Forum de FilmDeCulte

Camille est une jeune fille parisienne, père riche. Costa est un voyou de la rue. Ils se rencontrent à Paname puis elle le suit chez lui. Se greffent à ce couple qui se cherche un flic et le père de Costa pour des relations de coeur et de violence.

Ne connaissant pas l'oeuvre de Doillon, j'y suis allé sans à priori. Si le film traîne et possède quelques scènes répétitives, il se tient plutôt bien et possède du charme. Bon, pas vraiment sur la photo assez moche pas relevée par une mise en scène assez conventionnelle dans son approche du cadre. Dans la gestion de l'espace et du temps, c'est assez bien foutu et le système mis en place par le réalisateur et sa monteuse est percutant. Les dialogues sont très écrits et si le début tourne un peu en rond, la suite se dévergonde et les échanges se font sympathiques.
Je parle de tourner en rond et c'est à propos puisque les personnages se tournent souvent autour dans un espace de 15 m2 concentré par, donc, une caméra mobile et un montage à la multi-caméra dynamique.
Du côté des défauts, j'avoue avoir du mal avec le jeu et le regard "profond' de Clémentine Beaugrand (je préfère celui de Constance Rousseau ) mais les autres acteurs sont très bons, entre le naturel psychologico-social et le jeu très écrit, cette alchimie passant très bien dans le film.
Ce que raconte et/ou dit l'histoire est par moment un peu faible et caricatural et la fin m'a particulièrement gonflée. Mais les échanges qui parcourent tout le film sont raffinés et "auteurisant" juste ce qu'il faut pour n'être ni pédant, ni lourds. Parfois, c'est plutôt naturaliste et cela modère une écriture pas toujours originale quand même.

4/6

Another great poster from our Gallic friends.

_________________

Ca va...

C'est des films difficiles à vendre. Je suis sûr que dans le film t'as pas UNE SEULE image aussi "classe".

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

En effet.

The man watches one french flick and already he's switched sides.

_________________

Dommage que ça sente tellement le sapin (the last show, le premier venu, même combat) pour Jacques Doillon rongé par un cancer parce que celui-ci brode un peu sur ce qu'il y a de pire et caricatural dans son cinéma, cet impression de film pour rien avec cette fin bâclée et à la lilite de l'insulte du spectateur et tous ces marivaudages minaudants qui n'en finissent pas. On pense parfois à Kechiche et on saisit le fossé entre les deux.

ça fait quand même plaisir de revoir Thomassin, son énergie sanguine, son phrasé buté.

Autrement 1/6

Il m'arrive encore de me réveiller la nuit en hurlant en pensant à PETITS FRERES.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

ça c'est très clair.
c'est d'une laideur à faire peur (pas photographié, pas cadré, rien), pas mis en scène (ça fait tellement amateur, ça sonne tellement faux, c'est tellement surécrit), au moins la direction d'acteurs sauve (parfois, très inégalement) les meubles (surtout les mecs, en particulier thomassin, beaugrand étant quant à elle très fade très monocorde, saoulante).

bon, j'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout, j'étais déjà bien violemment plombé par le vraiment horrible court métrage d'Emmanuelle Bercot en ouverture...

_________________

*

ah je veux bien un résumé en balise spoilers




LOL (pourquoi?)

_________________

*

C'est bon j'ai espoir.

_________________

allez, prenons au moins au pari, pour rigoler : je te mets au défi de dire le moindre mot positif sur la lumière (i mean : vraiment positif, pas une pirouette). C'est sans doute la pire image vidéo que j'aie pu voir depuis longtemps.

_________________

*

Sinon, j'aimerais bien savoir si les autres films du réalisateur sont dans le même style. Des connaisseurs ?

ça a très souvent été beaucoup mieux.

_________________

*

J'adore ce film.

5/6

_________________

Un des pire séance de cette année pour moi.

0.5/6