Forum de FilmDeCulte

Ah si justement !

Et puis il a reconnu depuis, qu'il avait parlé trop vite (Scorsese aussi d'ailleurs s'était planté sur McT, et sur tant d'autres).

Moi ça me fait marrer d'imaginer ces vieux messieurs en train de mater du Tenet, Die Hard ou Fight Club.

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I think we're gonna need a helmet.

Quand tu lis 50 ans de cinéma américain, tu te dis aussi qu'ils ont exploré suffisamment de genre et de cinématographie pour pas être "surpris"

Et autre chose que j'imagine aussi, c'est l'agacement que peut susciter l'idolâtrie pour certains cinéastes contemporains, quand t'as toi-même 60-70 ans, et que tu sais parfaitement où ils ont piqué leurs idées de scénario / mise en scène. On peut prendre exemple avec Tarantino, que toute la critique détestait jusqu'à Jackie Brown, et parfois plus tard, marquant une énorme scission avec le public (mais Tarantino assumant son côté copiste, ils ont fini par digérer).

Bref, pas simple de vieillir en gardant sa lucidité et sans amertume

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I think we're gonna need a helmet.

Rien à voir (ou presque), je sais pas si t'as vu passer cet article où Brad Pitt raconte ce que c'est de regarder un film AVEC Fincher.

Brad Pitt, who calls Fincher one of “the funniest [expletive] I’ve ever met,” often gets together with him for movie nights, during which, Pitt said, “He’ll be muttering the whole time: ‘That shot works. That’s a bad handoff. Why would you go to the insert of the glove there? Stabilize!’ It’s like watching a football game with Bill Belichick.”

C'est suivi immédiatement de cet autre témoignage :

Another close friend is the filmmaker Steven Soderbergh, who told me about visiting Fincher during postproduction on his 2002 thriller, “Panic Room.” Soderbergh described the scene this way: “David had a laser pointer out, and he was circling this one section of a wall in the upper part of the frame, saying, ‘That’s a quarter of a stop too bright.’ I had to leave the room. I had to go outside and take some deep breaths, because I thought, Oh, my God — to see like that? All the time? Everywhere? I wouldn’t be able to do it.”

Le malade.

Plus ici : https://www.nytimes.com/2020/11/19/maga ... rview.html

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En même temps le mec stabilise tout.


C'est ça qu'est bon dans Panic Room, film de control freak total.

Mamène.


Agreed.

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Turtuk

J'avoue, c'est mon rêve d'avoir l'opportunité d'être aussi exigeant sur chaque plan (chaque détail, peut-être pas non plus). Je suis décontracté sur un plateau, c'est bien. Maintenant faudait que je sois aussi plus exigeant sur chaque élément du tournage (la prépa et la post-prod, ça roule plutôt bien). Parce que chaque fois que j'ai un peu faibli, je l'ai payé cash. C'est vraiment un artisanat sans pitié.

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I think we're gonna need a helmet.

On parle toujours de Ford qui tournait pratiquement le plan du premier coup sinon...



Ouais c'est un peu du bonneteau (et dans ce cas là, Soderbergh est le complice plus ou moins complaisant). Comment il fait en matant un Tsui Hark, un de Palma, un Bresson ou un Tavernier, sans parler d'un Tarr ou d'un Sokourov. Tout ça témoigne surtout d'une grande confiance en soi et dans son "regard".

Celui qui a l'air pas mal, c'est Des enfants gâtés. J'en entends beaucoup de bien.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ce n'est quand même pas à mon sens le film de Tavernier le plus facilement appréciable. Je l'ai découvert récemment. Pas de grande histoire. Pas réellement de grandes lignes directrices claires. Ce n'est pas uniquement un film sociétal sur le grand Paris. La photo du film est terne comme ces barres d'immeubles de logement. Toute le ville BANLIEUE dortoir parait grise et moche. C'est donc très réaliste.

L'aspect intéressant du film n'est pas dans l'aspect création juridique des syndicats pour lutter contre les droits abusifs des grands propriétaires. C'est certes instructif mais le plus beau et réussi reste selon l'histoire entre Piccoli et Pascal. Déjà parce que la regrettée Christine Pascale est magnifique mais surtout on peut y voir en filigrane un parallèle entre la relation supposée entre Tavernier et Pascal.
C'est d'ailleurs un scénario de Pascal et c'est surprenant que Tavernier est accepté de tourner ce film ou rarement dans sa filmographie cela aura été su biographique. Ce Piccoli scénariste marié à succès qui couche avec une jeune et belle mais qui finalement refuse d'abandonner sa femme et ses enfants qu'ils aiment aussi, c'est clairement Tavernier.
Il n'est donc pas étonnant que Tavernier parlait peu de ce film. On rappellera qu'alors que Pascal était présente jusqu'ici même qu' en apparition dans tous les Tavernier, on ne la verra plus dans aucun film de Bertrand avant des années ( autour de minuit).

L'aura du film vient à la fois de sa rareté mais aussi de toute cette histoire annexe.

Attention je pense que c'est un film à découvrir mais je ne sais pas si c'est celui là que je conseillerais en priorité pour faire aimer et découvrir Tavernier.

Mention spéciale à la chanson d'ouverture de Caussimon chantée par Marielle et Rochefort et par les guests de la trouple du splendid

Sinon sur Liberation et Tavernier.
Assez honteux quand-même.

On est en droit de ne pas aimer Tavernier. Par contre, c'est assez malsain de sortir ce genre d'articles le jour d'un décès. limite du vivant, Tavernier aurait eu un droit de réponse mais là......

Je ne sais ce qu'avait fait tavernier pour mériter cette inimitié là. C'est pourtant un homme qui semblait grandement appréciable en dehors de tourte considération sur son oeuvre

Aux yeux d'une certaine presse, être un gentil est presque un défaut.

Les Godard détachés et acariâtres, les Pialat intenses et vénères, les Kechiche monomaniaques, ils seront toujours plus "cools". Je caricature mais y a un peu de ça.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est la qualité française contre la Nouvelle vague et ses descendants. L'art contre les artisans. Par contre là où Peron se trompe, c'est que de part son positionnement il voudrait être un digne héritier des Cahiers des années 50, alors qu'il ne leur arrive même pas à la cheville. Consternant.