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MessagePosté: 01 Mai 2006, 15:53 
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En ces temps troubles où le terrorisme offre au spectre du totalitarisme un bon prétexte pour repointer le bout de sa svastika, sous des formes (époque oblige) larvées, insidieuses et raffinées, les artistes engagés remontent au créneau pour secouer les masses, portés par une foi indécrottable en leur art (« L’artiste ment pour dire la vérité » entend-on dans le film de McTeigue) et en la justesse de leurs causes. Du côté du cinéma, on attaque de biais l’utilisation de la peur pour manipuler les masses (Silent Hill, tout récemment) ou on cherche dans le passé des modèles de combat ou de réflexion (Spielberg puisant dans le cinéma vérité des années 70 pour traiter le problème israélo-palestinien). La prise de conscience ne se borne pas aux USA : en France, un film aussi mineur que Les brigades du tigre surprenait en cherchant à comprendre les motivations des poseur de bombe, osant un parallèle anarchiste / policier couillu mais malheureusement sous-exploité. Dans V for vendetta, adapté de la BD éponyme, c’est la figure de Guy Fawkes qui est convoquée, terroriste avant l’heure, mais pas trop non plus, puisque le gaillard avait échoué dans sa tentative de dynamiter le Parlement anglais. « Avec un tel modèle, faudra pas qu’ils viennent pleurer si ça foire, leur film », disaient déjà les mauvaises langues à l’annonce du lancement du projet. L’avenir leur aura-t-il donné raison ? Voilà un verdict au vitriol dont nous voulons vivement vérifier la valeur, avec verve et vigueur, voire virtuosité, en vue d’en valider par le verbe la véracité ou la vanité, laquelle voisinerait avec cette volatile vitupération que vomit le vulgaire. V’est parti mon vivi.

Que dire du film, donc ? Etrange croisement entre l’imagerie théâtrale élisabéthaine et l’esthétique post-matrixienne, V for Vendetta recèle de quelques idées intéressantes mais constamment sous-exploitées. Le panache très Cyrano de son héros, dont la première tirade augurait du meilleur, se délie à mesure que le film avance, à l’image de la mise en scène de McTeigue. Le protégé des frères W., l’inspiration en berne, a la fâcheuse tendance à s’endormir sur son sujet, se réveillant de temps en temps, lors de fulgurances inattendues, parfois un peu vaines – le montage alterné de la prémonition et des dominos, qui vient réveiller le spectateur (« attendez les gars ça va bouger, promis ! ») –, parfois plaisantes – V en action –, parfois démentes dans le principe – l’explosion du Parlement sur Tchaïkovski (trop court !) – mais toujours insuffisantes pour maintenir éveillé l’intérêt du spectateur, la faute en incombant à un récit déséquilibré qui peine à parvenir à sa conclusion.
Les intentions de départ des auteurs sont bien sûr louables, la sincérité et l’urgence du message – car n’en déplaise aux auteurs, V est un film à message, où l’ambiguïté pourtant annoncée est feinte et rapidement éventée – excusant la naïveté et la maladresse avec laquelle il est délivré. La conception de la Révolution populaire que le film propose est très intéressante, d’autant plus venant d’un pays qui n’en a pas connu (les USA, j’entends). On y retrouve cette croyance en l’héroïsme (aussi admirable que problématique) d’un pays -en guerre, faut-il le rappeler - où l’on croit encore qu’on peut mourir pour des idées, ce qui s’avère difficilement concevable aujourd’hui en Europe, sinon dans quelques meetings virulents de la CGT. Le film sera donc réceptionné avec plus de circonspection et de réserves dans nos contrées, où il est généralement admis qu’on n’est pas un salaud d’extrémiste parce qu’on lit le Coran, pas plus qu’on est un dégénéré parce qu’on aime les gens du même sexe, etc. On aurait tort cependant de ne pas se sentir concerné : V, quand il accuse les citoyens britanniques d’avoir déléguer leur pouvoir à une autorité forte dans le seul but de préserver leur tranquillité, semble lorgner dans notre direction. On peut y voir un avertissement… ou une accusation directe, c’est selon.

Plus intéressante encore, la réflexion que V for Vendetta propose sur la fiction et sur sa force motrice : V matérialise le « personnage idée », celui qui n’existe qu’en tant que relais du discours (du cinéaste ou de celui des personnes qu’il attaque) ; la lobotomisation à laquelle il soumet Evey semble, quant à elle, symboliser le processus que le film fait subir au spectateur… Idée encore plus géniale, empruntée au Comte de Monte-Christo mais savamment détournée : la lettre d’une jeune lesbienne que Evey trouve dans sa cellule devient un prétexte à une parenthèse en forme de flash-back. Ce n’est pas tant la scène, tellement déplacée qu’elle échappe au ridicule (« c’est du Terence Malick shooté aux comic-books » me confiait récemment un ancien rédacteur de Mad-movies.com qui avait du en fumer, lui, du comique-bouc), que ses conséquences sur le récit qui sont intéressantes, lesquelles démontrent comment on peut être prêt à prendre les armes (et même à mourir dans le cas d’Evey) pour la mémoire de personnes qui n’ont jamais existé. Dommage, finalement, que les scénaristes n’assument pas le concept jusqu’au bout et s’embourbe dans une espèce de rattrapage bâtard revenant à la vieille thématique du : « mensonge dans le mensonge » pour toucher à la vérité.
Si bien qu’on ne sait pas trop, finalement, si V for vendetta est un film totalement maladroit (idiot, diront les moins compréhensifs) ou au contraire foncièrement cynique, comme pourrait nous pousser à le considérer son final, si utopiste qu’il fait l’effet d’une bobine propagandiste soviétique égarée dans le présent métrage. D’autant que, pensée rétrospectivement, la fin fait montre d’une grande cruauté - dont on ne sait si elle est ou non volontaire – à l’endroit de son héros : alors que le personnage de V, bien que se sachant condamné à disparaître avec le système qu’il cherche à renverser, accède petit à petit au statut d’être humain en s’éprenant d’Evey, cette dernière finit par lui dénier toute humanité dans un hommage post-mortem (juste retour des choses puisqu’il l’a lui-même déshumanisée auparavant).
Du coup on se demande effectivement s’il n’y aurait pas un petit second degré retors caché là-dedans. Une telle entreprise, celle d’un film trompe-public comme pouvaient l’être Starship Troopers ou Signs, aurait eu du piquant. Mais ce serait aller un peu loin, connaissant les frères Wacho, indécrottables humanistes sous leur dehors cyber-engagés, et dans l’œuvre desquels l’amour vient toujours à point nommé pour déséquilibrer les plans les mieux préparés.

Les temps ont changé : de même qu’aujourd’hui, un discours comme celui du Dictateur de Chaplin dans un film contemporain risquerait fort de passer pour, au mieux gentiment idéaliste, au pire complètement crétin, de même le film de McTeigue semble pédaler dans le vide. Il semble que brandir ses belles intentions comme un sésame ne suffise plus et qu’à moins d’utiliser le divertissement comme moyen de dresser un constat sur la société (Spike Lee y parvient plutôt bien, l’air de ne pas y toucher, avec Inside Man), les artistes soient forcés de repenser la notion même de « cinéma subversif ». Faut-il croire que l’ennemi étant devenu plus malin, le cinéma se doit également de surenchérir dans la subtilité tout en préservant la radicalité qui lui sied si bien, étant entendu qu’on peut avancer masqué et attaquer de front ? Auquel cas, quelle forme de combat choisir ?
« Là est le tout de l’affaire. », comme dirait l’autre.

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MessagePosté: 01 Mai 2006, 19:09 
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SINEAD O'PORTMAN

Oui donc j'ai bien adoré, malgré pas mal de défauts de rythme. Mais le reste c'est que du bonheur, alors plutôt que de me perdre en critique joyeuse, voyons ce qui est bien sympa

- L'intro de V. Superbes dialogues, dit un peu à la manière de l'agent Smith (Weaving reprend du service dans un contrepoint parfait de son rôle dans Matrix), superbe interprétation

- Natalie. bon ok, elle ne s'en sort pas trop dans les scènes où elle est vénère, mais je la trouve très très bien dans tout le reste, et sa beauté irradie la pellicule.

- C'est beau.

- Le scénar est bien construit et amène plein de questions justes sur le terrorisme, la nécessité de ne pas se faire mener à la baguette. On regrettera juste des dialogues parfois bien ampoulés qui rappellent les pires moments des deux derniers Matrix.

Voilà. Donc à part un gros ventre mou et des passages trop dialogués un peu chiants, rien que pour la première heure et la toute fin, c'est du parfait, ça me touche bcp.

5/6


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MessagePosté: 01 Mai 2006, 22:39 
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Matou miteux
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Et bien j'ai bien aimé même si j'avais bien peur du babil philo un peu dur à digérer façon Matrix 2 ou 3. Il y a un gros ventre mou après la première heure, mais le scénario s'en sort assez bien et est assez stimulant, la relation des deux protagonistes marche aussi, et quand ça explose sur du Tchaïkovsky, ça explose vraiment joliment. Après ça manque parfois un peu de souffle...

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 02 Mai 2006, 06:21 
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Décidément...c'est dommage que V et Silent Hill aient 3/6 sur le site quand presque tout le monde a plus aimé...

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MessagePosté: 02 Mai 2006, 07:58 
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Serial Modo
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Film Freak Returns a écrit:
Décidément...c'est dommage que V et Silent Hill aient 3/6 sur le site quand presque tout le monde a plus aimé...


pour SH c'est pas vraiment le cas, et on pourrait en dire autant, dans l'autre sens, d'un The Island par ex...

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MessagePosté: 16 Mai 2006, 20:12 
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Un poil déçu.

Globalement le film est agréable et bien foutu, mais il a manqué quelque chose pour que je puisse réellement me passionner... je trouve ça un peu sans ame.

Ce genre de film est un peu frustrant, car je trouve ça vraiment bon mais je ne peux m'empécher de penser que ça aurait pu être bien mieux...
Je n'ai jamais réellement été ému (du coup, forcément je ne suis pas trop d'accord avec Agent X pour dire que le film est tire-larme, moi je le trouve bien fade)
C'est un peu à l'image de la voix de "V" que je trouve d'une monotonie extrême... je ne sais pas si c'est fait exprès mais ça m'a géné tout le film.

En revanche, assez bien surpris par Natalie Portman que j'ai parfois du mal à supporter et qui ici est très bien.


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MessagePosté: 22 Mai 2006, 12:25 
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Zizou de la blague
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Zaphod a écrit:
Un poil déçu.

Globalement le film est agréable et bien foutu, mais il a manqué quelque chose pour que je puisse réellement me passionner... je trouve ça un peu sans ame.

Ce genre de film est un peu frustrant, car je trouve ça vraiment bon mais je ne peux m'empécher de penser que ça aurait pu être bien mieux...
Je n'ai jamais réellement été ému (du coup, forcément je ne suis pas trop d'accord avec Agent X pour dire que le film est tire-larme, moi je le trouve bien fade)
C'est un peu à l'image de la voix de "V" que je trouve d'une monotonie extrême... je ne sais pas si c'est fait exprès mais ça m'a géné tout le film.

En revanche, assez bien surpris par Natalie Portman que j'ai parfois du mal à supporter et qui ici est très bien.

Comme souvent je suis d'accord avec toi Zaphod, J'ai trouvé le film bien fait joliment raconté mais sans ame. Ils parlent tellement de la dictature qu'au final ona pas l'impression de dictature. Les ficelles du pouvoir sont trop grosses pour etre crédibles et pourtant, ça a l'air de passer, dommage.

3/6

_________________
Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette


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MessagePosté: 06 Nov 2006, 16:16 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Rattrapage d'automne... J'aurais mieux fait de rester coucher. C'est assez mou, pas forcément mal foutu, mais d'une banalité confondante. OK, il y a le sympathique petit discours derrière, mais ça casse pas trois pattes à un canard et finalement, ça reste (au niveau de l'impression générale, du visuel, etc.) du Batman sans âme. Le personnage principale est vraiment nul. Et Portman ne fait pas grand chose.

C'est meme pas totalement nul, c'est juste totalement anecdotique. Et les films anecdotiques, ça fait chier. Je préfère une bonne grosse merde qui te laisse collé au siège tout du long.

1/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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MessagePosté: 11 Nov 2006, 23:22 
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Inscription: 04 Juil 2005, 19:55
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Vu en retard. Beaucoup aimé, sans doute à cause de ce qu'il reste de la BD dans le film plutôt que grâce à cette mise en image assez fade. Il est très dommage que le film fasse l'impasse sur la dimension anarchique de V... parce que détruire le parlement, c'est symbolique détruire le gouvernement (et pas juste une dictature), ce qui parait un peu accessoire dans le film même si c'est ce qu'il se passe dans les faits. Sans doute que prononcer le mot "anarchie" dans un film c'est le ranger aux yeux du public dans la case d'un discours extremiste, mais cela rend peut être le propos un peu confus puisqu'on ne sait pas trop ce que veut V au fond, et la radicalité anarchiste de V expliquait pas mal de ses actions (ce qu'il fait à Evey notamment) et le rendait ambigu. On perd ici pas mal de ça, mais pas complètement. Par contre, le fait que la "dictature" soit beaucoup moins marquée que dans la BD est un bon point (d'ailleurs Moore regrettait d'avoir chargé le contexte, ici c'est un peu plus subtil).
C'est dommage, la BD aurait fait un film immense avec un bon réalisateur qui aurait su lui insuffler le souffle latent et qui aurait assumé le propos, surtout qu'on voit bien ici que l'adaptation est tout à fait possible sans couper grand chose d'essentiel, mais ca reste couillu sur le propos, pour un blockbuster ou pas, si on y regarde bien, grâce à Moore plus qu'aux Wachowski (la BD est quand même une ode non au terrorisme, mais à l'anarchisme).

Par contre Kiki a rien compris au film...

4,5/6

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.


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MessagePosté: 13 Oct 2008, 20:12 
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Un film tres efficace, parcouru par une certaine classe. C'est blockbusterise mais ca reste intelligent.
Beaucoup de moments jouissifs, de la presentation de V tout en alliterations aux scenes facon "Ministere de l'Amour" de 1984.
Mais c'est pas assez rigoureux pour etre vraiment bien. Cette societe n'est pas assez totalitaire pour etre aussi interessante que Brazil ou 1984, ou si elle l'est on ne la montre pas assez comme telle car le film se focalise trop sur la trame principale en negligeant la creation d'un univers. Ensuite, le film se tient tres bien a son propos de depart et est tres coherent dans sa representation dans l'action et les decisions des persos, mais le melange de philosophie kantienne et "la fin justifie les moyens" est incongru et jamais completement explique.

4/6


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MessagePosté: 13 Oct 2008, 20:16 
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Inscription: 15 Fév 2008, 23:36
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Un film très faiblard qui aurait pu être très bon. En fait je rejoins l'avis de Cosmo quelques messages plus haut. D'ailleurs j'en ai déjà très peu de souvenir.
2/6


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MessagePosté: 14 Oct 2008, 07:39 
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Citation:
V : Crois moi je ne te veux aucun mal.
Evey : Qui êtes vous ?
V : Qui ? "Qui" n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de "Qu'est-ce que" et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Evey : Ça je vois...
V : De toute évidence. Je ne mets pas en doute ton sens de l'observation, je ne fais que mettre en exergue le paradoxe qui est de demander à un homme masqué qui il est.
Evey : Ah... d'accord.
V : Mais en cette nuit des plus favorables daigne me permettre, à défaut d'un banal sobriquet, de te présenter les caractéristiques de ce dramatis persona. [une pause...] Voila ! Vois en moi l'image d'un humble Vétéran de VaudeVille. Distribué Vicieusement dans les rôles de Victime et de Vilain par les Vicissitudes de la Vie. Ce Visage, plus qu'un Vil Vernis de Vanité est un Vestige de la Vox populi aujourd’hui Vacante, éVanouie. Cependant cette Vaillante Visite d'une Vexation passée se retrouve ViVifiée et a fait Voeu de Vaincre cette Vénale et Virulente Vermine Vantant le Vice et Versant dans la Vicieusement Violente et Vorace Violation de la Volition ! [il trace un V sur une affiche] Un seul Verdict : la Vengeance. Une Vendetta telle une offrande VotiVe mais pas en Vain. Car sa Valeur et sa Véracité Viendront un jour faire Valoir le Vigilant et le Vertueux. [un ricanement] En Vérité ce Velouté de Verbiage Vire Vraiment au Verbeux alors laisse moi simplement ajouter que c'est un Véritable honneur de te rencontrer. Appelle moi V.


5/6 minimum.


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MessagePosté: 14 Oct 2008, 07:48 
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La scène est bien, mais ça en fait pas un 5/6 pour autant (et j'aime bien le film)


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MessagePosté: 14 Oct 2008, 07:49 
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Si.
La preuve !


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MessagePosté: 14 Oct 2008, 07:50 
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ok alors.


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