Forum de FilmDeCulte

ça doit être ça, je dois être passée à côté du film

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any man's finest hour, his greatest fulfillment of all he holds dear, is the moment when he has worked his heart out in a good cause and lies exhausted on the field of battle - victorious.
- Vince Lombardi
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-C'est effectivement ce que je sous-entendais. Je m'attendais à un truc cul entre deux chaises, alors que le parti-pris est clair.



Pour l'instant 3 "6/6", donc ça va. Mais ça s'est bien tassé, et Mars a été moche (de toute façon ça a commencé par un Jack qui dit "Crash", c'était inévitable).

Alors pour ma part, ça faisait un bail qu'un film m'avait pas emballé de la sorte. Gros frissons avec la scène des dominos et le montage parallèle, belle émotion à la lecture du papier toilette, L'action est splendide (je me suis rêvé à imaginer un Elektra Rated *le monomaniaque* avec les mêmes effusions de sang, lors de l'affrontement final). Et puis Natalie Portman monte en puissance pour finir par clouer dans les dernières bobines du film, elle est très impressionnante. Moi qui adore les belles explosions, je fusse servi de belle manière par le feu d'artifice final, magnifiquement orchestré. V est vraiment un personnage noble et tragique, de ceux que je suis pas prêt d'oublier. Et puis, qu'est ce que ça fait du bien de voir une bonne grosse dose d'ambiguité et de subversion, au sein d'un emballage aussi soigné. Donc un peu comme Final Fantasyy a 5 ans, un film que j'attendais pas du tout du tout et que j'ai déjà, très très d'envie de revoir. [/b]

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j'en ai eu les larmes aux yeux

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- Vince Lombardi
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C'est surtout qu'on voit pas trop en quoi c'est une production Joel Silver, quand on connait ses autres productions.

Voila...c'est pas le film d'action typique...a l'instar de Matrix...

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Si tu veux dire "on voit pas trop en quoi c'est une production typique de Joel Silver", je n'ai jamais affirmé que le film portait son empreinte. Pour moi, le charme du film est justement qu'il est agréablement atypique, comme je l'ai dit initialement.

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- Vince Lombardi
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J'ai trouvé l'illustration de l'histoire de la lesbienne absolument ridicule. Ca aurait génial si V finissait par dire que c'est lui qui l'avait écrite, ça aurait apporté un peu d'ironie, voire de cynisme, mais là, tel que c'est présenté, avec des sur-expositions, une lumière jaune, des ralentis, c'est d'un niais (assumé, sans doute, mais niais malgré tout). Et puis la chambre funèbre!

tout pareil... le baiser sur fond de soleil...

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Oui mais a ce moment-la ca na aun sens...c'est comme si je disais "La Route de Madison est un bon Amblin..."

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ou "L'aventure intérieure est un bon Amblin".


Ca m'a semblé naturel que Natalie Portman imagine l'histoire de Valerie avec une certaine emphase poétique. Cette avalanche de clichés visuels et narratifs était dans le ton. Ca collait bien à l'ambiance théatrale du film : situations dramatiques, vengeur masqué se balladant dans un costume XVII° siècle, s'exprimant en vers chargés d'allitérations, les citations de Shakespeare, sa courtoisie d'un autre âge, la musique classique etc. La dictature aux emblèmes hitlériens. L'opposition entre d'un côté : un dictateur incompétent, couard, hypocrite, psychopathe, mégalomane, colérique, laid. Et de l'autre côté : l'héroïne jeune, belle, sensible, intelligente, cultivée et incroyablement courageuse. La scène mélodramatique des dominos etc. Le trait est forcé du début à la fin du film.

J'ai été particulièrement émue quand Portman lit les dernières lignes de la dernière lettre dans sa cellule. C'est là que j'y suis allée de ma petite larme.

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- Vince Lombardi
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J'avoue ne pas comprendre l'engouement. Prenons d'abord le scénario, qui même s'il tient sur une feuille de papier à cigarette, peut jouer l'excuse de l'adaptation, même s'ils s'y sont mis à deux. Après c'est un point personnel, on aime la bd ou pas. Que les deux frères se soient essayés à la prose dans le dialogue, on peut le prendre comme un risque assumé, encore une fois on aime ou pas. Mais enfin, la parlote est insupportable, pourquoi nous pondre un film de deux heures en nous gonflant avec des dialogues interminables, dignes d'un matrix épisode 2 et 3 ? Ok, je reconnais l'allitération du début en V, pas trop mal. C'est tout. La tirade finale de V qui sent le mauvais souvenir de la mort interminable de Trinity est la pour nous rappeller que les frères sont toujours dans leur mauvaise passe...

Pour ce qui est de la réalisation, on peut accepter le fait que ce soit les débuts mais alors vive le plan plan et le conformisme. Le Chancelier en gros plan à moitié coupé qui fait mal à la tête, ses conseillers bien dans l'ombre et isolés dans le cadre pour souligner 12 fois l'individualisme du gouvernement. L'histoire des lesbiennes dont vous parlez au dessus. Et alors comble du ridicule, une séquence matrix aux couteaux qui même au quatrième degré de clin d'oeil tombe comme une couille dans le potage déjà froid...

On peut rajouter les rallonges narratives rarement indispensables des flashbacks, la photo qui même si elle colle à l'original n'est pas au moins jolie à regarder, seules les performances du duo principal sauvent la mise, il faut au moins leur reconnaitre ça. (on peut évoquer la présence du policier, mais juste l'évoquer parceque franchement, lui comme beaucoup sert pas à grand chose).

Bon allez les bons points quand même (MODE SPOILERS ON) :
- la séquence de cape et d'épée est amusante et casse un peu ce persosnnage qui en a bien besoin au début.
- la séquence Benny Hill, qui si elle fait un peu tâche, m'a donné l'occasion de sourire vite fait.
- la séquence de prise d'otage.

Je crois que j'ai fais le tour...

1/6

Mais non putain, justement, L'Aventure interieure est tres Amblin dans l'esprit film SF/fantastique des annees 80...alors que La Route de Madison, pas du tout...tout comme V pour Vendetta et Silver...V pour Vendetta ca fait jamais Die Hard ou 48h.

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Deuxieme vision (en IMAX s'il vous plait) qui fait plaisir et me fait encore plus apprecier le film.

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En 7 mots, tu dirais quoi de plus pertinent ?


Au contraire, ça cadre parfaitement avec un personnage de super héros. La plupart des spectateurs s'attendent certainement à ce que V accomplisse des exploits de ce genre. En fait, c'est même la rareté de ce type de scènes dans le film qui en fait un film atypique de super héros.
Tu aurais souhaité un film moins bavard et avec plus d'action ?

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- Vince Lombardi
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