Forum de FilmDeCulte

Je suis en train de me faire un immense rattrapage/revisionnage des sagas cultes des 30 dernières années. Après Indiana Jones et Alien, je me suis fait Predator cet aprem.



Parti à la recherche d'une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.

Survival très efficace, mais qui prend surtout de l'interêt dans le duel Shwarzy-Predator. J'aime beaucoup le retournement de situation (lorsque couvert de boue, Shwarzy "devient" le predator, et la bête devient la proie) ainsi que le discours en sous-texte de l'inutilité des armes à feux à régler les conflits, et ce retour progressif à l'état sauvage.

Un bon moment, 4/6

6/6 pour moi. Mon film préféré de McTiernan. Et la BO de Silvestri tue. Jouée par l'orchestre philharmonique de Prague :

http://www.youtube.com/watch?v=jSqw9Yn_RMQ

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

Déception, vu la réputation. Avec la vision récente du formidable Piège de Cristal dans la poche, j'y allais de plus les yeux fermés...

Que le moteur qui fasse tourner l'ensemble du film (la bataille contre une ennemi mystérieux dissimulé à nos regards) soit efficace, je ne nie pas, ça donne toujours un minimum d'intérêt à l'ensemble. C'est pas mauvais non plus, c'est des coudées au-dessus du film d'action lambda... Mais y a une différence entre des personnages archétypaux et ce qui ressemble quand même ici violent à de la feignasserie qui vire souvent involontairement à la parodie. On ressent absolument rien, et je me fais un peu chier pendant les 3/4 du film, dont je trouve la structure et l'exécution brouillonnes (y a du potentiel pourtant : tout le passage où ils se resserrent autour d'un périmètre, encerclés, par exemple - mais l'espace est pas clairement appréhendé, les enjeux pas bien dessinés, le rythme est souvent aléatoire...)

Les 20 dernières minutes (le duel), en contraste, me réveillent violent. Là c'est superbement inspiré, et ça enfonce d'autant plus tout ce qui peut précéder. Je garde ce final en souvenir, et le reste, à part quelques images, et bien...

Pas revu depuis au moins dix ans mais j'ai un peu peur du revisionnage, surtout que les derniers McTiernan que j'ai (re)vu m'ont paru bien faiblards.

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N'écoutez pas Film Freak

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Je l'ai revu il y a peu (deux ou trois ans la dernière fois), et le film vieillit vraiment bien. Je me demande presque s'il ne vieillit pas mieux que Pière de cristal, peut-être plus carré mais moins surprenant, moins "libre". J'adore dans Predator l'aspect série Z (Amérique du sud, jungle, soldat, muscles, monstres...) totalement transcendé par la mise en scène et par la brutalité du film.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est exactement ça dans les mains d'un tâcheron c'est un truc totalement insipide ou kitch.
Mais McT transcende la pauvresse de son script par sa seule mise en scène, c'est que qui en fait à mes yeux un chef d'oeuvre. D'ailleurs le film pourrait être à l'image de sa toute dernière partie (cad sans parole) tellement les images proposées par McT sont fortes de sens.

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"Dillon, you son of a bitch !"

J'ai revu une énième fois ce film culte de mon enfance, qui resta longtemps mon McT favori (c'était avant que je découvre Piège de Cristal).
Je kiffe la mise en scène, la musique de Silvestri, la gestion de l'espace, l'inutilité des armes à feu, le détournement des codes du genre, Schwarzy qui se prend une raclée (préfigurant ce que subira McClane) l'ambiance, les blagues à la con de Shane Black, les soldats qui deviennent les proies, ou encore la dernière demi-heure épique, qui achève de le faire rentrer dans le panthéon du cinéma d'action.
Seule bémol, la scène du début où j'ai un peu l'impression de revoir le début de The Thing, et également la scène de l'attaque du camp un peu en dessous au niveau de la réal, sans doute parce qu'elle a été tournée par la seconde équipe.

un bon 6/6 de vendu...

Thoret et je sais plus quel invité dans son commission en parlaient d'un film sur une confrontation rituelle entre masculin et féminin (en gros, ce monstre, c'est une vision phobique de la femme). Je sais plus quels étaient exactement les arguments, mais c'était assez convaincant, et ça m'avait bien donné envie de revoir le film sous cette lumière (film que j'avais déjà bien apprécié, par ailleurs).

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lol, voilà

Là ça devient évident, en plus de cela le predator n'attaque pas la seule femme du film, ce qui tend à renforcer cette interprétation...

Thoret base donc sa théorie sur un design…qui n'était pas celui utilisé au départ.

Ils ont tourné plusieurs jours avec ça :



Tout le monde le sait déjà, mais c'était JCVD dans le costume (true story).

Enfin bref, les dérives de l'interprétation masturbatoire, once again.

Il est davantage question de retour à l'état primal (thématique récurrente de McTiernan).

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Il ne l'attaque pas parce que c'est l'ultime macho justement. "Je tape pas les femmes".

Rappelons que le Predator est caractérisé tout le long comme un chasseur.

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Non je sais plus les arguments exacts. Je me rappelle qu'ils parlaient notamment de la façon dont était foutu le final. C'était dans l’émission sur McTiernan, si quelqu'un a le courage de se la refaire pour retrouver le passage...