Forum de FilmDeCulte

Regarde un site comme Kickstarter : http://www.kickstarter.com/

Les meilleurs projets sont très bien financés. L'intérêt c'est le nombre, le principe de la longue traine : 1000 investisseurs à 1$ = 1 investisseur à 1000$ et c'est beaucoup facile de trouver des investisseurs à 1$ qu'à 1000$. Et puis l'erreur serait justement de se reposer sur les proches (qui 1/ ne sont pas suffisemment nombreux 2/ ne peuvent pas être objectifs => Si tu ne trouves pas de gens prêts à mette 1$ pourquoi on en mettrait 1000 ? C'est peut-être aussi que ton projet et merdique dans le fond).

Qu'est-ce qui dicte ce qu'un bar a comme bière à la pression ? Est-ce que certaines bières coûtent plus cher ? Est-ce qu'il y a des conditions pour en avoir une et pas l'autre (genre une marque de bière dans un bar seulement à condition que telle marque concurrente y soit pas ?) ? Bref, comment ça marche ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tout ce que je sais, c'est qu'à Paris, tout le business est tenu par deux famille d'auvergnat, qui ont deux systèmes de pompes incompatibles entre eux.

Quand tu ouvres un bar, tu es quasiment obligé de passer par elles, ils t'installent gratos le système, mais après tu es obligé de commander chez eux.

Pour l’assortiment, tu dois pouvoir choisir, mais en gros, le triptyque pression est toujours identique : Blonde, Blanche, Abbaye.

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"Vous allez finir par vous aimer les uns les autres bordel de merde !?!"

Ca dépend de ton fournisseur déjà (comme pour toutes les boissons, par ex Coca, Pepsi... et si tu vas dans un bar habituel, parfois il change de fournisseur (rare mais j'ai eu le cas une fois et ça m'avait surpris) et il change sa bière, son coca, ses eaux minérales...). D'ailleurs, j'avais lu un livre sur Coca, où il était expliqué comment Coca avait réussi à passer d'une toute petite part de marché dans un pays d'Amérique Latine à un monopole totale en une nuit (j'arrive pas à retrouver sur le net faut que je cherche)... Ils avaient racheté les distributeurs, loué la plupart des panneaux publicitaires... et avaient balancé leur pouvoir marketting le lendemain.

Sinon truc marrant, on m'expliquait qu'aux vieilles charues, tout le système de pression était sous-terrain et qu'il n'y avait plus qu'à brancher une pompe à tel ou tel endroit, et roule ma oule. La bière et le gaz sont dans des camions citernes (ou des énormes fûts) et toutes les pompes à bières sont reliées à ces camions.

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Delirium Tremens

Sur Paris, plusieurs grossistes se partagent le marché. Ils emploient des démarcheurs qui font le suivi de leurs points de vente. Nouvelles conditions si nouveaux volumes de commande, cadeaux etc. Les démarcheurs essaient aussi de débaucher les bars et les boîtes des grossistes concurrents et de faire la meilleure proposition aux bars qui se créent : offre d'une enseigne lumineuse, installation des pressions classe, rabais etc. En ce qui concerne les boîtes où j'ai bossé, les brasseurs n'auraient jamais tenté d'imposer quoi que ce soit au client (style ne plus vendre telle marque rivale). C'est un marché très concurrentiel où le rapport de force est en faveur du point de vente.
Cette expérience m'a aussi appris que les normes sanitaires (vidange des tuyaux etc.) de la pression ne sont respectées par personne et jamais contrôlées. Quand c'est fait, les rares fois où c'est fait, le personnel qui y assiste ne boit plus jamais de pression.

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Tennis de Table Bordeaux

Il y aune exclusivité entre le grossiste et le cafetier, qui est la contrepartie de l'assistance fournie par le grossiste au bistrot pour ce qui est de la bière. Après l'exclusivité n'est pas génante dans la mesure où les grossistes stockent la plupart des marques ce qui est le cas. Mais à une époque les brasseurs rachetaient les grossistes, et ainsi restreignaient le choix des brasseurs et imposaient des conditions leonines. C'est un marché qui est resté concurrentiel parce que les autorités de concurrence ont obligé, au milieu des années 2000, les brasseurs à revendre les entrepositaires grossistes qu'ils avaient achetés sous les manteau. Heineken en a revendu trois, Kronenbourg deux et Inbev a du en céder aussi.
Après le système britannique est complétement différent avec pas mal de "tied houses" qui sont des pubs seulement autorisés à stocker et vendre des bières d'un seul brasseur (lequel contrôle le pub dont le patron est un employé de la brasserie)

Autre facette de ce commerce : tous les patrons de points de vente (bar, boîtes) que je connais achètent une partie des boissons alcoolisées ailleurs que chez leur grossiste et de façon intraçable. Les recettes qui en découlent vont directement dans leur poche. Aucune taxe, aucun prélèvement fiscal.

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Tennis de Table Bordeaux

Un tenancier de bar m'avait expliqué que c'était la règle du 1 pour 3 (1 verre au black pour 2 déclarés) et il m'avait parlé également des caisses enregistreuses qui avaient une touche "black", où quand tu appuies sur cette touche, tu sors un ticket pour le consommateur (s'il en veut un) mais la note ne s'affiche pas sur le ticket de fin de journée du commerçant.

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Delirium Tremens

Dans une boîte où j'ai bossé, ils faisaient aussi 30% du chiffre du bar au black. Aux heures de pointe, ils avaient deux caisses.

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Tennis de Table Bordeaux

Il m'a dit que c'était tout le temps comme ça dans le milieu et même à l'achat/vente, il rajoutait 30% du CA déclaré pour avoir le CA réel...

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Delirium Tremens

ah ben je pensais pas que c'était à ce point répandu le black, on a bon dos de se moquer des grecs.

C'est surtout à eux que tu feras plaisir, ça leur fera enfin un vote en dehors de leur famille !

J'ai oublié Bayrou... Merde le choix se complique...

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Delirium Tremens

Il y a tous les métiers où il y a de la vente d'occase qui fonctionnent en grande partie sur le black. Les magazins de jeux/DVD par exemple, on peut être quasi sûr que leurs rayons occase sont du black. Pareil pour les nuits de jeux en réseau.
Puis il y a aussi tous les vendeurs qui annoncent clairement la couleur, par exemple dans le domaine des fringues : je vous fais 30% de réduction mais vous payez en espèce. Y compris pour de grosses prestations (genre bijoux...), je demande le tarif en espèce.

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Oui mais même mes parents qui tiennent une casse automobile (un métier réputé pour ça où en effet tu as pratiquement que de l'occaz), on voit un changement avec beaucoup moins de paiement en espèces (et alors qu'on refuse la CB). C'est ça que je pointais du doigt. Et je peux te dire que si tu mets 100% dans ta poche sur l'occaz, bon courage au prochain contrôle fiscal (et faut pas se leurrer si t'es dans des métiers où y'a du black, tu en auras très régulièrement des contrôles).

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Delirium Tremens