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MessagePosté: 11 Déc 2009, 19:30 
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Poupée qui fait non
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Mr.Orange a écrit:
(notamment le passage dans la cave avec les « corps »enfermés qui offre un des plans les plus flippants de l'année).


en effet, j'ai lu le livre il y a quelques mois et arrivée à cette scène, j'en ai loupé mon arrêt de métro ! Le pire avec cette histoire finalement c'est se la taper deux fois en quelques mois alors qu'une fois c'était bien assez éprouvant comme ça (c'est une fois installée au ciné que je me suis dit "merde, va falloir que je revive tout ça")

Mr.Orange a écrit:
Bon après je ne sais pas dans quelle mesure le film suis le livre mais il me semble qu'on aurait pu se passer de TOUS les flash-back.


J'avais l'impression à cause du choix de Charlize Theron qu'il y en aurait plus dans le film mais il n'y en a pas tant que ça, mais ils sont plus longs/explicatifs que dans le livre...

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Janet


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MessagePosté: 11 Déc 2009, 19:40 
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Janet a écrit:
Mr.Orange a écrit:
Bon après je ne sais pas dans quelle mesure le film suis le livre mais il me semble qu'on aurait pu se passer de TOUS les flash-back.

J'avais l'impression à cause du choix de Charlize Theron qu'il y en aurait plus dans le film mais il n'y en a pas tant que ça, mais ils sont plus longs/explicatifs que dans le livre...

Je suppose qu'ils sont plus utiles dans le livre oui, là j'avais vraiment l'impression qu'ils ne servaient à rien, que laisser des trous et ne saisir la mère que dans l'évocation dans le présent aurait été beaucoup plus beau et émouvant.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur


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MessagePosté: 14 Déc 2009, 00:53 
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bien aimé pour ma part, c'est lent, contemplatif, les pays uniformément gris sont très "beaux". C'est certe très lent et ça manque de rythme mais comme à l'image du livre qui étaut tout autant lent et très dur a lire mine de rien. Très belle musique aussi. un bon 4/6


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MessagePosté: 17 Déc 2009, 17:58 
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Mr.Orange a écrit:
Janet a écrit:
Mr.Orange a écrit:
Bon après je ne sais pas dans quelle mesure le film suis le livre mais il me semble qu'on aurait pu se passer de TOUS les flash-back.

J'avais l'impression à cause du choix de Charlize Theron qu'il y en aurait plus dans le film mais il n'y en a pas tant que ça, mais ils sont plus longs/explicatifs que dans le livre...

Je suppose qu'ils sont plus utiles dans le livre oui, là j'avais vraiment l'impression qu'ils ne servaient à rien, que laisser des trous et ne saisir la mère que dans l'évocation dans le présent aurait été beaucoup plus beau et émouvant.


Je trouve au contraire ces passages utiles même si imparfaits, dans la mesure où il ne me semble pas que le film ne soit axé que sur l'enfant et la figure de la mère, mais aussi sur la perte de sa femme pour le personnage de Mortensen. Le père et le fils ont autant d'importance l'un et l'autre dans cette fiction, et chacun à leur manière ont une présence féminine qui leur manque pour des raisons et des points de vues différents. Le film l'évoque plutôt bien, mais peut-être que le choix d'une star n'était pas utile par contre
(surtout que Molly Parker à la fin est plutôt associé au ciné indé, il y a un déséquilibre, c'est surtout ça le problème je dirai).


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MessagePosté: 17 Déc 2009, 18:39 
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Mr Chow : y'a pas de "t" à Gallo :D .


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MessagePosté: 18 Déc 2009, 10:59 
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merci :wink:


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MessagePosté: 22 Déc 2009, 01:29 
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J'ai pas lu le livre. J'avais même pas vu la bande-annonce. Je savais à peine de quoi ça parlait. J'ai pas vu le précédent film de Hillcoat.

Je sais pas trop quoi dire...c'est visuellement supra classe (il y a des plans juste sublimes, des vistas incroyables, je pensais que le budget était plus élevé, il ne fait que 20M$), c'est très bien joué (Duvall est un Dieu, que ce soit dans un mini-rôle ici ou dans des seconds rôels improbables style The Sixth Day, il est impérial) mais je trouve que ça fonctionne beaucoup trop en vignettes...généralement, c'est pas trop le genre de construction qui me gêne mais bizarrement je me suis JAMAIS vraiment senti impliqué dans le film, alors qu'il semble taillé sur mesure pour moi (relation père-fils powa).

Y a que la scène dans la maison qui m'a vraiment réveillé.
Avec la découverte de la cave rempli de futures victimes de cannibalisme, aspect de l'histoire que j'ignorais totalement, et l'arrivée des habitants de la maison, le flingue sur la tête du gamin, etc. C'est bien tendu comme il faut.


Le reste du temps, je l'ai trouvé long le temps.
Ca manque d'émotion sans doute, d'enjeux plus forts...

Je trouve la fin assez underwhelming aussi.
Note d'espoir bof, j'aurai préféré une fin indécise style le gamin les pieds dans l'eau face au vide de l'océan interminable avec le flingue à la main et on sait pas s'il va se tuer ou pas...


Et je vois pas trop où veut en venir le film aussi avec tous ces "discours" sur Dieu...c'est pas très clair.

3/6

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MessagePosté: 22 Déc 2009, 01:32 
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Localisation: Fortress of Précarité
DPSR a écrit:
Nick Cave qui en fait des pataquès genre bienvenue chez Arvo Part niveau solfège...

Oui plagiat là.

Citation:
Par contre le dit gosse est un peu là pour faire ouin papa.

Voilà, un rôle inintéressant...
Quand arrive le "Si c'est moi! C'est moi qui m'inquiète!", le film a tellement donné dans le non-dit faussement subtil avant ça que cette rébellion est presque incompréhensible...j'imagine qu'en bouquin le côté "c'est le père qui apprend du fils, c'est le fils le vrai père, etc." passe mieux, est plus profondément développé...ici c'est beaucoup trop superficiel.

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MessagePosté: 22 Déc 2009, 01:41 
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Localisation: Fortress of Précarité
JeeB a écrit:
C'est au final exactement ce que j'attendais d'un film comme I am legend

C'est marrant, j'y ai pensé aussi...pour le côté fin du monde, errance dans un pays vide, survie, et même la structure en flashbacks et le rôle de Dieu, etc.
J'ai pensé aussi à La Guerre des Mondes pour le rapport père/enfant...je préfère ces deux-là pour le coup.

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MessagePosté: 26 Fév 2010, 12:45 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Enfin vu… J'y suis allé avec l'idée en tête que ce ne serait jamais aussi bon et aussi tétanisant que le roman, mais très curieux de voir à quoi ressemblerait donc cette "impossible adaptation". Accoucher d'un chef-d'oeuvre en adaptant un chef-d'oeuvre, ce n'est pas une mince affaire… Et pour quiconque s'intéresse de près aux adaptation ciné de romans, La Route est un cas intéressant.
Pour toute adaptation, l'idéal est d'oublier le roman en regardant le film, pour pouvoir l'apprécier à sa juste valeur (ce qui est ici pratiquement impossible). Pourtant, je trouve que le film est pas du tout mauvais en soi: si cela avait été un script original, je pense que les avis seraient bien plus positifs. Le problème, et d'après les échos je m'y attendais très précisément, c'est que le film s'approche trop du récit du roman, et reconstitue pas à pas tous les événement qui ponctuent le roman. Et en passant par toutes les cases, certaines sont survolées et c'est un peu dommage. Et par cette "fidélité trop fidèle", le film oublie justement de se détacher du livre pour mieux pouvoir se l'approprier. Résultat, l'adaptation n'arrive pas à transmettre totalement l'ambiance lancinante et totalement désespérante du roman. Dans le film, on peut être secoué par les images, par les événements, mais il n'y a pas cette sensation de temps distendu, cette errance sans fin… Le film se fait finalement trop terre-à-terre, pas assez "tripante", on est trop loin de l'expérience de "fin du monde" du roman.
Pour le reste, je n'ai pas grand chose à dire: Viggo est inévitablement parfait, le reste du cast est irréprochable. Je trouve le gamin trop âgé, mais bon, leur relation père/fils est très réussie. Visuellement, ils auraient pu aller encore plus loin dans le gris/noir, mais les décors sont sidérants et la photo à tomber. Et perso je kiffe la musique de Cave & Ellis. Et il y a beaucoup de scènes vraiment fortes qui restent en tête, beaucoup d'images qui marquent.
Je craignais un peu les flash-backs sur Charlize: ils sont finalement assez peu nombreux et ne dérangent pas du tout.

Donc malgré le problème typiquement dû à l'adaptation, j'ai vraiment bien aimé… 4,5/6 dont sans doute un demi-point de vendu (au projet, à Viggo, etc.)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 25 Mar 2010, 12:37 
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Inscription: 26 Juil 2009, 19:29
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Je l'ai trouvé pas mal du tout, plutôt impressionnant avec des scènes où la tension monte d'un cran (la découverte de la "nourriture" dans la cave, c'est hard !) et en filigrane la question du choix : survivre ou lâcher prise? Le manque d'explication sur ce monde post-apocalyptique ne m'a pas gênée car, dans la réalité, c'est exactement comme ça que ça se passerait pour monsieur-tout-le-monde. On se réveille un beau matin et il n'y a plus rien. Plus aucuns repères, identités, références, structures sauf ceux de la survie extrême. Y'a de quoi avoir la pétoche parce qu'on ne peut plus se raccrocher à quoi ou à qui que ce soit et c'est ce qui arrive à Viggo Mortensen, impuissant devant le désespoir de sa femme et qui tient malgré tout peut-être parce qu'il sait qu'il n'y a plus que lui entre son fils et la mort. La déliquescence de la société humaine est incarnée par Charlize Théron, enceinte au moment de la catastrophe, et qui, avec son instinct de future mère, comprend toute l'horreur de donner la vie dans un monde qui n'est plus un monde. Personnage fragile, cassé, aux prises avec sa tentation morbide d'emmener son enfant avec elle dans ce qui est le mieux pour lui, la mort, synonyme de paix; s'opposant de toute sa détresse au désir irréaliste de son mari de survivre malgré tout et parvenue au bout d'elle-même, se séparant d'eux. Processus de déshumanisation parfaite, de désespérance absolue. Est-ce elle la plus "chanceuse" ou son mari qui choisit de continuer à souffrir du froid, de la faim pour un hypothétique meilleur? Quand on sait ce qui les attend, il y a de quoi se poser des questions. On se dit quand même qu'ils représentent la dernière étincelle d'humanité envers et contre tout mais la scène du dépouillement du voleur vient confirmer le sentiment sous-jacent d'un total non-espoir que la rencontre avec le vieil homme (R. Duvall méconnaissable) avait un instant remis en question. Cette scène où Viggo Mortensen fait se déshabiller entièrement le voleur évoque à la fois l'esclavage (évidemment, c'est tombé sur un Noir !) et les camps de concentration, souvenirs d'une civilisation faisant irruption au milieu du chaos. Pendant quelques minutes, on cherche la différence.
Quelques petites incohérences dans cette histoire hyper-réaliste. Le danger est partout, on le sait, surtout de tomber entre les mains de survivants cannibales mais cela ne les empêche nullement de s'endormir le soir devant un feu ronflant, visible des kms à la ronde (je pensais notamment à l'évidence du 1er plan de La guerre du feu). La chance incroyable qui leur permet à plusieurs reprises d'échapper ou de ne pas être vus de ces mêmes survivants; ça frise l'exploit ! (ou alors il était cocu, Viggo :lol: ). Le fait aussi que son fils et lui -bien qu'épuisés parce qu'affamés- parviennent à courir indéfiniment et semer leurs poursuivants, bien nourris, eux et pour cause!
Par contre, pour moi, la fin est en désaccord avec l'esprit sans concession du film. Cette famille providentielle qui débarque de nulle part au moment propice, ç'est un peu too much. Mais bon, il faut bien que l'humanité continue et puis tant mieux pour le gamin (crispant avec ses "papa!" à répétition)

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk


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MessagePosté: 28 Avr 2010, 09:07 
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Inscription: 15 Avr 2010, 11:07
Messages: 2227
Bon, mon avis sur The Road est visiblement le plus négatif du forum, ce sera donc une best of des trucs négatifs qui se sont dit plus haut :
C'est tout simplement chiant.
On ne peut même pas trouver d'intérêt à l'univers qui feint d'être post-apocalyptique puisqu'il est minimaliste au point que le film ressemble plus à une allégorie de la vie des SDF dans le monde d'aujourd'hui qu'à un vrai film de fin du monde.
Le minimalisme de l'intrigue n'est même pas mis au service d'une mise en scène épurée (mais fuck la voix off qui décrit mot pour mot ce qu'on voit à l'écran !), il y a quelques plans très beaux mais rien non plus de surprenant (un petit tour du côté des concept-art des jeux vidéo de ces dix dernières années sans compter les fanarts qui trainent un peu partout sur le web suffit à humilier le plus beau des paysages de The Road)

Il y a aussi un moment que je n'ai pas compris
où il se réveille un matin et qu'un grand incendie survient juste devant lui sur plus d'une centaine de mètres.
à un moment j'ai même cru à
un twist en milieu de film du genre "AH CE SONT DES DRAGONS QUI ONT FAIT ÇA !!!"


Charlize plante le seul rôle qu'elle sait jouer depuis l'avocat du Diable.

Robert est un rayon de soleil bien trop éphémère.


2 pour Viggo le magnifique / 6


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MessagePosté: 30 Juin 2010, 23:05 
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Localisation: Rebirth Island
Hormis la fin,
Je trouve cette famille supra-chelou. Ils les suivaient ? Mais pourquoi ??? Bande de crétins vous les avez forcé à quitter leur abris tranquille et quand l'autre s'est pris une flêche vous avez pas bronché. Zetes cons ou quoi ?

J'ai trouvé ça cool. Déjà, je trouve que ça encule pas mal visuellement, surtout pour le budget auquel j'aurais bien rajouté un zéro. Ensuite, j'aime bien comment Hillcoat rend ses acteurs méconnaissables. J'avais pas reconnu Duvall, à peine Pearce sans en être sûr, et pareil pour d'autres acteurs dans The Proposition.

Après, le film est totalement axé sur la relation père-fils. Et ça marche bien, j'ai trouvé ça émouvant, bien foutu, avec le climax "non c'est moi qui me soucie de tout". A ce propos, la scène qui précède ça est assez horrible.

4/6


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