Forum de FilmDeCulte

L'un de mes soucis avec le premier Resident Evil, c'est que je trouve ça très moche et déjà plus dans l'action que l'horreur. Deux erreurs que l'imparfait Event Horizon ne commet pas.

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Grossière erreur. Le film est sublime visuellement et doit se voir au cinéma.

L'impression que tu parles d'un Kubrick.

Pas vraiment le choix.


Alors je viens de regarder la bande-annonce et : non.

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Oui j'ai maté la ba sur mon ordi et c'est d'une incroyable laideur.
Pourtant ce n'est pas l'effet que fait le film au cinéma, déjà parce qu'il fonctionne à la façon d'une quête assez linéaire, représentée sur une carte traversée par une ligne de train et différentes étapes, à laquelle correspondent différentes atmosphères visuelles. En mélangeant tout ça la bande-annonce donne l'impression d'une bouillie infâme alors qu'il y a, malgré les retours ponctuels dans la ville d'origine, une vraie cohérence visuelle dans le film qui s'éprouve progressivement.
Bien aimé les teintes sépias, quasi décolorées au début.
Et pour les rendus des couleurs, etc, je n'ai jamais été un partisan à tout crin de la salle de cinéma, mais force m'est d'admettre que j'avais tort.

Anderson a connu le succès par deux fois avec des adaptations de jeu vidéo et depuis, même ses films qui n'en sont pas y ressemblent (cf. Death Race, meilleur d'ailleurs que ses adaptations officielles). Néanmoins, son dernier opus vient justifier la formule toute faite "on dirait un jeu vidéo" coutumière des réfractaires aux films chargés en VFX étant donné que le Paulo l'a carrément tourné avec le moteur de jeu Unreal.

Et le résultat est immonde.

Outre le ton sépia suranné et ces flares artificiels pour absolument CHAQUE. SOURCE. DE LUMIÈRE., qui y sont déjà pour beaucoup dans le parfum de ringardise que dégage le film (une couleur annoncée dès l'affiche avec son héros qui tient un flingue dans chaque main les bras en croix comme si on était encore en 2003), l'absence totale de grain sur le visage des acteurs mal intégrés sur leur environnement en images de synthèse donne vraiment l'impression de regarder un film généré par IA, où rien n'a de poids et tout fait faux (les créatures aussi moches dans le design que dans le rendu semblent tout droit sorties d'un mockbuster alors que le film coûte 50M$).

Et il en va de même pour "l'intrigue". Tout n'est que texture dans ce gloubi-boulga inspiré de plein de choses - du post-apo industriel mâtiné d'heroic fantasy médiévale et de bigoterie lambda (big up à la méchante fonctionne jouée par une Arly Jover vieillissante lookée comme si la Jeanne d'Arc de Dreyer jouait dans Les Diables de Ken Russell) - mais sans inspiration (après Monster Hunter, Anderson ne s'est visiblement toujours pas remis de Mad Max Fury Road) que l'on croirait être né de la démarche cupide d'un prod ayant récupéré ce qu'il restait des œuvres de G.R.R. Martin après le succès de Game of Thrones (sans oublier la raison n°1 de faire des films de WS : caster sa femme toujours inhumainement nulle en lead). Si on veut être clément, on parlera de structure de serial, mais en vrai c'est surtout du jeu vidéo avec des personnages qui traversent une map mais principalement composé de cinématiques d'exposition chiante (dont la fin est le point d'orgue ridicule avec ses flashbacks à gogo).

De la générosité si caractéristique du cinéma d'Anderson, il ne reste plus que la puérilité dans ce qu'il s'imagine encore être "cool" (les ralentis pas jojo perdus au milieu de scènes d'action confuses comme d'hab).

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C'est drole ou c'est chiant?

Vu la BA.
L'esthétique fait beaucoup penser à Avalon d'Oshii. En plus moche. Un quart de siècle plus tard.

Chiant de fou.

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Oh bordel, mon esprit avait oublié cette incroyable daube. Merci pour le souvenir

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Netflix les gars, Netflix.

Ce qui ne faut pas lire.

Va revoir Short Circuit!

Tkt

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Netflix les gars, Netflix.