Forum de FilmDeCulte

Oui. Très chouette chanson d'ailleurs.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En fait c'est surtout que quand tout le monde disait que Pixar relevait le niveau de Disney... Ça en chope de plus en plus les défauts quoi.

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Netflix les gars, Netflix.

En fait, faudrait voir la moyenne des 13 premiers Disney.

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De l'autre côté t'as Raiponce que Disney a pondu, et qui est vraiment très bon (malgré toutes les chansons)

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Je trouve les gros disney meilleur depuis la fusion avec Pixar, le truc à la nouvelle orléans était bien cool.

ah oui la princesse et la grenouille, oui c'est super beau en plus.

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Moi je trouve ça hyper fadasse dans les deux cas... Du déjà-vu en mieux... Aucun intérêt perso.

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Netflix les gars, Netflix.

Dans mes bras !

Je trouve le duo Frog / Tangled relativement agréable, mais effectivement ça reste hyper fade, ça n'y croit plus autrement que via un second degré qui rit gêné, on en est à ramasser les miettes au milieu du parcours balisé. Disney a regagné une certaine dignité depuis des trucs comme La ferme se rebelle, et commence à s'extirper de la dictature des directeurs artistiques qui avaient déshumanisé leur filmo à la fin des années 90, mais grosso-modo ça reste une armada de dogmes et de shémas suivis à l'aveugle, sans en comprendre le sens, à commencer par la chanson imposée que les films se traînent vraiment comme un boulet. Les films 90 avaient un temps réussi à se les réapprorier en y important les codes de broadway, mais ça tourne à la recette, et Menken a épuisé toute son inspiration...

Pixar, à côté, n'a finalement pas tant de dogmes imposés que ça, ce qui fait que la sclérose a moins de prise pour s'étendre, ça va encore lentement. Mais il y a déjà des choses qui s'enracinent dangereusement : la course-poursuite finale hystérique copiée-collée de film en film, par exemple, plus ou moins dommageable selon les cas (autant ça se case idéalement dans le déchaînement intensif non-stop des Toy Story, autant ça détruit l'émotion violent dans Là-haut ou Wall-e - même quand ça s'accroche à une idée forte, comme dans Monstres et Cie, Pixar semble pas prendre conscience des enjeux de la course, de ce qu'il faudrait justement appuyer : on a beau se ballader dans l'arrière-cour vertigineuse des inconscients de tous les enfants du monde, Docter ne fait que filmer une course-poursuite tarte à la crème... bref).

Enfin voilà, comme beaucoup, je trouve que Pixar vire à la recette, même si on a encore de la marge. Un réal extérieur (même si je suis pas fan des films de Bird) serait peut-être salvateur.

C'est aussi une scène d'évasion par film. Dans CHAQUE Pixar, les héros sont emprisonnés à un moment.


Des poursuites tarte à la crème avec une telle inventivité dans le concept, j'en veux bien tous les jours.

Vieux blasé.

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C'est ça qui fait mal : le film te dévoile une idée absolument génialissime, puis décide de l'utiliser pour faire son jogging...

Je suis absolument pas d'accord, c'est parfaitement exploité d'un point de vue action.
A ce moment-là, toutes les scènes d'action sont du jogging.

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Ce n'est pas lié au fait qu'il y ait ou pas de l'action, je crois. Ce qui me gêne c'est que la traversée de la porte, l'arrivée dans la chambre d'enfant, tout ça dans le film est chargé d'enjeux et d'émotions qui dépassent la dramaturgie de base (style "zut, il a laissé la porte ouverte"). En tant que spectateur, quand je vois arriver toutes ces portes, j'ai l'impression qu'on va mener ces enjeux à apothéose, qu'on va enfin voir le bout de tout ce autour de quoi le film a tourné (les peurs d'enfants, le rapport des adultes à ça, etc), surtout que c'est une course pour sauver la fillette, à la base. Or ça se transforme en truc effectivement virtuose, mais dégagé de tous ces enjeux, ou presque. Ça devient de l'action "sèche", si on peut dire. C'est le même problème avec Là-haut : dans l'action près du dirigeable, la maison du souvenir qui se casse, qui est pourtant en soi un symbole littéral, devient un simple outil de la course-poursuite durant la majorité de la scène, la mise en scène semble l'ignorer pour ce qu'elle peut raconter. La différence c'est que c'est beaucoup moins virtuose que dans Monsters et Cie, mais au final pour moi c'est un peu le même problème.

Après c'est peut-être aussi mes attentes, je sens un manque parce que j'attends quelque chose de particulier en voyant la scène arriver (quand je vois cette image du hangar pour la première fois, c'est le vertige de ce que représentent toutes ces portes qui me frappe d'abord, et c'est peut-être que moi, je sais pas).

Tu craques, Tom!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui là j'avoue tu m'as perdu, j'ai l'impression que ce que tu reproches on pourrait le reprocher à toutes les scènes d'action et à fortiori à toutes les scènes d'action d'animation qui sont basées sur la virtuosité et le mouvement.

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CroqAnimement votre