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How to Blow Up a Pipeline en VO

Pour empêcher une catastrophe mondiale, un groupe d'apprentis-sorciers se réunit dans le désert américain pour fabriquer une bombe.
Sympathique companion piece à OPPENHEIMER que ce thriller d'éco-terrorisme à petit budget qui, dès son introduction propulsive, montre que, malgré toutes les qualités de UNE ZONE A DEFENDRE, le cinéma américain sera toujours en avance niveau tension.

Passé ce début sec, on commence à détailler par flashbacks les backstories des différents personnages. Et là, on redoute le syndrome FAST FOOD NATION: autre adaptation d'un (bon) livre de non-fiction dont le passage au cinéma sous forme fictionalisée était illustrative et didactique. En effet, chacun des protagonistes vient illustrer une facette des conséquences de la pollution: qui a perdu sa mère à la suite d'une canicule, qui a été intoxiquée, qui se bat contre la préemption de ses terres...

Cependant, la mayonnaise prend grâce aux scènes au présent, méthodiques et directes, dans l'action. Et qui rendent le film toujours prenant.

Mais dans le dernier acte, quelques limites dans le budget/la mise en scène (la séquence où ils doivent passer le grillage là sans se faire voir des agents...) et surtout la narration (structure en flashback qui accouche d'une souris), ainsi qu'une conclusion par trop dénuée d'ambigüité, laissent un goût amer. Dommage car ce qui précédait était franchement pas mal.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Quand tu le pitches comme ça, on dirait qu'il y a un impératif spécifique et ponctuel à empêcher alors qu'il s'agit de freiner le recours aux énergies fossiles.


Haha j'y ai pensé aussi, pour la minutie du processus de fabrication de bombe par une équipe filmée et montée et scorée avec tension.


Voilà. Le film réussit à rendre son déroulé tendu et efficace mais avec un propos aussi clair dès le début, il aurait fallu dépasser un peu le factuel et les clichés dans la caractérisation pour donner une portée humaine supplémentaire au-delà de flashbacks fonctionnels voire inutiles.

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Pas prévu de le voir mais l'UGC les Halles de ses grands morts avec ses séances complètes pour Mission Impossible quasiment un mois après sa sortie, 15mn avant la séance m'a pas vraiment laissé le choix. Et très content car ça a été une excellente surprise.

Dans ses meilleurs moments le film rappelle assez clairement le cinéma de Kelly Reichardt et évidemment Night Moves (mais pas que). Dommage que les dialogues se fassent par moments trop didactiques, que les flash-backs soient trop demonstratifs et évidents mais dans l'ensemble ça marche. On comprend parfaitement la colère qui habite ses personnages à la fois totalement différents mais liés par la même pulsion d'action envers une société qui ne leur laisse plus le choix. C'est vraiment la grande réussite du film. Ne pas faire de ses personnages des héros ou des porte étendards mais simplement des êtres humains qui agissent, qui décident d'y aller et de faire les choses.

Et le film de trouver sa forme dans cet aller-retour entre le factuel de l'action et ce qui s'est passé avant et qui les a tous mené là. J'aime bien la sècheresse du dispositif qui ne joue pas de péripéties inutiles ou de suspens trop superflu Excellent casting par ailleurs (bémol sur le couple un peu trash qui fait tâche, trop caricatural, quand ils commencent à baiser en plein milieu du truc...). Musique avec une vibe 80s un peu Carpenter qui frise le ringard par moment mais ça donne au film une certaine personnalité.

Bref bonne petite découverte même si pas renversante non plus (et nul doute que ce film est bien meilleur que la daube avec François Civil sortie sur Amazon).

4/6

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CroqAnimement votre

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Pareil (j'imagine que c'est une vraie fausse piste).

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CroqAnimement votre

Hé ho moins de graine, il est bien le Cogitore sur Disney.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'avoue je crache dessus sans l'avoir vu, mais tu es bien seul à le défendre.

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CroqAnimement votre

C'est sa zone Mdrrrrrrr

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Putain comment j'ai fait pour rater cette vanne, elle était sous mes yeux.

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CroqAnimement votre

Art Core étourdi.

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Merde j'arrive trop tard.