Forum de FilmDeCulte

La rumeurt court dans un collège qu'un tueur traque les étudiants. Malheureusement, cette rumeur devient réalité lorsque de jeunes étudiantes sont tuées une par une, aprés avoir aperçu une ombre mystérieuse...

Une glorieuse connerie assez divertissante car le film dépasse le cadre du simplement chiant vers le suffisamment con (genre le gamin qui confond sa maman en retard à l'école avec une grosse goule errant dans les marches, ou un prix d'ensemble à toutes les écolières triso). Visuellement, on sent que ça a été fait avec des moyens digne d'un pays où Angelina Jolie et Brad Pitt pourraient adopter un gamin: résultat une fadasserie spectaculaire, non pas en couleurs, ni en n&b, mais en marron et gris (et pas du marron et gris de Kiyoshi Kurosawa, du marron et gris tout plat à un degré de séparation du caméscope dans le salon de papa et de la vidéo-surveillance moche). Le film joue quand même pas si mal de l'attente et du tempo horrifique (à ce niveau, c'est moins nul que les copies américaines) et le principe est plutôt ludique (on remonte, récit après récit, le fil de la malédiction qui fait mourir les gens un à un) même si très oh-oh-oh trouvons donc une justification à nos petits segments parfois à peine écrits (c'est l'histoire d'une meuf qui a un fantôme près de sa gazinière. Elle meurt. Fin).

Ils se sont pas fait chier: le bruit gratagratte du fantôme est exactement le même que dans The Grudge

Maintenant il est temps de faire une pause et de se ressourcer les mecs.

2/6

Bon et ça je ne le prends pas en compte dans la note mais hourra au doublage français fantastique, avec des meufs de 37 ans qui doublent les écolières, les gamins avec la voix de oui-oui, la conviction des doubleurs shootés au lexo, l'impression que je ferai le même doublage avec ma comparse mangeuse de films d'horreur (elle faisant les voix d'homme, moi les voix de femmes of course). Haute voltige.

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Doll, it's a heartbreaking affair