hader et Russell Brand avec son imitation de Keira Knightley *manque plus que la lippe oscar-wannabe*. Mais le reste pue le renfermé.

2/6
bof, c'est une comédie. Pas une analyses sociologique. c'est vendu tel quel, evidemment c'est pas crédibe miss Stratosphère mais bon c'est un grand.... gros message d'espoir. Après on marche dans le systeme du réal (ou pas). De là à parler de film mysogyne oO

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lBordelais bordelique The next time an actor has to act scared when he only has a wooden T-Bar to track, they will ask, “Hey, where’s Stan Winston?” Steven Spielberg


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MessagePosté: 21 Juin 2008, 00:44 
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Blissfully a écrit:
Le gros film de misogyne aigri.

En gros, le perso de Bell est une conne (à la fin, c'est vraiment ce qu'on retient) parce qu'elle largue son mec bedonnant sans intérêt qui branle rien de ses journées à part bouffer et garder les mêmes fringues dégueu, le tout avec l'esprit d'un enfant de 9 ans? Alors qu'elle c'est rien qu'une pute qui essaie de récupérer son mec en lui faisant une pipe (forcément, c'est une meuf) tandis que l'autre nounours, en fait, c'est un sentimental. *ah elles sont méchantes les filles*

Heureusement, quand tu es un poussah complètement pathétique avec l'étincelle d'un boeuf dans l'oeil, et que tu viens de te faire larguer, on te fournit Miss Stratosphère qui sera à la fois ta nounou, ton guide de vacances, ton coup de transition et la meuf de ta vie. A part pour faire rêver les geeks de 14 ans, qui peut croire à ce personnage 3 secondes?

Le pire est pour la fin avec évidemment Miss Stratosphère qui abandonne tout pour son raté, qui est en fait un vrai artiste, contrairement à son ex condamnée à jouer dans des séries de toutous. Pouark.


Elle le largue en lui mentant, elle ne lui dit pas pourquoi elle le largue. Elle ne lui dit qu'à la fin et même si ce sont de bonnes raisons, c'est trop tard. Elle veut le récupérer purement par orgueil, elle a pas vu qu'il l'aimait et l'a trompé pendant un an avant de le larguer.

Elle a un sale rôle, oui.

Est-ce que ça fait du film un film misogyne?

Dans la mesure où ce genre de meuf EXISTE, non.

Surtout que justement, ce sont EFFECTIVEMENT de bonnes raisons qu'elle a eu de larguer Segel...tout comme Segel a de bonnes raisons de pas se remettre avec elle (préférant une meuf qui le comprend là où Bell ne le comprenait pas - cf. Dracula).

Après c'est grossier mais bon...ça en fait pas un film misogyne...sinon la moindre comédie romantique - avec une héroïne qui s'est faite tromper par son mec, un connard, avant de trouver l'éternel mythe du Prince Charmant - est misandre.

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09 Juin 2016, 20:10

Déjà-vu Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Get him to the Greek (Nicholas Stoller - 2010)

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DPSR

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02 Oct 2010, 16:01

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Neighbors (Nicholas Stoller - 2014)

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Castorp

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Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. 5 ans de réflexion (Nicholas Stoller, 2012)

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28 Sep 2012, 10:45

karateced Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Cigognes & Compagnie (Nicholas Stoller & Doug Sweetland, 2016)

Film Freak

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12 Déc 2016, 13:44

Mr Degryse Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. There is no direction (Sarah Bertrand - 2005)

Zad

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Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Take this waltz (Sarah Polley - 2012)

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Mr.Orange Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les éblouis (Sarah Suco, 2019)

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Abyssin

15

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Déjà-vu Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Loin d'elle (Sarah Polley - 2007)

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24 Fév 2008, 13:18

Blissfully Voir le dernier message

 


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