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MessagePosté: 17 Nov 2009, 15:40 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Hmmm, je pressens le même avis pour moi (ici ça sort en 2010 BORDEL).

Mais j'aime déjà la BO. (que j'ai)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 30 Nov 2009, 08:55 
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Coup de coeur pour moi.

Je reviens de la projection assez ébranlé.

Un film terrifiant qui n'est pas sans rappeler le Deliverance de John Boorman.

Ce que j'ai aimé par-dessus

-Le scénario tiré du livre de Cormac McCarthy (que je n'ai pas lu) ne tente pas désespérément de passer quelque message que ce soit. Le film n'a pas la prétention d'être à propos de quelque chose, d'être édifiant. C'est une expérience sensorielle sur la survie avant tout, that's it, that's all. Et il y réussit très bien. On est plongé dans un sentiment terrifiant de survie du début à la fin. Et il s'agit d'une expérience cinématographique assez troublante... et par moment étouffante.

-La séparation entre les flashbacks et les scènes au présent n'est pas clairement délimité. On voit les personnages dans le confort de leur foyer, et ensuite on nous les présente boueux et maigrelets, luttant pour leur survie au sein de la nature. Côte à côte, ces scènes juxtaposés aident à renforcir le côté fragile de ce sentiment de confort dans lequel on beigne.

-Le scénario n'est pas un modèle de construction dramatique, mais ça fonctionne dans le genre. On est porté à s'attendre à certains rebondissements digne d'un film d'épouvante, mais il ne s'agit pas de ce genre de film. Le spectateur est lancé dans le néant. À la manière d'un survivant, on veut trouver quelque chose à quoi s'accrocher (du lyrisme, du contemplatif, de l'horreur, de l'action), mais ce quelque chose n'arrive jamais. Ce pourquoi le film n'est jamais rassurant, et toujours terrifiant, imprévisible. En tout cas, étouffant. Ce n'est pas une quête. C'est un film de survie, une oeuvre austère, mais aussi tellement magnifique. La relation père/fils est privilégié avant toute chose, et c'est ce qui fait la force du film.

-La photographie est tout simplement magnifique. Il y a une certaine beauté, une certaine poésie dans ces images grises, très loin de ce qu'on a déjà vu dans le genre.

-Viggo Mortenssen m'a confirmé qu'il était acteur incroyable. Il s'agit peut-être de son rôle le plus bouleversant. Et le kid qui joue son fiston m'a tiré des larmes vers la fin. Oooh, Robert Duvall est assez incoyable (et méconnaissable) également.

-Oui, la musique de Nick Cave et Warren Ellis est parfois pompé sur le Spiegel Im Spiegel de Arvo Pärt, mais elle n'en reste pas là. Elle va au-delà, et s'avère magnifique par moment.

-En gros, on retrouve un peu l'intensité de Deliverance, avec un zeste de Into the Wild de Sean Penn. Mais pour le style de l'ensemble, très naturaliste, ça m'a beaucoup fait penser à The Assassination of Jesse James... et pas seulement pour la musique.

Je lui donne un 4/6. Mais sa valeur augmentera avec les années, j'en suis certains.

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MessagePosté: 01 Déc 2009, 17:48 
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Antichrist
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Le cinéma américain n’en finit plus de recycler la fin du monde. Après le show hollywoodien «2012», «La Route» de John Hillcoat replonge l’humanité sous une pluie de cendres.

Au commencement, il y avait le Verbe. Ou plutôt la plume hallucinée de Cormac McCarthy, jamais plus inspiré que lorsqu’il abandonne les motifs du western pour sonder le cœur désespéré des hommes. Chef d’œuvre d’épure et d’épouvante post-Copenhague, «La Route» - le livre – a obtenu le prix Pulitzer 2007, la plus haute distinction de la littérature américaine, tout en séduisant des millions de lecteurs à travers le monde, dont Oprah Winfrey, la grande prêtresse du talk-show. A la lecture de la prose de l’auteur de «No Country For the Old Men», on se projetait déjà dans un monde post-apocalyptique en noir et blanc, simples humains sans domicile fixe projetés dans des ténèbres immortels. Difficile d’imaginer moins hollywoodien que cette Odyssée du désespoir d’un père et de son fils, de transposer à l’écran un récit habité par la voix intérieure d’un homme qui se meurt à petit feu.

Immense Viggo Mortensen

Réalisateur de trois films cultes «Ghosts of the Civil Dead», «To Have and to Hold» et «The Proposition», ce dernier sortira d’ailleurs en France le 16 décembre 2009, le cinéaste australien John Hillcoat s’attaquait donc à un Everest cinématographique. Si le résultat ne possède évidemment pas la même force tellurique que le roman, «La Route» - le film – parvient à transposer la sécheresse lyrique de l’écriture de Cormac McCarthy, sans en évacuer la noirceur, l’une des principales craintes que l’on pouvait formuler à l’idée d’une adaptation.

Il y a bien sûr quelques concessions : des flash-back trop nombreux, histoire de mettre à l’écran Charlize Theron en mère à fleur de peau, et des scènes d’action et de dialogue trop présentes alors que le livre épousait justement les respirations chaotiques de son personnage principal. Cormac McCarthy alternait visions cauchemardesques et plages contemplatives, comme s’il transposait en mots les morceaux de post-rock de Sonic Youth ou Godspeed You ! Black Emperor, auxquels on ne peut s’empêcher de songer à la lecture du roman. John Hillcoat et son scénariste Joe Penhall ont forci le trait d’un discours «L’homme est un loup pour l’homme», au détriment, peut-être, d’une certaine émotion.
Mais le film a pour lui l’immense acteur Viggo Mortensen dans le premier rôle. Déjà parfait en roi-malgré-lui de la trilogie du «Seigneur des anneaux», l’acteur des «Promesses de l’ombre» se glisse à merveille dans les guêtres de ce père qui refuse la mort du monde et celle promise de son fils. Il est pour beaucoup – avec la musique de Nick Cave et le travail du chef opérateur Javier Aguirresarobe – dans la réussite fragile d’un film à la fois frustrant et tenace. Comme un goût de cendre dans la bouche.


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MessagePosté: 01 Déc 2009, 18:47 
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Voilà qui est quand même plus rassurant.

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MessagePosté: 02 Déc 2009, 11:30 
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Ca se tente - je suis homme à supporter "trop de Charlize Theron"


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MessagePosté: 02 Déc 2009, 19:17 
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Je rejoins Karloff aussi, c'est évidemment un peu plus "enchaînement de scènes" que le livre, mais la vision a été aussi éprouvante, on retrouve toute l'horreur et le désespoir de l'histoire de McCarthy, la photo et Mortensen aidant bien (je suis pas super convaincue par le gamin par contre). C'est juste dommage qu'un truc soit dévoilé tout de suite (y compris dans les pitchs de certains sites et journaux) :
le cannibalisme
, dans le livre ça rajoutait une couche d'enfer au reste, c'était plus progressif.
5/6

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Janet


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MessagePosté: 03 Déc 2009, 11:15 
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Je fais partie des déçus. Les 15-20 premières minutes sont tétanisantes de désespoir, le film te chope à la gorge mais peu à peu il se délite et s'effrite pour malheureusement ne devenir qu'une succession de saynètes répétitives. Et tout le mystère qui accompagne cet univers (pourquoi ils vont au sud ? pourquoi ce monde apocalyptique ?) ne passe pas du tout ici faute d'une mythologie suffisamment forte. On se passe tout le film à se poser des questions auxquels on n'aura pas de réponses et c'est hyper frustrant. C'est bizarre parce que dans le livre ça passait tout seul. Mais là l'adaptation à le cul entre deux chaises entre son évidente humanisation des situations et des personnages (où on tombe parfois dans un pathos assez lourdingue) et sa volonté de créer un lien plus fort avec la mère (mais ça ne fonctionne pas vraiment, les flash-backs étant assez mal insérés à mon sens). Je pense qu'ils n'ont clairement pas opté pour la meilleure adaptation possible et, comme dans très souvent des cas, se sont contentés du consensus mou. Respectueux sans beaucoup de libertés pris avec l'ouvrage d'origine sans invention aucune en faisant confiance à la parfaite transfiguration de la littérature en cinéma. Il va sans dire que c'est une erreur.
Et cette volonté d'être dans la quotidienneté des personnages au travers des petites saynètes va vite être contredite par leur évidente répétition et surtout leur manque d'ampleur dramatique. Le film finit par s'enfoncer dans un ennui poli. C'est vraiment dommage parce que visuellement ça claque, que c'est un univers véritablement nouveau et que rarement je crois n'avoir senti une telle atmosphère de fin du monde.

3/6

Big up à Guy Pearce (ça m'a bien fait plaisir de le revoir ceci dit) qui a des prothèses de dent tellement énormes qu'il zozotte et qu'il peut plus fermer la bouche. Ca a gâché un peu la fin du coup.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 05 Déc 2009, 22:57 
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Bof. Le film m'a déçu aussi. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, donc bon je n'ai rien ressenti et je m'en foutais un peu de ce qui leur arrivait. On a l'impression d'assister à la même scène mais juste avec un décor (splendide cela dit) différent. Et puis l'explication manque. Un peu inutile comme film.
Viggo Mortensen est bon certes mais ça sauve pas le film et on s'ennui quand même pas mal. Le "pawpaw" du petit est INSUPPORTABLE.

Je sais pas vous mais la récurrence des passages dans lesquels il parle de Dieu m'ont un peu "choqué": le seul personnage dont on connait le prénom: Ely ... Je trouve ça un peu bizarre ou alors je n'ai pas saisi. C'est pareil dans le livre?
Fin en même temps, moi et la religion, je tique souvent pour très peu.

3/6 pour Viggo (et ses fesses :mrgreen: ) et pour les photos.

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MessagePosté: 06 Déc 2009, 00:20 
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Poupée qui fait non
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Localisation: Montréal
Wasp a écrit:
Et puis l'explication manque.


l'explication de quoi, de ce qui est arrivé ? y en a pas plus dans le livre et c'est pas gênant, au contraire, 9 films sur 10 expliquent trop...

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Janet


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MessagePosté: 06 Déc 2009, 00:51 
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Très belle surprise pour ma part.
J'ai trouvé le film très fort et très émouvant. L'histoire d'amour entre le père est très touchante sans jamais versée dans le pathos. Le jeu de Mortensen est d'ailleurs parfait tout en finesse avec les pointes de panique qui traduisent exactement l'angoisse du père vis à vis de son fils.
Et puis je trouve que l'ambiance désespérée de fin du monde et superbement et sobrement rendue. C'est au final exactement ce que j'attendais d'un film comme I am legend, ce sentiment diffus d'inéluctabilité, cette noirceur permanente mais qui n'empêche malgré tout à aucun moment au personnage d'espérer et de se battre.
Très beau film 5/6

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MessagePosté: 06 Déc 2009, 13:53 
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Déçu.
Comme Art Core, j'étais plutôt bien dans le truc au début... et puis tout s'effrite. Décidément, la façon qu'a Hillcoat de filmer les gens ne me parle pas du tout, c'était déjà le cas avec THE PROPOSITION : toutes les scènes "d'acteurs" tournent à vide, je n'y ressens aucune émotion. Forcément, du coup, ça m'a paru bien longuet et assez vain.
Ça reste un bon film, mais je pense qu'il va pas m'en rester grand chose, à part quelques plans superbes et le petit rôle de Guy Pearce, décidément trop rare.


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MessagePosté: 07 Déc 2009, 08:34 
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Karloff a écrit:
Adaptation très (trop fidèle) du livre, avec un peu trop de Charlize Théron et pas assez de plages contemplatives - selon moi -. Reste un beau film sur la filiation porté par un Viggo Mortensen, Oscar d'honneur du coeur. Et la musique de Nick Cave est très belle.

4-5/6


Je ferais un peu le même constat, sauf pour la musique, qui constitue un des défauts du film pour moi (avec le gamin, un peu agaçant quand même). Non pas qu'elle soit désagréable, mais je trouve qu'elle ne colle pas au sujet et que la partie sonore dans son ensemble n'est pas au niveau, alors que graphiquement l'ambiance apocalyptique est bien rendue (notamment son côté étouffant, un choix dont on saluera le courage là où il aurait été si facile de faire la pute en claquant des grands paysages esthétisants). Mais j'ai un problème en général avec la musique qui t'indique systématiquement la teneur de ce qui va se passer dans la séquence suivante, a fortiori dans un film comme ça avec des vraies moments de tension dedans.


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MessagePosté: 10 Déc 2009, 20:21 
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La route est un excellent film post-apocalyptique. Ce n'est peut-être pas le scénario le plus original de l'année mais l'ensemble est très réussi. Le film met vraiment l'accent sur les besoins vitaux des personnages, dans un univers des plus hostiles et cauchemardesques qu'on m'ai donné à voir. Le point d'orgue est évidemment la relation père/fils, déchirante.
5/6


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MessagePosté: 10 Déc 2009, 20:41 
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Le film n'a pas la puissance du livre, on s'y attendait tous (ou alors, si c'était le cas c'était le plus grand film de l'année, à l'aise) mais l'ensemble est vraiment très digne et plutôt marquant. Les décors, la photographie, et les cadrages qui font bien ressortir la solitude de ces deux pauvres êtres font du film une des plus belles réussites dans le genre post-apo.
La noirceur du livre est finalement assez peu atténuée, Hillcoat ne rechignant pas à montrer la violence de façon frontale, et conservant tous les moments traumatisants du livre. J'ai beaucoup apprécié la scène avec Michael Kenneth Williams, d'abord parce que ça m'a fait plaisir de voir le Omar de "The Wire" dans un autre rôle (et il y est tout aussi excellent), et aussi parce qu'elle fait figure de climax dans la noirceur. C'est une scène très violente, très noire et à la fin de celle-ci le soulagement espéré n'arrive pas, Hillcoat nous le refuse et nous laisse sans espoir.

La relation entre le père et son fils devient de plus en plus forte à mesure que le film avance, surtout grâce aux jeux des acteurs, Viggo Mortensen, génial, en tête, si bien qu'on a assez rapidement la boule au ventre, sachant pertinemment comment tout cela va se terminer (j'avais lu le livre mais même sans l'avoir lu je pense que j'aurais senti ce parfum de mort qui avance ...).
Dommage tout de même que le film soit si court, ou si rythmé si je puis dire : j'aurais aimé plus de temps morts, plus de moments creux et de passages répétitifs où on les voit chercher à manger, comme dans le livre, avec ces scènes qui se répètent, et ces phrases qui reviennent sans cesse ("Le petit a faim", "L'homme protège le petit", "Le petit a froid", etc.) qui rendaient l'histoire vraiment étouffante. Mais en l'état je ne sais pas si c'était possible, ce n'est pas du cinéma radical européen avec des acteurs inconnus ...
Et puis le gros point faible est la musique, vraiment peu inspirée, faussement minimaliste aussi : peu d'instruments mais des airs assez larmoyants sans la moindre subtilité. Mais curieusement j'avais dans la tête tout au long du film cette superbe chanson de Dylan, "A Hard Rain's A-Gonna Fall" qui colle on ne peut mieux à ces images à la fois violentes et grotesques ; et devant le plan final, magnifique, je me suis souvenu de cette belle phrase de la chanson : "Oh, what did you see, my blue-eyed son?"

4,5/6


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MessagePosté: 11 Déc 2009, 00:23 
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Inscription: 03 Déc 2008, 01:24
Messages: 3455
On sent qu'il y a du potentiel, des décors sublimes, une ambiance de fou, mais la propension permanente du film à tirer sur la corde sensible, et ce de manière ultra-répétitive, empêche, l'heure du plan final venue, d'être pleinement satisfait.
C'est un peu dommage parce que le jeu subtil de Viggo Mortensen arrive à nous faire avaler la plupart des dialogues larmoyants, mais à force ça ne marche plus, le gosse bonne-conscience et la musique pompière n'aidant pas forcément, et on se dit que le film aurait gagné à se concentrer plus sur l'univers, sur le côté survivor & cannibalisme parce quand il le fait il atteint une puissance assez énorme
(notamment le passage dans la cave avec les « corps »enfermés qui offre un des plans les plus flippants de l'année).

Bon après je ne sais pas dans quelle mesure le film suis le livre mais il me semble qu'on aurait pu se passer de TOUS les flash-back.

Donc c'est 3-4/6 mais ça aurait dû être plus.

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