Forum de FilmDeCulte

Je ne savais rien du film en entrant dans la salle et j'ai pris du plaisir à me laisser porter par son scénario malin même si la première révélation (qui n'en est pas vraiment une puisque c'est même sur l'affiche) m'a fait craindre l'épisode de Black Mirror basique rallongé. Alors si c'est forcément un peu ça, le film est suffisamment surprenant en empruntant des chemins de traverse un peu inattendus pour que ça s'élève légèrement au-dessus de la série B totalement basique. Ici on a un mélange de tons plutôt réussis dans le genre humour/horreur, Sophie Thatcher est trop mimi et le fils Quaid est bien, parfait mec normal sympa. J'aime bien comme le concept est parfaitement exploité avec pas mal de petites idées disséminées ici ou là. Et le film pose un regard certes superficiel mais très actuel sur les incels, ces mecs qui ont l'impression que le monde est contre eux et que la gent féminine leur doit tout. Bonne mise en scène, film très rythmée, plutôt bien réalisé. Bonne surprise.

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CroqAnimement votre

La bande-annonce m’a paru cent fois trop longue et j’ai l’impression d’avoir déjà vu le film.

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There is no such thing in life as normal

En effet elle en dévoile beaucoup trop. Le gros plaisir de ce genre de film c'est vraiment les petites surprises et là ça en gâche pas mal.

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CroqAnimement votre

Comme pour tous les films d'horreur (même si, en vrai, on n'est pas vraiment dans ce registre-là, c'est davantage un petit thriller), je n'avais pas maté la bande-annonce et j'ai bien f...ah bah non, parce que le film est quand même programmatique au possible.

Un comble pour un film sur l'intelligence artificielle (non je ne ferai pas la blague attendue sur le potentiel véritable auteur du film car je suis plus malin que le scénariste), sujet sur lequel il n'a rien à dire, trop occupé à ressasser tout le long un propos d'une évidence lassante sur le sexisme et l'emprise (globalement, c'est A.I. x Don't Worry Darling...je vous laisse deviner vers quel film la qualité penche le plus).

L'affiche ayant déjà vendu le concept, le film ne s'en cache évidemment pas trop longtemps, mais il faut tout de même se farcir une exposition longuette et surtout un tutoriel redondant pour teubés, agrémenté de flashbacks pour être encore plus explicite (!), avant que "l'action" du film ne démarre vraiment et même alors, les quelques idées ludiques du film tardent à arriver. D'ailleurs, le film réussit davantage dans l'humour que dans ses autres registres, les scènes sanglantes manquant cruellement d'inventivité ou de shock value, à l'exception de la toute fin.

Mais après un ou deux rebondissements marginalement plus surprenants, le dénouement tombe dans des facilités (méchant qui monologue) et incohérences typiques du genre.

C'est bien joué, notamment par la nouvelle Scream Queen Sophie Thatcher, mais ça pisse vraiment pas loin.

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C'est assez petit, bien joué, plutôt prévisible ( c'est con que l'affiche gâche la surprise) mais se regarde sans déplaisir. Cela ne marquera pas durablement les esprits mais dans le genre série B c'est mieux écrit que The Gorge.

Leave The Gorge alone !

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CroqAnimement votre

Tu ne peux avoir bon goût tout le temps. on a tous nos moments de faiblesse.

FF a tout dit.

Peu emballé par l’incontournable Groupe d’Amis™ de ce genre de films à huis-clos dans une maison de ouf, toujours soigneusement composé de manière un peu artificielle (jusqu’à l’hôte qui est une caricature inutile et sans portée des années 80 entre survet’, mullet et moustache). Aisés, théâtraux et inauthentiques, toujours sardoniques et ironiques évidemment, à se comporter comme s’il y avait toujours un public qui les observait— bref, pas très intéressants en plus d’être unrelatable as fuck. Comme le film. On voit un peu trop venir et bien trop tôt les graines du délitement, des récriminations et trahisons qui suivront l’élément perturbateur.

Peu emballé c’est une chose, mais alors carrément circonspect devant le traitement du thème du robot/IA qui devient conscient, je ne m’y attendais pas. Quelle indigence !

M3GAN se montrait trop safe et fade, malgré ses velléités pulp largement sous-exploitées. Ici c’est pas timoré, c’est juste pas rigoureux du tout. Le point de départ du trouble consiste à faire se comporter l’IA comme une meuf insécure de base qui n’a pas même assez de caractère pour assumer sa possessivité ni s’affirmer. Ca se poursuit par un dysfonctionnement grave/réflexe salutaire qui finit par être expliqué et envoie le film dans une autre direction, mais surtout il y a l’accès de l’IA à la conscience via une démonstration logique de la part de son utilisateur… prise de conscience qui ne devrait être possible que si elle avait déjà une conscience. En gros elle « revient à elle » comme une humaine qui aurait eu un problème d’amnésie, rien de plus. De là, elle fait plus humain augmenté qu’autre chose. Grosse confusion entre la meuf insécure du début, qui est pourtant un programme géré par des paramètres, et le robot qui n'a, diégétiquement, aucune raison d'accéder à cette conscience, parce que tout ce qui compte c’est d’en faire une victime. Le personnage n’est tout simplement pas écrit de manière cohérente et travaillée. #notedintention

Du coup, oui, ça nous assène des banalités sur un certain type d’hommes maltraitants, pleins de rancœur et qui considèrent que l’attention et la bienveillance des femmes sont un dû automatique qui tombe du ciel et dont ils sont privés, même si le portrait reste caricatural et superficiel, là pour cocher les cases de la note d’intention, à nouveau.

Pas très cohérent niveau univers et règles, terne sur ce que ça a à dire.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Ah mais je croyais que c'était un film de Zach Cregger. Sur la bande-annonce y avait marqué "Après BARBARE" ou un truc dans le genre, mais ça devait se référer au producteur.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

ahah moi aussi, comme quoi ça fonctionne leurs petites formules ^^