Forum de FilmDeCulte

Il y a sans doute un peu des deux. Mais du coup on appuie pas sur l'aspect cathartique du film sur Travers.

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CroqAnimement votre

À mes yeux, c'est l'inverse. Le film sauve M. Banks et Travers, la mégère qui chiale enfin en voyant le film.

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Hanks a l'avantage de pouvoir tout jouer (Gosling c'est moins sûr, c'est vrai).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui il y a de ça aussi mais l'un n'empêche pas l'autre.

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CroqAnimement votre

Travers voulait enlever les séquences animées???

J'aimerais voir le film un jour, mais là je ne suis pas pressé.

Rappelons, pour les intéressés, l'existence du bouquin écrit par James B. Stewart, LE ROYAUME ENCHANTE, sur les coulisses de l'empire Disney (sous l'ère Michael Eisner). Ca se dévore...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'avais trouve ça pas mal, mais ces arrangements avec la réalité me gênent assez (c'est une production Walt Disney, ne l'oublions pas), même si je suis le premier à penser qu'une adaptation n'est pas censée respecter mot par mot le matériau original.

Pas lu le livre, aucun souvenir ou presque du vrai film, donc je suis un peu pris en sandwich entre les références.

Film à Oscar gentil et lisse, bien fait, mais sans génie. Ce qui me gêne surtout c'est que je ne comprend rien à la démarche de Travers ni au ton de son livre ou du film qu'elle imaginait. A entendre le personnage, on a l'impression que MARY POPPINS est un livre super dur et qu'elle craint que Walt Disney va le disneyifier.

Le problème, c'est que les flash-backs sur l'enfance de Travers sont eux-même idéalisés. Au début on se dit "Bon, elle voit sa jeunesse sous un prisme idéalisé, mais quand la réalité va la rattraper ça va contaminer la mise en scène du film, genre "Le passé n'est pas tout rose"". Mais le hic c'est que la mise en scène grandiloquente de Hancock ne s'arrête jamais. Même lorsque la maman veut se suicider par noyade, c'est filmé comme le putain de SEIGNEUR DES ANNEAUX. Du coup, on ne comprend plus rien. Par la caméra de Hancock, Travers idéalise son passé, le voit à travers un prisme artificiel, et pourtant Travers craint que Disney fasse la même chose avec son livre ? Y a comme une contradiction, comme si le film s'auto-niquait.

Du coup on en sort étrangement confus, surtout pour un film a priori aussi "lisible" - et je fais fi du révisionnisme dont j'ignorais tout jusqu'à ce que je lise la critique de Bob ci-dessus.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Elle ne date pourtant pas d’hier.