Forum de FilmDeCulte

Gros coup de cœur également pour ce film italien totalement singulier. Film muet contemplant la vie d'un village montagnard, le film est une absolue splendeur visuelle. Séparé en trois parties on commence par suivre en silence la vie d'un berger malade, le relais est ensuite donné aux chèvres qui deviennent les personnages principaux de la seconde partie (la meilleure) avant qu'un chevreau se cache sous un arbre qui devient à son tour le personnage principal de la troisième partie. L'homme, l'animal, le végétal, voici le parcours animiste du film où ces trois éléments sont traités selon le même régime de mise en scène et la même perspective esthétique. Ce projet en lui-même est une merveille mais il est en plus accompagné d'images absolument inoubliables et d'une force simple mais fondamentale totalement inattendue. La seconde partie, sur les chèvres donc, est d'une candeur et d'une simplicité folle et l'émerveillement qu'elle suscite, ce sentiment premier et humain d'écarquiller un peu plus les yeux devant les cabrioles enfantines des animaux est d'une beauté renversante. J'aime profondément ce que le film inspire et comment il le fait. Une petite merveille. 5/6

_________________
CroqAnimement votre

Un film étonnant, à la Iosseliani en mieux (muet donc), où on croit assister aux derniers jours d'un fermier avant d'enquiller sur un village campagnard fantôme envahi par les chèvres avec des apparitions de chien de berger. Le spectacle de la nature livrée à elle-même dans toute sa splendeur.
4/6

Comme Wes Anderson, le prochain projet de Frammartino sera un film animé, dont les premières esquisses ont été dévoilées cette année à Annecy, qui n'aura rien avoir avec le rural contemplatif de Quattra volte



Synopsis. Dans les années 70 et 80, dans la banlieue d’une grande ville, Ivan, 8 ans, passe beaucoup de temps à la maison, seul, à regarder le monde extérieur. Mais c’est le plus souvent au travers de l’écran de télévision qu’il le regarde.

ohlala, que c'est chiant...
je ne comprends pas qu'on parle partout de splendeur visuelle, c'est de la carte postale en plans ultra-larges pour faire du plan ultra-large, mal foutu, pas franc, pas décidé sur le quoi montrer, des plans plus serrés bien scolaires dès que quelqu'un s'affaire à un truc, un montage tout aussi scolaire, bien attendu, bien brossé, bien confortable, pour bien dormir.
voilà, c'est le nouvel académisme moderne, des plans de nature qui n'en finissent pas, sans trop qu'on sache pourquoi, il faut que ça dure et que la nature soit belle, voilà l'art.

moi j'ai bien dormi, du coup j'ai pas tout vu, mais quand je me suis réveillé ça n'avait pas changé.

_________________

*

Je rejoins Art Core, film coup de coeur, d'une simplicité et d'une beauté renversante, trouvé ça de plus en plus admirable au fur et à mesure que le film avançait. 5/6.

D'un coup d'Heineken sur la caboche ?

_________________

*

Plutôt l'intégral des docs de BHL.

Lol ! Pitié !

_________________

*

Tiens, le communiste, goûte à ma vengeance


https://www.youtube.com/watch?v=3E37jv8aisw

(sa première apparition est géniale, mais je crois que je préfère encore son arrivée en hors bord, lunette de soleil où il demande ce qu'il faut faire)