Forum de FilmDeCulte

Très déçu. Surtout que j'aime bien Kevin Reynolds moi! Mais là il avait visiblement besoin d'argent pour relancer sa carrière. Affirm Films (branche de Columbia Pictures qui produit des films chrétiens) avait probablement pas mal de pognons à mettre là-dessus, et il a sauté sur l'occasion. C'est la seule chose que je peux concevoir.

Le film est bien dans sa première moitié. C'est presque un polar au temps de Jésus. L'idée était bonne d'en faire un film d'enquête sur la disparition du corps de Jésus après sa crucifixion. Mais la deuxième moitié, c'est de la propagande chrétienne à fond la caisse. Et l'iconographie mystique est immonde.

Il reste quelques scènes où Reynolds n'a pas perdu de son sens de la mise en scène nerveuse. Surtout lors des scènes d'action très brutes et dépourvues de cgi (ce qui est pas mal pour un péplum moderne), "feeling Robin Hood: Princes of Thieves". Parcontre, quand les miracles commencent, un cgi vraiment hideux est tartiné ici et là jusqu'à l'ascension.

2.5/6

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La première heure est en effet étonnamment excellente. A l'exception de deux-trois détails un peu trop pieux, c'est un bon petit polar-péplum, tourné sans grands moyens mais avec un côté sec qui fait plaisir. Joseph Fiennes tient bien le film et le rythme est là. On suit avec fascination le regard concret de ce témoin accidentel de l'histoire, d'autant plus que la Judée du premier siècle s'incarne avec un casting bien choisi, avec de vraies gueules. Le choix d'utiliser le nom "Yeshoua" plutôt que Jésus est cool aussi.

Mais dans la deuxième partie, les enjeux se dégonflent, et la fascination mystique cède un peu trop la place à une iconographie prosélyte cheap. De plus, les apôtres sont vraiment trop blancs. On se croirait dans LE HOBBIT. C'est con, parce qu'ils font un bel effort pour en faire des excités, émerveillés et rendus fous par la résurrection de leur maître.

Bref, c'est sympa à regarder mais frustrant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

De Kevin Reynolds, je conseille toujours de jeter un oeil à son 187, code meurtre qui offre un beau rôle à Samel L. Jackson.

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C'est tout pété oui.

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Revois-le.

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Et The Substitute aussi?

Dans le genre, je préfère Le Proviseur.

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Franchement ça n'a rien à voir avec Le Substitut quoi, qui n'est qu'une vulgaire série B.

Tu préfères pas "Ecrire pour exister" ?

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Tu préfères pas Esprits rebelles?

#troll

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Je confesse aimer le pitch, avec ce postulat enquête qui me semble parfait pour cette histoire. Malheureusement ça fait pas illusion bien longtemps.

La suite, c'est la pillule habituelle, avec tous les trucs attendus et un Jésus cliché au possible. Zéro recul, zéro parti-pris. Ça froisse personne, bien joué. Allez casse-toi Reynolds.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique