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MessagePosté: 24 Fév 2025, 12:42 
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Ha oui aussi tiens, je pensais plutôt au cousin qui a une tronche a la De Niro et à la dynamique de la relation, de plus le look et l'allure des femmes du film évoquent en effet Elisabeth McGovern (aussi dans Ragtime) et Jennifer Connelly - Stacy Martin est méconnaissable d'ailleurs (pas un défaut pour une actrice)
Les scènes de défonce renvoient aussi un peu au Leone avec le club jazz à la place du fumoir chinois (d'ailleurs il demande de l'opium, et pas de la coke ou de l'héroïne).

C'est Megalopolis en réussi comme le dit Film Freak, mais aussi du James Gray dans la veine Armaggedon Time (beaucoup plus subtile et engagée) en un peu raté.

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 24 Fév 2025, 17:34, édité 3 fois.

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MessagePosté: 24 Fév 2025, 12:59 
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Pensé aussi évidemment à The Immigrant.

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MessagePosté: 24 Fév 2025, 17:23 
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La scène de l'explosion du train est symptomatique de l'absence de point de vue. Très bien filmée, elle fait monter une tension qui au final ne sert à rien et n'exprime rien.


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MessagePosté: 24 Fév 2025, 17:37 
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Disons que c'est de la BD à la Van Hamme, genre Largo Winch ou XIII (un peu comme Emilia Pérez finalement), dans une forme réminescente de Visconti ou Bertolucci.

Pas un scandale ou une honte, mais il manque un truc pour vraiment cerner le réel ou le politique, atteindre l'ambition affichée, et du coup cela retombe sur les clichés culturels et nationaux après un bon début. Tàr m'avait fait un peu le même effet d'ailleurs.

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MessagePosté: 24 Fév 2025, 18:23 
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Tar cela me semble bien au-dessus en terme de maîtrise. Sinon je ne vois pas du tout le rapport avec Van Hamme, mais alors PAS DU TOUT.


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MessagePosté: 24 Fév 2025, 18:29 
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Les rises and falls ultra-rapides et successifs ( le mec passe deux ou trois fois d'architecte reconnu à ouvrier qui vivote dans un taudis ou un foyer, en subissant toujours la situation) l'obsession pour l'Europe de l'Est vue des USA (mais USA fantasmées eux-même pour un Européen pour Van Hamme) avec des figures psychologiquement caricaturales, mais marquées par le tragique historiques, le self made man archi-puissant, à la tête d'un conglomérat avec sa blessure familiale, le fils felon, la femme à a la fois mater dolorosa et féministe émancipée, pour le coup un peu Jesscia Blandy.

Le passage à Carrare avec le résistant italien anarchiste à cheveux longs un peu sorti d'une pub Barilla (un pote de Laszlo Toth retrouvé après 20 ans, on se demande bien comment il a pu le connaître, aucune background story pour l'incarner, même si la scène est belle - je n'ai pas l'impression que le Bauhaus assoçiant les couleurs primaires et les formes épurées à des valeurs, organisées entre elles comme une forme de langage, était particulièrement enclin à utiliser du marbre) que l'on retrouve par avion de l'autre côté de l'Atlantique pour repartir aussitôt une fois le deal conclu, je trouve que l'on pourrait imaginer cela dans Largo Winch.
Et putain : souviens-toi quand on écrasait les fascistes sous des piliers de marbre, c'est plus proche de Donkey Kong que de Paisa .

(d'ailleurs si j'ai bien pigé ce que la nièce explique à la fin, Laszlo Toth est finalement yougoslave (ou triestien ?) comme Largo Winch, à moins que Brady Corbet ne place la Hongrie et Budapest au bord de l'Adriatique, ce qui est bien possible. Vu les tensions entre peuples à l'époque et encore un peu maintenant dans la région de Trieste et de l'Istrie entre Italiens, Autrichiens, Hongrois, Slovènes, Croates, Serbes, Juifs, un pote italien n'est pas impossible mais n'est pas non plus une évidence);

Il y a par ailleurs un truc un peu doucereux : le film ne parle finalement pas tellement de la Shoah de façon directe, elle est soit refoulée soit métaphorisée , c'est surtout la libération par les Soviétiques qui semble avoir traumatisé la nièce par exemple, et être décrite par Erzebeth comme une menace existentielle directe, ce qui rejoint une forme de vulgate apparue dans les années 1990 (cela dit j'ai l'impression que c'est plutôt lié à une paresse d'écriture dans le scénario - polémique du travelling de Kapo mal comprise- qu'à un propos idéologique explicite de la part de Brady Corbet, mais dans les faits le passage de la Hongrie dans la sphère d'influence russe a été plus compliqué que ce que laisse penser le film : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tactique_du_salami
C'est en fait du kitsch géopolitique

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MessagePosté: 07 Mar 2025, 12:22 
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Karloff a écrit:
Je suis tellement d'accord avec toi sur l'épilogue... Et le côté sionisme assez prononcé du film d'ailleurs.


Bof. Laszlo et sa femme vont en Israël par dépit, pas par choix. ils ont tout fait pour s'intégrer à la société américaine et n'ont pas réussi, ils se sentent rejetés.


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MessagePosté: 07 Mar 2025, 12:28 
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Karloff a écrit:
Sinon je ne vois pas du tout le rapport avec Van Hamme, mais alors PAS DU TOUT.


Oh ben quand même, le coup de pied retourné, c'est évident comme référence...

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MessagePosté: 07 Mar 2025, 12:42 
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Gnagnagna a écrit:
Karloff a écrit:
Je suis tellement d'accord avec toi sur l'épilogue... Et le côté sionisme assez prononcé du film d'ailleurs.


Bof. Laszlo et sa femme vont en Israël par dépit, pas par choix. ils ont tout fait pour s'intégrer à la société américaine et n'ont pas réussi, ils se sentent rejetés.



Ben quand-même assez tôt dans le film le montage dea la chaise assorti des éclairs promothéens de la soudure avec des contreplongées sur le crépuscule, sur fond sonore le discours de la déclaration de création de l'Etat d'Israël 1948 (alors qu'il y a objectivement peu de rapports entre les deux, c'est le film quu essaie de créer ses propres symbole ex nihilo), plus programmatique que cela je vois pas.

Mais par ailleurs Brady Corbet ne donne pas beaucoup de contenu à l'idée sioniste ; alors empreinte d'une dimension plus laïque et moins messianique qu'à présent, que le film ne fait pas sentir, son problème est moins le contenu des idéologies que leur nom. Il en fait juste un motif individuel, quasiment une pulsion.

On en viendrait à oublier qu'elle prend son essor moderne avant la Shoah, face à l'affaire Dreyfus, suivie de l'essor de partis politiques fortement structurés idéologiquement par l'antisémitisme en Allemagne et en Autriche, cf. Karl Lüger maire de Vienne pendant l'âge d'or de la ville)

+ le personnage de la nièce qui n'est défini que par cela, et ne parle que par cela.

D'ailleurs il y a un truc qui cloche dans cette scène : Lazlo n'investit le mobilier et le design qu'au début de sa carrière américaine, et l'arrête dès qu'il construit à nouveau des bâtiments, alors qu'il pourrait être tenté de l'intégrer dans son bâtiment pour en faire une oeuvre totale, ou au moins le proposer à Van Buren. Il est vrai que son bâtiment est conçu pour être vide, comme un monument.
Cela rend aussi irréaliste le fait qu'il recommence à zéro comme commis dans un cabinet d'architecte quand Van Buren arrête le chantier.

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MessagePosté: 15 Mar 2025, 13:46 
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L’entracte dure combien de temps ? Et est-il comptabilisé dans la durée du métrage ?

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MessagePosté: 15 Mar 2025, 14:04 
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15min et oui.


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MessagePosté: 15 Mar 2025, 16:11 
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MessagePosté: 15 Mar 2025, 17:02 
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Il ne tiendra jamais jusque là, et la lumière le réveillera.


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MessagePosté: 18 Mar 2025, 10:04 
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Robot in Disguise
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Il y a des films où tu ne comprends pas comment ils ont pu être financés. Ce serait plus court je comprendrai. Ce serait adapté d'un livre genre Booker Prize 1998 je comprendrai. Ce serait l'histoire vraie d'un mec je comprendrai. Mais dans quel monde Brady Corbet trouve des ronds pour un truc aussi monumental dans la démarche et en même temps aussi "petit" ?

Car autant le film a quelque chose de clairement démiurgique (la durée, le format) en même temps il n'a pas l'ampleur que j'attendais (je n'avais presque littéralement RIEN vu avant de voir le film, deux photos tout au plus). Dans ma tête ça allait couvrir toute une carrière et une multitude d'achievements, alors que globalement ça tourne autour de la construction d'un truc (c'est une histoire de chantier). C'est donc une sorte de fresque miniature.
(épatant ce qu'ils ont fait avec 10M$ d'ailleurs - tournage en Europe de l'Est à ce que je vois)

En tous cas dès le début j'ai été happé: par la musique, par l'intensité de la scène dans l'obscurité, où tu crois que t'es pendant la guerre mais en fait t'arrives à Ellis Island, comme l'expérience de la déportation en accéléré. Ébahissant.

Le film est assez épatant car il fonctionne sur deux braquets différents mais qui se répondent: d'un côté un certain monumentalisme qui confine au cinéma muet, le cinéma du braaaaah mais en version adulte ; de l'autre une aridité très cinéma d'auteur européen: à certains moments ça m'a fait penser à IL BUCO: le regard apaisé et détaché, les humains fourmis, la circulation dans l'espace.

Autre truc éminemment séduisant pour moi, l'élégance d'absolument tout: des tenues, des coupes de cheveu, des voitures, des cadres, de l'élocution, ça nettoie l’œil, t'as l'impression d'un truc qui te purifie la culture dans ce monde de laideur et de mauvais goût qui nous entoure.

J'ai trouvé Adrien Brody sensationnel. Alessandro Nivola aussi d'ailleurs, mais je suis vendu au gars.

Alors concernant l'histoire par contre, j'étais un peu perdu. Pendant la première partie (que j'ai trouvé bien plus longue que ses 1h40 d'ailleurs - la seconde en revanche est passée en un éclair) l'absence criante d'Erzsébet (oui j'ai copié-collé son nom de Wiki) m'a interrogé, je ne comprenais pas comment autant d'années pouvaient s'écouler sans qu'elle arrive aux States et je me demandais si la survie du personnage ne relevait pas de l'hallucination de Laszlo. Lorsqu'elle finit par arriver elle rafraîchit quelque peu l'histoire, mais le tout reste opaque, dans les contours de leur relation, etc. En fait y a un côté très "Vraie vie" ou devrais-je dire "Vraie biographie mal adaptée par les scénaristes" qui n'est pas inintéressant et qui donne un parfum de véracité, tout en jurant avec le côté trop parfait du geste artistique épique - et en même temps je suis souvent un peu paumé.
Comme Art Core, le viol, euh... ? Étrange cheveu sur la soupe.
D'ailleurs sympa de revoir Guy Pearce (suis-je le seul à avoir un pincement chaque fois que je le vois car le pauvre gars est un exilé du monde des fidèles de Nolan), et c'est marrant que les deux personnages principaux aient des noms de méchants de films de Spielberg.

D'ailleurs concernant Spielberg, lorsque Zsófia évoque son alya elle dit un truc du style "We're going home to be free" ("Notre rapatriement est notre libération", je me rappelle plus le ST), et là y a une vieille "de gauche" qui a audiblement ricané, preuve que "l'antisionisme" est juste métastasé absolument partout dans notre société (le soir je pisse dans un bar bobo du 11eme, je tombe sur un autocollant "May the children of Gaza dance on the rubbles of zionism", juste envie de te pendre).

Pour en revenir au film, j'ai été à la fois ému et interloqué par l'épilogue. J'ai l'impression qu'il me dit tout ce que j'ai insuffisamment ressenti pendant le métrage. Une sorte de note d'intention a posteriori qui éclaire, mais éclaire aussi ce qui n'était pas clair pour moi, à savoir: où le film voulait en venir. Car le projet réussit à être ample, généreux, avec une volonté d'en mettre plein les yeux, et en même temps il est déroutant et pas facile à décrypter.

Bon et sinon comment ne pas évoquer cette B.O. incroyable, épique, bruitiste, protéiforme avec son beau thème perpétuellement remixé (lorsqu'il part en eurodisco à la fin j'ai joui).

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MessagePosté: 18 Mar 2025, 11:53 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Comme Art Core, le viol, euh... ? Étrange cheveu sur la soupe.


Tout le côté "perversité du riche" (viol, homo refoulé, inceste...) est de trop.

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