Forum de FilmDeCulte

aka L'Homme des vallées perdues



Shane, un homme mystérieux, arrive dans un village où il est recueilli par les trois membres de la famille Starett après les avoir défendu auprès de ranchers qui veulent les chasser. Mais le conflit ne va aller qu'en grandissant...

Figurant à la troisième place du Top 10 des westerns de l'American Film Institute, Shane n'existait pour moi que comme référence citée dans Négociateur et Logan. Désireux de combler mes lacunes dans le genre, je ne pouvais passer à côté de ce film et je dois avouer être déçu.

Ce n'est pas pour rien que je préfère découvrir les films dans l'ordre chronologique, ça m'aurait évité d'avoir l'impression d'avoir déjà vu trop de fois ce récit d'un "homme providentiel qui vient aider des gentils fermiers/colons/villageois contre des méchants bandits/ranchers" et d'en avoir sincèrement soupé.

Le film de Stevens ne démérite pas, notamment dans ses images, la mise en scène mettant à profit le tournage intégralement en extérieur pour exploiter les splendides vistas de l'Ouest américain, non pas les contrées désertiques ou étranges de la Monument Valley, mais las famosas vallées qu'elles étaient vertes, et leurs superbes montagnes omniprésentes en fond, comme un idéal de paix menacé par la bonne vieille lawlessness de la Frontière, appelant la civilisation.

Maintenant, le récit traîne la patte sévère dans la deuxième moitié, lente progression vers l'inéluctable mais qui n'est pas un slow burn. C'est juste long et sans surprise ni aspérités.

Tout le discours qu'essaie de développer le film sur les méfaits de la violence me paraît vaguement hypocrite sous couvert d'ambivalence. Tous les conflits du film ne sont résolus que par la violence, quitte à les rejeter sur un étranger qui tombe à pic et repartira parce qu'il représente l'ancien monde. Le film a le mérite d'arriver avant mais c'est bien mieux fichu dans The Searchers ou dans Il était une fois dans l'Ouest (comme tout ce qui tient de la "romance" d'ailleurs).

Faut dire aussi qu'on ne croit pas du tout à ce Alan Ladd fade qui ne peut aucunement se mesurer à Wayne, Eastwood ou Bronson. Son sous-jeu nique aussi l'espèce de bromance entre lui et le personnage de Van Heflin, bien plus incarné, et le gamin HORRIBLE à tous les niveaux rend leur relation, qui aurait dû me parler à 4600%, niaise et casse-bite.

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Je préfère le remake de Robert Harmon.

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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ah j'ai pas rêvé, c'est bien une inspi.

Oui, ça manque de "il a un zizi normal".

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Lol.
"E.T ?"

Oui c'était avoué par le réal, qui avait orienté ça du côté du western.

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